Déjà condamné à plusieurs reprises pour infractions avec violences, Abdallah Boumezaar, interpellé après les meurtres, dimanche, de deux gendarmes à Collobrières (1), a reconnu être l’auteur des coups de feu, selon le procureur de la République de Toulon. Cet homme de 30 ans était sorti de prison en septembre après 6 ans d’incarcération, a précisé le procureur Xavier Tarabeux.
La semaine dernière, il avait été condamné à une peine de sursis/mise à l’épreuve pour violences commises sur sa mère.
Le jour où l’on aura durci nos lois, où l’on aura déchu les « français de plastique » d’une nationalité qu’ils ne méritent pas et qu’on les aura expulsé du territoire, il y aura encore des meurtres, des viols, des agressions; mais moins; beaucoup moins….
(1) : Alicia Champlon, adjudante de 29 ans, et Audrey Berthaut, maréchal des logis-chef de 35 ans, mère de deux filles de 5 et 13 ans.
Mme Taubira a forcément une réponse …
Qu’est-ce qu’on attend pour foutre ces merdes à la porte.
Par leur conduite, ils portent un préjudice inimaginable à
leur semblables qui sont chez nous et mènent une vie
exemplaire.
Qu’on cesse de nous gonfler avec du racisme
qui n’en est pas!
Déchéance de nationalité ?
Mise à la porte ?
Et pour aller où ?
C’est l’exclusion de l’espèce humaine qui est ici, en filigrane, prônée. Autrement dit, non pas le rétablissement de la peine de mort, mais son établissement, puisque auparavant elle réprimait certes les meurtres (notamment de policiers) mais nullement les agressions, sexuelles ou non.
J’espère qu’aucun de ceux qui émettent ou approuvent de tels propos ne se dit chrétien.
Un parangon de lâcheté, Le Figaro de ce matin ! Où ce tueur s’appelle Abdallah B. , … maçon de profession … ça ne s’invente pas. Et monsieur François Delpla dans ses œuvres ici même. Présomption d’innocence sans doute ? Ce monsieur n’a de toute évidence jamais mis les pieds aux Etas Unis ! Exclusion de l’espèce humaine? Mazette. Et pourquoi pas? Pas loin d’un animal malfaisant, c’est sur. Pour aller où? Mais en Arabie Seoudite, c’est évident …
Et pour aller ou ? Mais au diable cher Monsieur !
Sans un minimum éthique, l’homme ne représente que son poids de masse biologique qui, en l’occurrence se révèle être une cellule cancéreuse pour la société, un dangereux prédateur qui vient d’altérer lourdement la vie de deux familles. J’avoue me sentir très mal à l’aise face à cette dégoulinance de bons sentiments à l’égard du pire. Si être chrétien emporte la nécessité de d’accepter la barbarie, si au nom d’une éthique il est nécessaire de tolérer des exactions qui pourrissent la vie au quotidien de nombreuses personnes, voire d’absoudre les crimes les plus odieux et bien non, je ne suis pas chrétien.
Tous ces gens qui donnent à satiété des leçons de morale aux autres et, qui subjugués par l’angélisme égalisateur : « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil », refusent de voir la réalité sont ce que Lénine appelés des » crétins utiles » à la cause de la décadence de notre pauvre pays. La nationalité française offerte en pochette surprise à la plus basse classe des immigrés a amplement montré ses limites. Il est temps de revoir de fond en comble le code de la nationalité. La France est l’un des rares pays à brader sa nationalité.Tout au contraire des pays arabes qui se montrent d’une rare sélectivité et rigoureux notamment au regard de la religion.
J’ai longtemps été partisan de la peine de mort. Je ne le suis plus. Mais, voyons, aux grandes époques chrétiennes, l’Eglise ne la condamnait pas. Elle la pratiquait. Elle laissait à Dieu le soin de la rédemption. Justement, dans les Mémoires de Guerre, De GAULLE justifie les morts de l’Epuration par la formule (citée de mémoire) : « Que la justice passe ! Et puis, que la terre reçoive tous les corps ! Que Dieu accueille toutes les âmes ». N’est pas Antigone qui veut ! En la matière, le christianisme n’est pas aussi « univoque » que vous le prétendez !
