En ces temps de discours-fleuves, à visée souvent purement électoraliste, dans lesquels les promesses non tenables se multiplient, quelques petites voix se font entendre, par ci par là… On entend tellement d’énormités, qu’on en vient – c’est un comble… – à se réjouir d’entendre des choses tout simplement évidentes… Telle, cette remarque toute bête, pourrait-on dire, de Stéphane Richard, président de France Télécom :
« Je trouve que dans ce pays, on passe beaucoup trop de temps à parler de la répartition de la richesse, alors qu’il faudrait plutôt parler de la manière dont on la crée »
Excellent –
Pour s’emparer de la richesse des autres, c’est très simple et il existe deux voies: la première le bandit menace sa victime avec une arme et part avec ses biens. Comme ce mode est encore réprimé (sauf si le juge appartient à un certain syndicat qui estime que dans ce cas il s’agit d’une réappropriation prolétarienne). Il existe une deuxième solution certes plus longue, mais moins risquée, le bandit prend le pouvoir et grâce à l’impôt s’empare, légalement cette fois, des biens convoités.
Tout cela est très bon et bien vrai.Bravo !
il y a une troisième voie : confisquer l’essentiel de la plus-value
produite par le plus grand nombre, au bénéfice de quelques-uns.