Eh, oui : « retour aux sources » pour celui qui devient le principal problème et le principal danger pour François Hollande : Mélenchon et ses écrevisses, ce dimanche 18 mars. Dans le mot « écrevisse », il n’y a aucune intention d’insulte, ni de moquerie, ni de polémique vaine : simplement cette constatation qu’il est triste de voir tant de Français, alors que tous les pays du monde l’ont rejetée avec horreur, croire encore à « une bonne vieille révolution » et prétendre nous faire entrer à reculons dasn le XXIème siècle, avec des remèdes (!) du passé, qui ont plus que très largement fait la preuve de leur extrême nocivité…
Mélenchon, qui a du talent, et des idées – pas toujours mauvaises – mérite mieux que cela : croire encore à « la prise de la Bastille » alors que la république idéologique en a généré des centaines; et croire encore à la révolution, à son âge, et maintenant que l’on sait tout sur l’horreur révolutionnaire, c’est très largement pire – même dans le ridicule… – que de croire encore au Père Noël !….
La Russie a bu le bolchévisme comme le buvard boit l’encre (pour reprendre la formule célèbre de de Gaulle), et elle a canonisé la famille du tsar. Et qu’on ne parle pas de la Chine : tout le monde sait qu’il ne s’y agit que d’un communisme de façade, cette idéologie mortifère, aux 120 millions de morts, s’étant révélée être la plus formidable machine à maintenir les peuples asservis : c’est pour cette seule raison que les dirigeants chinois – dont plus aucun n’est « marxiste-léniniste » – le conservent…
Il n’y a donc plus qu’en France qu’on trouve encore des fossiles, marxistes-léninistes et fiers et heureux de l’être : c’est normal : la France étant l’épicentre du tsunami révolutionnaire, la vague qu’elle a provoquée jusqu’aux antipodes a d’abord reflué là-bas, et c’est ici, à Paris, d’où tout est parti, qu’elle mourra en dernier; c’est logique, c’est de la physique pure…..
Méluche nous a gratifié du révolution d’opérette.
cela lui ressemble bien.
En vous remerciant pour votre bel article .
Grâce au lien ci-dessous, vous verrez que j’ai joint ma protestation à la vôtre:
http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-presidentielles-2012-jean-luc-melanchon-ignore-en-core-ce-que-fut-la-prise-de-la-bastille-le-14-juil-101755961.html
Je me permettrais d’ajouter que Mélanchon est un révolutionnaire en peau de lapin, favorable à l’Euro et prêt au deuxième tour à prendre le strapontin qu’Hollande lui proposera.
Mais la « vrai révolution », reste la révolution libérale dont Mélanchon occupe stratégiquement l’aile gauche.
Mélanchon est surtout un tribun style Danton et les Français adorent, ils aiment les grands gestes d’éloquence les grands mots les grands rêves et Marx n’est pas mort il ne demande qu’à ressusciter dans cette campagne de haine ou chacun essaie de diviser pour régner tout en annonçant l’inverse.
A force de salir l’adversaire les électeurs ne savent plus qui choisir et la tentation est grande de prendre un outsider.
Ne prenez pas les milliers de gens place de la Bastille à la légère ils n’étaient pas des figurants et s’ ils risquent fort de peser sur un candidat ils risquent aussi de se soulever contre l’autre.
Le travail est aisé pour M. Mélanchon : nous n’avons plus de véritables orateurs, aussi la pantomine qu’il effectue ne peut
qu’émouvoir les Français. « Françoise » a parfaitement raison.
Je commence à penser qu’ils sont véritablement crédules ou..
désespérés!
Vous avez tort au moins, sur un point: Mélenchon ne vaut pas mieux que ça, il est juste un trotskiste recyclé.
Pauvre Méluche! Il nous a fait une révolution d’opérette…!
Le truc, c’est que, et cela Mélenchon l’explique très bien chaque fois qu’on lui pose la question, et il en parle dans son bouquin Qu’ils s’en aillent tous, la « révolution citoyenne », ce n’est pas un type particulier de révolution comme pouvait l’être la « révolution spontanée des masses » des maoïstes. Mélenchon n’est pas un révolutionnaire, il le dit lui-même : c’est un républicain et un légaliste.
La « révolution citoyenne », expression qui doit être comprise comme un seul concept, est un mode opératoire pour mener une réforme radicale. Le mot important étant bel et bien « réforme ». Le terme, il le tient des processus similaires en Amérique du sud, de même que le mot d’ordre « qu’ils s’en aillent tous ».