J’ai pourtant bien dit qu’il ne s’agissait pas du rétablissement de la peine de mort, tout à fait inimaginable s’agissant des agressions non meurtrières sans quoi la guillotine retrouverait un rythme de Terreur et même bien au-delà.
Si j’évoque et invoque le christianisme, c’est plutôt pour faire mesurer à certains leur manque total de charité, de sens de la rédemption, de conscience de l’unité du genre humain, leur rappeler que selon cette tradition tout le monde est pécheur et Dieu seul peut juger, et dix autres choses encore.
Comme le chantait Brassens :
« Ca laisse à penser que pour eux
L’Evangile c’est de l’hébreu. »
@delpla.
Et notre pays est en train de crever de ce genre de morale à deux balles. Il aurait été très étonnant que quelqu’un ne vienne pas mettre en cause le christianisme. Lequel d’ailleurs ? Très bien de parler de rédemption, dans ce temple de la liberté et de la démocratie que sont les Etats Unis. Et où la clé de voute est la prédestination ! Ce qui ne pose aucun problème pour des exécutions à la chaine. La question de la peine de mort n’est pas le sujet ici. J’y suis opposé pour une raison strictement technique, celle de l’erreur judiciaire. Pour le reste vous êtes dans le chapitre classique du bobo, très loin de la banlieue zone de non droit. Et on n’invoque pas le boudhisme et le taoisme ?
je causais du christianisme en passant, pour faire honte à des propos barbares; en Chine, j’aurais sans doute causé du taoïsme etc.
J’habite un immeuble où se juxtaposent une quinzaine de nationalités : faudrait éviter les propos imprudents, surtout assortis d’un ton péremptoire ! Le fils emptoire, ce serait déjà limite.
J’ai en histoire quelques idées pas très dans le vent : par exemple contre les propos selon lesquels les Etats (je dis bien les Etats, pas les individus) auraient dû se mettre en quatre, de 1933 à 1944, pour accueillir les Juifs indésirables en Allemagne. Il fallait dire à l’Allemagne, sous la menace des pires sanctions, de ne pas les considérer comme tels et ne pas le dire, c’était déjà de la complicité.
Bref, aujourd’hui, c’est à chacun de punir ses ressortissants délinquants, et de se les garder (ce qui devrait inciter à investir dans leur éducation : où sont vos protestations contre la casse de l’Education nationale ?) : la déchéance de nationalité est une infamie, même pas applicable. Mais en parler, cela pourrit efficacement l’atmosphère.
Lucifer se lèche les babines. Notre société matérialiste, universalisante et criminogène sécrète en métastases, au nom de la sainte citoyenneté, de l’égalité des malchances et de mythes inoxydables, des etrons meutriers et, plutôt que de tirer la chasse, en fait les engrais du malheur.
Des policiers, toujours suspects, toujours racistes, sans doute un peu nazis, sans jamais surtout brutaliser ces bons sauvages, de cascades d’injures en pluies de projectiles, s’épuisent, aux frais des victimes, à les poursuivre et parfois s’en emparent.
Des juges solennels, totalmement étanches à l’erreur et à la bêtise idéologiques les grondent en se faisant insulter et les relâchent, une fois, quatre fois, dix fois. L’ennemi du juge c’est la victime du barbare. Victime toujours coupable d’ailleurs de populisme inavoué.
Au quinzième délit, le juge se fâche. 6 mois avec sursis. Puis vient le vingtième délit ou après le premier crime. Trop c’est trop. Le juge s’assure d’abord, pour protéger la démocrassie, que le policier fasciste n’a pas giflé la bête et se fait violence pour, cinquante victimes plus tard, condamner enfin le galopin: trois ans fermes, cinq ou six parfois. Non mais !
Pendant que le détenu viole ses copains de cellules, téléphone à ses potes et se constitue un pécule en commercialisant de la poudre et des herbes, un juge consciencieux, le juge de non-application des peines, démocrate, humaniste, anti-fasciste et tout, essore sa petite cervelle our justifier, au nom du peuple français, souverain comme chacuin sait, la libération du condamné et l’obtient.
Le juge de non-application des peines sait que ce délicieux produit de la diversité, cette chance pour la France, est maintenant prêt à vivre pleinement sa liberté retrouvée. Il a appris, il a acquis tout ce qui pouvait lui manquer de haine et de violence et il en fera profiter des dizaines, des centaines de citoyens qui n’intéressent pas lmes juges.
