« Un magnifique témoignage d’espérance »… « en ces heures sombres que traverse la France en 2012 » (Mgr Aillet)
Editions de Sermaise – BP 14 -77 590 Bois le Roi.
A l’occasion du 600e anniversaire de la naissance de Sainte Jeanne d’Arc, Jérôme Arnauld des Lions propose un hommage poétique composé de quarante textes introduits chacun par une présentation historique : ce livre préfacé par Monseigneur Aillet, retrace toute l’épopée de Jeanne d’Arc, de sa naissance à sa réhabilitation, illustrée par une iconographie riche et variée, de la modeste enfant de Domrémy à la Patronne secondaire de la France….
Voici la préface de Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne :
« Célébrer le sixième centenaire de la naissance de sainte Jeanne d’Arc, c’est faire un acte d’espérance. Il ne s’agit pas de rappeler le souvenir d’une femme d’un autre âge, ni d’exhumer les restes incertains d’une nouvelle Lucy, médiévale cette fois… Non, ce n’est pas de paléontologie dont il est question mais de politique et même de théologie politique. La mission de sainte Jeanne d’Arc continue. Plus que jamais celle-ci doit intercéder auprès de Dieu pour les Français, comme jadis. Ecoutons Benoît XVI : « Au début de 1429, Jeanne entreprend son aventure et parvient à rencontrer le Dauphin, le futur roi de France Charles VII, qui la fera interroger par ses théologiens, lesquels émirent un jugement positif, ne voyant en elle qu’une bonne chrétienne. (…) Le moment culminant de son action politique fut le couronnement de Charles VII à Reims le 17 juillet, rapidement suivi du début de sa passion. » [Audience du 26 janvier 2011]
En cette période sombre que traverse la France en 2012, l’heure est venue de conjuguer vie contemplative et engagement politique, au nom de Jésus et de l’Eglise, à la manière de Jeanne. Le Saint-Père ajoute : « Le lien étroit entre expérience mystique et mission politique est un des aspects original de la sainteté de Jeanne. » C’est surtout aux fidèles laïcs qu’il revient de prendre le flambeau et de saisir d’une main la bannière bien connue de la Pucelle d’Orléans. Au plus fort de la bataille, les doux noms de Jésus et Marie apporteront certainement la victoire, comme Dieu voudra, mais aussi la passion, à l’image du Crucifié.
La bergère de lorraine a fait de la Royauté sociale du Christ l’objet de son engagement politique. A ce sujet, écoutons encore Benoît XVI : « Jésus est contemplé par Jeanne comme le « Roi du Ciel et la Terre. » Ainsi, sur son étendard, Jeanne avait fait peindre l’image de « Notre-Seigneur, qui tient le monde »: icône de sa mission politique. La libération de son peuple est une œuvre de justice humaine, que Jeanne accomplit dans la charité, par amour de Jésus. Son exemple est un bel exemple de sainteté pour les laïcs engagés dans la vie politique, en particulier dans les situations les plus difficiles. »
Le drame du procès et de la mort de Jeanne ajoute à la grandeur de sa sainteté : immergée dans le mystère de l’Eglise, par amour, elle choisit de boire le calice jusqu’à la lie. La sentence des théologiens qui la condamnèrent au bûcher, loin d’atténuer la beauté de son sacrifice, la rapproche davantage de Jésus, lui-même trahi par les siens jusqu’en ses derniers instants.
La victoire définitive, sainte Jeanne d’Arc l’a obtenue et la connaît maintenant dans l’éternité bienheureuse ; puisse-t-elle intercéder pour la France et pour l’Eglise. Nous pouvons ainsi espérer un renouveau spirituel, moral et politique de notre pays, et, comme le suggérait Marthe Robin à plusieurs siècles de distance, l’action débordant de la prière portera alors vraiment son fruit.
Dans les pages qui vont suivre, le lecteur trouvera de quoi faire monter son action de grâce vers le Ciel. Un grand merci au colonel Jérôme Arnauld des Lions pour son beau livre, qui est aussi un magnifique témoignage d’espérance. »
Anne sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“Très beau commentaire en vérité. Je suis d’ailleurs persuadée que Bainville vous approuverait !”