Au fond, l’un des principaux sujets de François Hollande, à Marseille, a été les banlieues, les Cités, les zones sensibles, les « jeunes »; et, cela, d’une drôle de façon : en substance, il n’y a qu’à supprimer ces appellations de « jeunes », de « zones sensibles » etc…, afin de ne pas « stigmatiser » : le mot est archi à la mode en ce moment, mais surtout archi-bateau : un vocabulaire pas étonnant, d’ailleurs, pour celui que Mélenchon qualifie de « capitaine de pédalo… » !
Ses partisans n’ont pas hésité à dire et à écrire un « Je vous salue, Marseillle », de très mauvais goût, et il ne les a pas désavoués..; il a enchaîné : « mettre un terme au zonage, qui est une stigmatisation. Finies les ZRU, les ZUS, les ZRR !… » Ben, voyons !….
Au fond, l’un des principaux sujets de François Hollande, à Marseille, a été les banlieues, les Cités, les zones sensibles, les « jeunes »; et, cela, d’une drôle de façon : en substance, il n’y a qu’à supprimer ces appellations de « jeunes », de « zones sensibles » etc…, afin de ne pas « stigmatiser » : le mot est archi à la mode en ce moment, mais surtout archi-bateau : un vocabulaire pas étonnant, d’ailleurs, pour celui que Mélenchon qualifie de « capitaine de pédalo… » !
En cessant, donc, d’employer ces termes, les problèmes qu’ils véhiculent disparaîtront ! On s’est demandé si on avait bien entendu, mais, oui, on avait bien entendu…. C’est, exactement, la politique de l’autruche : nions les réalités, enfonçons boen la tête dans le sable, et, hop ! Plus de problèmes ! Elle est pas belle, la vie ? (du reste, et « on » a insisté lourdement là-dessus, une bonne part des acteurs de « Plus belle la vie » était présente au Dôme : qui se ressemble….).
Oui, sauf que c’est tellement facile, tellement simple, que c’en devient simpliste; et tellement simpliste que c’en devient… simplet !
Pour le reste, et par quelque bout qu’on le prenne, le programme Hollande, ce soir-là, à Marseille, offrait plein de choses, la plupart déjà anciennes, d’autres dont on sait très bien qu’elles sont irréalisables ou que ce serait une catastrophe de plus si on essayait de les réaliser.
Mais ce qui est sûr et certain, sans aucune polémique, c’est que le mot « économies » n’y était pas. Or, l’un des tous premiers maux dont souffre la France, est structurel, car tenant à la nature même du Régime, du Système, et donc idéologique : c’est la sur-administration.
Et, là, dans le camp de ceux qui ont eu la géniale (!) idée des 35 heures, c’est silence radio : on veut bien tout : augmenter les impôts (merci pour nous, les moutons tondus), on veut bien créer des postes supplémentaires, mais sans les créer, parce qu’on va re-déployer, mais tout en en créant quand même quelques uns parce qu’il ne faut pas qu’en redéployant on lèse tel ou tel Ministère (ici, les deux comprimés d’Alka seltzer s’imposent…).
Bref, tout sauf la seule chose qu’il faut comemncer par faire : E. CO. NO. MI. SER….
Qu’est-ce qu’on répondrait à quelqu’un qui, dans une maison toutes portes et toutes fenêtres grandes ouvertes, en plein hiver, quand il fait moins 10 ou moins 20 dehors, vous dirait : « vous avez froid ? Ce n’est pas grave, je sais ce qu’il faut faire, je vais mettre le thermostat à fond pour augmenter le chauffage… » ?
Mais, surtout, ne dites pas qu’il fait froid, et que portes et fenêtres sont grandes ouvertes !….
Avec un programme pareil, et avec un tel capitaine à la barre du pédalo, « Sian poulit », comme on dit à Marseille !….
Henri sur Journal de l’année 14 de Jacques…
“D’abord nous remercions chaleureusement le Prince Jean de ses vœux pour notre pays et de répondre…”