Les policiers se remettront au travail. Ils seront plus sévèrement surveillés encore car la Société Protectrice des Ennemis de la France veillent, SOS racaille et bien d’autres…
D’autres gendarmes vont mourir, d’autre défilés silencieux pleureront les victimes du jour qui annoncent celles de demain.
Et surtout qe nul ne s’avise de s’auto-défendre. On ne touche pas à la racaille. D’ailleurs, on n’y pense plus. les médias s’emploient à décérébrer, à faire croire au peuple qu’il est libre et les instituts de sondage à mesurer l’efficacité du poison.
Frères humains qui après nous vivrez n’ayez les coeurs contre nous endurcis… »
Jacques Casanova
Nous v
Frères humains qui après nous vivrez n’ayez les coeurs contre nous endurcis… »
je rêve ?
vous trouvez même le moyen de retourner contre la racaille les vers, écrits en son nom, de Villon, que des Jacques Casanova médiévaux ont trucidé, probablement pour quelque peccadille !
La violence verbale prépare l’autre, et vous poussez fort à la roue.
Et vous ne semblez pas avoir le moindre début de réflexion sur la faillite du Zorro d’il y a cinq ans, promettant le nettoyage de la racaille au kärcher à la population d’Argenteuil… où malgré sa promesse il n’est jamais revenu.
L’Histoire déroulée par François Delpla a vraiment quelque chose de singulier. Il nous a déjà beaucoup dévoilé de ses talents dans la défense (très approximative) des Aubrac, mais là on sent que tous les chromos vont y passer. Ce pauvre petit assassin de deux gendarmes en tenue, est victime d’une Education Nationale cassée ! Celle de Meirieu et de Jospin ? Simple question : pourquoi venez vous sur ce forum ? Il y a pourtant un grand choix à disposition …
bannissez-moi si vous l’osez.
Et en attendant, essayez de mieux me lire.
Au fait, les Aubrac, vous leur reprochez quoi ?
Je ne vois pas pourquoi vous seriez banni de ce blog, si vous y apportez vos lumières, fussent-elles opposées aux nôtres. Après tout, nous sommes là pour ça. Pas pour rester entre royalistes… (J’ignore si vous l’êtes ou non).
Toutefois, la question que vous pose Jean Louis FAURE n’est pas forcément malveillante, encore moins stupide. Elle ne vous est pas nécessairement posée pour vous envoyer voir ailleurs. En tout cas, elle correspond à ma propre curiosité et c’est pourquoi je vous la pose aussi, à ma façon : vous êtes très critique à l’égard des positions de lafautearousseau, au moins de certaines d’entre elles, et, pourtant, vous y revenez, vous y intervenez régulièrement. Qu’est-ce qui vous y amène ? Qu’est-ce qui vous intéresse dans ce blog et ce « forum » ? Simplement, et sans aucune malveillance, je serais heureux de le savoir.
Vous nous lancez : « En attendant, essayez de mieux me lire ». Pourriez-vous, de votre côté, essayer d’être plus clair, moins ambigu, énigmatique ? N’aimez-vous pas, à l’excès, à parler par devinettes ? Plonger vos lecteurs dans la perplexité ? J’ai lu pas mal de livres dans ma vie, voyez-vous, et suis parvenu à comprendre de grands auteurs, parfois assez difficiles. C’était, bien-sûr, le cas de Boutang quand il se voulait dans l’exercice philosophique. Mais vous n’êtes pas Boutang et, malgré ce, vos développements, vos positions sont, en effet, assez déroutants …
Bref, nous essaierons de mieux vous lire, si vous essayez d’être plus clair, moins systématiquement obscur et paradoxal. Promis !
Quant aux Aubrac, je vous les laisse. Je n’ai pas envie, de repartir pour des centaines de lignes de discussions …
Mon cher Anatole, vous avez raison de ne pas aborder ce sujet sensible. L’histoire n’a de chances d’atteindre à la vérité des faits qu’à la condition de s’en extraire, c’est pourquoi elle est toujours revisitée. La mémoire, elle, se situe au coeur de l’événement. Elle entretient un souvenir qui, par définition, se doit de toujours rester identique à lui-même.
