François Bourin Editeur, 175 pages, 19 euros
L’antiracisme, nécessité morale absolue, a atteint ses objectifs en Occident. Toute idée de suprématie raciale y est désormais délégitimée et celui qui s’en prévaudrait encourrait, à juste titre, l’opprobre des institutions et des médias. Pourtant, alors que les racistes avérés sont devenus très marginaux dans nos sociétés, l’antiracisme s’est mué en une idéologie à la fois diffuse et contraignante qui outrepasse largement sa raison d’être.
Manipulée comme une arme de disqualification massive, elle impose un terrible chantage sur quiconque ose interroger l’immigration, l’influence de l’islam ou le multiculturalisme. Non contente de réintroduire le délit d’opinion, elle interdit par ailleurs, au nom d’un universalisme au rabais, toute réflexion sur la grandeur et l’unicité de la culture européenne. A travers une méditation historique sur l’épineuse question de l’identité française, Paul-François Paoli déconstruit une doxa tyran-nique qui stérilise le débat public.
Tous les états totalitaires ont besoin d’une justification à leur politique. L’on doit pouvoir désigner comme totalitaire tout état qui poursuit une politique contraire à l’intérêt de son peuple. Dans le défunte URSS toutes les exactions du régime étaient possibles au nom du « peuple ». Tout prétendu délit commis au nom du « peuple » expédiait son auteur dans un camp, voire devant le peloton d’exécution. En France ou la religion des oligarques est le métissage et l’invasion par le tiers monde, l’opposant devient « raciste » et passible des tribunaux. D’ailleurs les associations dûment mandatées pour lutter contre le « racisme » et le faire poursuivre par les tribunaux, ne reconnaissent que celui du blanc à l’égard d’une autre couleur. Tout acte de racisme (et il n’en manque pas) qui proviendrait d’un individu de « couleur » contre un blanc donnerait un signe négatif à la politique d’immigration, lui conférerait un caractère d’opposition et serait donc à condamner judiciairement dans le cadre d’une « diabolisation » soigneusement orchestrée.
Je m’ autorise à vous soumettre un texte.
Celui-ci traite de la problématique : racisme-antiracisme.
Il essaye de montrer en quoi des actions menées par des organisations anti-racistes sont contre productives. Il est bien rédigé, divisé en paragraphes de 20 lignes qui sont clairement titrés.
http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/associations-de-lutte-contre-le-51857