Oui, l’Histoire de l’ordre de la science, la Mémoire de l’ordre du culte. Je trouve la distinction juste et utile. Renan, Alain, Valéry définissaient l’Histoire comme « une pauvre petite science conjecturale ». Mais elle cherche la vérité… La Mémoire, en effet, est de type presque religieux.
Quant aux Aubrac, ils ne sont pas pour moi un sujet « sensible » mais les témoins et les acteurs d’un temps révolu, de rêves et d’idéologies effondrées, rangés au musée des doctrines mortes et des actions vaines et meurtrières du siècle passé. Ce qui est, pour moi, sensible, c’est l’avenir de mon pays, celui de l’Europe et de sa civilisation.
@thulé
Vous abordez un sujet important, qui me parait assez facile à traiter. Tenté de compléter ce qu’écrit Anatole. La matière historique est bien calée, et n’a cessé de se perfectionner depuis Thucydide. En une longue cohorte d’érudits. Impossible d’en faire une liste exhaustive sans en oublier et être injuste : Saint Simon, Renan, Fustel de Coulanges, Augustin Thierry, Toynbee, Braudel, Duby, Chaunu, Le Goff, les engagés qui ont imprégné toute l’Université comme Mathiez, les romantiques comme Michelet, et la thèse d’Etat d’Aron « Introduction à la philosophie de l’Histoire ». La notion de mémoire est totalement confuse, ne peut en aucun cas ni suppléer, ni se mélanger à l’Histoire, comme l’ont maintes fois démontré Pierre Nora et son école. Quand Leroy-Ladurie étudie depuis 40 ans l’Histoire des climats, il déchiffre des textes du XIIIème siècle ; où « la mémoire » aurait elle sa place ?. La mémoire telle que certains essaient de l’imposer, est le culte de quelques évènements, la plupart du temps sortis de leur contexte, en les lisant avec des yeux de notre époque, sans souci de concomitance avec la période considérée. Et donc sans lien avec la méthode et la Vérité Historique.
Je me suis laissé aller à parler des Aubrac, parce que Delpla s’est fait une spécialité de leur « histoire ». La réalité est particulièrement simple : les soviétiques sont entrés les premiers à Berlin, et le premier travail de leurs Forces Spéciales fut de récupérer la totalité des archives de la Sipo-SD. Et donc les dossiers de tous les agents et informateurs de la gestapo à travers l’Europe occupée. Et donc les réponses aux questions que tout le monde se pose, sont archivées dans les caves de la Loubianka. Reste plus qu’à y accéder …
Mais on est très loin du sujet initial de ce billet!
Pourquoi je suis là ? La question ne me gêne pas, mais je la trouve révélatrice, tout autant que l’index faurien pointé vers la porte.
Je surfe, figurez-vous, et là où j’ai quelque chose à dire ou à redire, je poste.
Si on ne veut pas cela, on ne fait pas de l’Internet mais de l’Intranet avec filtres et mots de passe.
Nombre de gens n’ont pas encore compris la différence, d’où, par exemple, des bannissements pour délit d’opinion de gens tout empreints de respect pour les chartes.
Après, on s’attarde ou pas, suivant les rebonds ou leur absence, avec une bonne dose de hasard puisqu’il s’agit d’une activité improductive et non programmée, dans nos vies vouées avant tout au gain à la sueur de notre front.
Sur les Aubrac, je n’approuve pas la distinction introduite entre histoire et mémoire, pour rejeter le débat entièrement du côté de la seconde.
Je me suis mêlé publiquement de l’affaire en 1997 en tant que prof de lycée, connaissant les présumés délinquants par voisinage géographique et pour les avoir fait venir deux fois dans mon lycée : je les savais incapables du comportement que leur prêtaient Vergès et Chauvy. Comme mes collègues universitaires ne se pressaient pas de bouger, je me suis retrouvé en tête de créneau et, comme disait un héros sans doute connu, sinon révéré, sur ce blog, « j’y suis j’y reste ! »
Mon cher Delpla, le site « Rue 89 » sur lequel vous avez votre page personelle, n’affiche les commentaires que 4 jours (passage obligé au cabinet noir) après leurs rédactions.
Alexandre Soljénitsyne avait déjà observé que « l’Occident, qui ne
possède pas de censure, opère pourtant une sélection pointilleuse en séparant les idées à la mode de celles qui ne le sont pas – et bien que ces dernières ne tombent sous le coup d’aucune interdiction, elles ne peuvent s’exprimer vraiment ni dans la presse périodique, ni par le livre, ni par l’enseignement universitaire ».
Heureusement qu’il existe encore quelques ilots de liberté, dont fait partie Lafautearousseau, sur lequel vous pouvez encore vous exprimer en temps réel et sans « modération ».
Mais quelle bêtise aussi de recruter des femmes – des mères de famille !- dans la gendarmerie !
La gendarmerie a besoin de vieux durs-à-cuire qui tirent les premiers. Laissons les mères de famille en-dehors de tout ça !
Même si le propos d’Olrik choque la mentalité moderne et contrevient au stupide principe de parité, il a, en fait, bien raison.
Je n’ai encore rien dit ici sur ce meurtre… même si quelqu’un, plus haut, a trouvé le moyen d’écrire que je l’attribuais à la casse sarkozyenne de l’éducation scolaire. Si j’étais d’esprit vindicatif, je pourrais dire en retour que nos deux derniers amis l’attribuent au féminisme…
Je préfère remarquer, avec les syndicats de policiers, que les suppressions de postes ont contribué à multiplier les missions à deux plutôt qu’à trois. Et conclure qu’en effet, dans ce genre de mission, il est bien regrettable d’avoir envoyé deux femmes.
tiens, plus personne !
si j’avais écrit le premier ce qui précède, que n’aurait-on pas lu sur mon absolution du tueur par les carences de la police !
Mais on n’ose, vis-à-vis d’Olrik et d’Elec alors j’en profite, un peu bassement il est vrai.
Pour rester dans le temps présent,je pense que le système judiciaire a sa part de responsabilité dans ce drame affreux.Je ne suis pas sûre que la justice va évoluer dans le bon sens,trop politisée et donc partiale.Bien à vous tous.
Les AUBRAC :
1/ Jusqu’en juin 1941, ont été des exécutants zélés du pacte germano-soviétique
2/ Ont donné Jean Moulin aux Allemands sur ordre du Komintern. Ont essayé de camoufler leur crime en s’acharnant sur René Hardy, puis sur Bénouville(ils ont tout de même attendu qu’il soit mort, c’est-à-dire 60 ans , pour l’accuser)
3/ A la Libération se sont spécialisés dans le meurtre et la torture de trotskystes accusés pour la circonstance de collaboration.
Un couple peu recommandable. Nauséabond, dirait-on pour reprendre leur terminologie
Les AUBRAC :
1/ Jusqu’en juin 1941, ont été des exécutants zélés du pacte germano-soviétique
2/ Ont donné Jean Moulin aux Allemands sur ordre du Komintern. Ont essayé de camoufler leur crime en s’acharnant sur René Hardy, puis sur Bénouville(ils ont tout de même attendu qu’il soit mort, c’est-à-dire 60 ans , pour l’accuser)
3/ A la Libération se sont spécialisés dans le meurtre et la torture de trotskystes accusés pour la circonstance de collaboration.
Un couple peu recommandable. Nauséabond, dirait-on pour reprendre leur terminologie
Écrit par : olrik | vendredi, 22 juin 2012
______________________________________
contre-vérités (Libé-Sud fondé en 1940) et ragots sans le moindre souci de preuve (Moulin livré sur l’ordre de Staline ! / épuration à Marseille plus dure et plus orientée qu’ailleurs).
Raymond Aubrac s’est expliqué en détail sur tout cela dans ses mémoires, sans être démenti autrement que par des propos à l’emporte-pièce dans le genre des vôtres.
Et sans que la revue Communisme, dirigée par Stéphane Courtois, se risque à un commentaire scientifique.
Tout ce que vous prouvez, c’est votre fanatisme.
« Bénouville(ils ont tout de même attendu qu’il soit mort, c’est-à-dire 60 ans , pour l’accuser) »
faux et DIScourtois !
@olrik
Votre résumé totalement partagé ! Et je répète que la réponse est dans les archives du NKVD à la Loubianka. L’empilement de mensonges des Aubrac depuis 1945 est impressionnant. Tout est heureusement archivé et ressortira un jour ; c’est inévitable …Quant à Delpla, il y a bien longtemps qu’il utilise le vocabulaire d’un commissaire politique sans même le réaliser, dans un charabia illisible, qui relève d’un consternant amphigouri. La courtoisie aurait un rapport avec l’établissement de faits ??
je répète que la réponse est dans les archives du NKVD à la Loubianka. (…) Tout est heureusement archivé et ressortira un jour ; c’est inévitable
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Vous ne semblez pas saisir la nuance entre
-marteler et prouver;
-répéter et répondre.
Non seulement vous accordez à Courtois ce que vous refusez aux Aubrac (attendre la mort de quelqu’un pour le calomnier), mais Courtois est coupable de cette indécence, et les Aubrac non.
Bénouville meurt en 2001.
Je vous mets au défi de trouver à partir de cette date un propos sur lui de Lucie ou de Raymond Aubrac qui diffère de ce qu’ils disaient auparavant.
Si vous en êtes incapable, il va peut-être falloir songer à exprimer des regrets pour votre légèreté.
J’interviens après ce long débat un peu décousu entre Delpla et tous les autres. Je me permets de le recentrer sur le thème de l’écho en question : le meurtre de ces deux gendarmettes. Sur ce sujet, il est bien évident que nos positions et celles de Delpla sont totalement opposées, et qu’elles appartiennent même à des visions du monde incompatibles.
Pour Delpla, il est interdit de faire le moindre lien entre le meurtre et l’origine culturelle du meurtrier. Une telle constatation serait indigne, selon lui. Pourquoi, alors que la seule visite d’une prison suffit en un clin d’œil à démontrer un lien entre immigration et délinquance ? Eh bien parce que ce raisonnement aurait pour résultat de jeter la suspicion sur une catégorie collective, une fraction de l’humanité, seule entité digne d’être prise en considération, selon lui. D’où cette tirade apparemment sans rapport avec le sujet, sur les Etats qui « auraient dû se mettre en quatre, de 1933 à 1944, pour accueillir les Juifs indésirables en Allemagne. » Toujours la « reductio ad Hitlerum », n’est-ce pas ? Or tous les sociologues sont d’accord pour dire que l’attitude sociale, le civisme, le respect des règles, le dévouement, sont déterminés par l’héritage culturel que l’on porte en soi, et qui provient d’un passé souvent lointain, et que le fait d’être déraciné comme le sont les migrants les rend plus fragiles. Oui mais Delpla estime qu’il y a un devoir moral impérieux de changer tout cela : les hommes doivent d’abord être des hommes et non pas des héritiers. C’est pourquoi « c’est à chacun de punir ses ressortissants délinquants, et de se les garder ». Peu importe pour lui que ces « ressortissants » soient substantiellement différents dans leur culture des autres français, car les communautés humaines issues de la filiation appartiennent au passé. Il faut « investir dans l’éducation » des « ressortissants » ainsi définis afin de leur apprendre par le conditionnement éducatif à être des citoyens du monde. Et il poursuit : « la déchéance de nationalité est une infamie, même pas applicable. » Pourquoi une infamie ? Parce que selon sa grille de lecture la nationalité n’est pas un héritage mais un droit. Pourquoi même pas applicable ? Parce que ce Delpla, comme l’immense majorité de la caste au pouvoir, se figure que les murailles de papier que ses semblables ont édifiées depuis deux siècles sont infrangibles.
Mais il se trompe. Cette promesse universelle, qui date du XVIII° siècle, annonçant un monde nouveau ne sera pas tenue. Déjà sa grille de lecture des événements se craquelle, suscitant de plus en plus d’incrédulité comme, il y a trente ans celle de la langue de bois communiste. Elle ne se réalisera pas, et le tragique fait-divers de Collobrières n’ en est qu’un petit exemple. Sa nocivité peut cependant détruire des nations, la nôtre peut-être. Ne le laissons pas faire.
Bonjour.
je vais vous relire à loisir, mais dès à présent je puis dire qu’à première vue votre papier (qui, j’espère, ne dispensera pas qui de droit -et de devoir- d’argumenter enfin son point de vue sur les Aubrac, ou d’exprimer ses regrets) me semble juste, du moins en ce qui concerne le fond de notre désaccord.
Ce que je souhaiterais, c’est que vous nous indiquiez la marche à suivre, d’après vous, pour défaire ce que deux siècles ont fait.
Antiquus a remarquablement posé les termes du vrai débat de fond. C’est sur ce terrain que nous devons nous situer.
Il y a plus d’un demi-siècle, Thierry Maulnier écrivait déjà : « En face des problèmes actuels du monde, le culte de la nation ne constitue pas en luimême une réponse, mais un refuge, une effusion mystificatrice ou, pis encore, une redoutable diversion aux problèmes intérieurs ». Cette observation est aujourd’hui plus justes que jamais : le recours à la nation fonctionne toujours comme « diversion » ou comme paravent de l’égoïsme social.
A cet égard, le débat entre les partisans du droit du sang (jus sanguinis) et du droit du sol (jus solis) apparaît, sur bien des plans, comme l’exemple même du faux débat, non seulement parce que les premiers ne récusent pas le principe de la naturalisation (qu’ils veulent seulement rendre volontaire et non plus automatique) , et qu’en outre citoyenneté et nationalité ne sont pas nécessairement synonymes , mais aussi, parce que du point de vue de la perception subjective la catégorie des « immigrés » ne se superpose pas exactement à celle des « étrangers « .
La xénophobie, qui ne relève ni d’une idéologie ni d’une croyance
argumentée, mais d’un rejet en quelque sorte instinctif d’un Autre jugé à tort ou à raison menaçant, ne se laisse en effet pas arrêter par une éventuelle naturalisation. Elle s’exerce » au faciès », sans discrimination si l’on ose dire, envers tout individu considéré comme immigré, qu’il ait ou non acquis la nationalité française. Cela signifie que la nationalité, contrairement à ce que l’on pourrait croire, est un très mauvais « marqueur » de la xénophobie. Si, tous les étrangers vivant aujourd’hui en France se faisaient naturaliser français, il y a toute raison de penser que le niveau de xénophobie resterait le même. C’est précisément la raison pour laquelle les intéressés ne sont pas toujours pressés de se faire naturaliser (ils savent bien que cela ne suffira pas à résoudre leurs problèmes), tandis que ceux qui l’ont fait sont souvent saisis par la déception et le ressentiment.
Quant à la notion même d’intégration, elle reste éminemment équivoque.
Intégrer, certes, mais à quoi ? A la France « une et indivisible » que défendent »en commun jacobins et nationalistes ? A un mode de vie particulier ? (Mais en quoi consiste-t-il ?). A un espace juridique, marqué par l’idéologie des droits de l’homme ? A une sous-section du grand marché mondial ? A un système de protection sociale et de consommation ? A une société en voie d’effritement, où les relations sociales se ramènent à un pur jeu d’intérêts ? A une civilisation occidentale qui, partout où elle s’est répandue dans le monde, a entraîné l’érosion des identités collectives et l’acculturation des modes de vie différenciés ? Personne ne semble plus très bien savoir que répondre. Et pendant ce temps là, on voit s’installer une société à deux vitesses, où l’organisation verticale des inégalités, à base d’exploitation, cède la place à une organisation horizontale à base d’exclusion et de mise à l’écart, avec un fossé qui ne cesse de se creuser entre ceux qui ont accès à la consommation et aux technologies nouvelles et ceux qui, à cause du chômage ou pour tout autre motif, s’en trouvent inexorablement exclus.
C’est à la lumière d’un impératif de pluralité qu’il faut poser le problème de l’immigration. Il s’agit de réhabiliter la notion
traditionnelle de respect de l’étranger en recréant les conditions dans lesquelles elle peut s’exprimer, hors de toute perspective d’assimilation comme de rejet.
Il s’agit de refuser que soit ramenées à une norme unique les
activités culturelles, religieuses, artistiques, comportementales,
vestimentaires, voire sexuelles et alimentaires particulières. Il s’agit de créer les conditions d’une intégration dont le prix ne réside pas dans la suppression des différences, ni dans leur rejet hors de l’espace public, mais qui s’accompagne au contraire de la reconnaissance, à côté d’une loi commune qui ne saurait certes être contredite, de traditions coutumières enracinées
Il n’y a toutefois d’intégration dans la différence possible qu’à la condition que le peuple d’accueil se transforme lui-même et saisisse l’occasion de ce nouveau défi pour s’interroger sur son existence et sur son projet. Non seulement il ne saurait être question d’assimiler les immigrés dans le creuset de plus en plus réducteur où sont déjà venues se fondre les anciennes cultures régionales, mais c’est bien plutôt l’immigration qui devrait être l’occasion d’une réflexion en profondeur sur la dimension plurielle de l’identité française. Ce qui est grave, ce n’est pas que la société française devienne multiculturelle, c’est qu’elle devienne monoculturelle tout en devenant multiraciale Or, pour faire vivre les cultures, ni l’homogénéité raciale ni la multiracialité du pays n’ont elles mêmes de valeur en soi. Formuler ainsi la nature de ce qu’il faut préserver, c’est poser nettement que la question n’est pas seulement de savoir qui, à quelle “dose” et à quel rythme la France et l’Europe vont intégrer, mais comment penser dès maintenant l’identité française au pluriel. C’est dire qu’il faut dépasser l’identification de la citoyenneté à un Etat jacobin et à une République “une et indivisible”, et appeler à un travail de déconstruction et de refondation de la France, sans lequel est à l’oeuvre l’arasement des héritages culturels .
L’immigration conduit en effet à méditer sur les limites d’un modèle français d’Etat-nation qui, construit sur la ruine des langues, des cultures et des identités locales, en parfaite consonance avec un christianisme convertisseur et un occidentalisme déstructurant, n’a jamais su qu’intégrer les individus dans un espace de légalité formelle, sans rien proposer aux communautés désireuses de s’agréger comme telles à un ensemble plus vaste.
Il n’y a pas d’autre voie possible. C’est ça, ou « le Camp des Saints ».
Je vous mets au défi d’apporter la moindre preuve de la présence d’AUBRAC et de sa morue à Libé-Sud en 1940. Il s’agit d’une belle légende entièrement fabriquée par les adorateurs de Joseph STALINE.
Les AUBRAC n’ont jamais été des résistants, mais des tchékistes fanatiques et disciplinés. Ce sont des traîtres.
Bénouville meurt en 2001.
Je vous mets au défi de trouver à partir de cette date un propos sur lui de Lucie ou de Raymond Aubrac qui diffère de ce qu’ils disaient auparavant.
Si vous en êtes incapable, il va peut-être falloir songer à exprimer des regrets pour votre légèreté.
Écrit par : François Delpla | vendredi, 22 juin 2012
Répondre à ce commentaire
Je vous mets au défi d’apporter la moindre preuve de la présence d’AUBRAC et de sa morue à Libé-Sud en 1940. Il s’agit d’une belle légende entièrement fabriquée par les adorateurs de Joseph STALINE.
Les AUBRAC n’ont jamais été des résistants, mais des tchékistes fanatiques et disciplinés. Ce sont des traîtres.
Écrit par : olrik | vendredi, 22 juin 2012
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Je crois que nous devrons nous passer, et de l’information, et des regrets !
La soif de preuves semble décidément à sens unique.
Mais la « morue » m’inspire une autre question : que pense cette personne, si elle est royaliste, des insultes populaires contre Marie-Antoinette ? Y trouverait-elle une source d’inspiration ?
Alter, votre raisonnement me paraît logique, mais incomplet.
– D’abord parce que l’espace est fini et que les communautés telles que vous les concevez sont en concurrence. Voyez le Liban où les chrétiens reculent en nombre et en espace occupé ; les exemples abondent.
– Ensuite parce que certaines communautés peuvent être compatibles et d’autres non. Toutes les communautés ne sont donc pas interchangeables au regard de la pérennité de la France.
Cela dit et sans tendre la joue gauche à un malotru acculé, je lui réponds tout de même sur le défi qu’il a cru devoir lancer pour se dispenser de répondre au mien (qui était en fait le sien : il aurait dû se mettre en devoir tout seul d’illustrer et de prouver ce qu’il avançait).
Je n’ai pas de lumière particulières sur les origines de Libé-Sud (ou plutôt de la Dernière colonne, qui fut son appellation première), qui se perdent dans la nuit des récits rétrospectifs de quelques personnes et le vague d’une datation : automne 1940 disent-elles, dans un café de Clermont-Ferrand.
Ce qui est sûr et qui nous départage c’est
-que c’était bien avant le 22 juin 1941, donc sans rapport avec la rupture du pacte germano-soviétique.
-que Lucie Samuel était là dès le début, et ne tarda pas à embarquer son conjoint dans l’aventure.
-que ce que vous en avez dit procède d’une déduction à partir d’un préjugé (une étroite inféodation du couple à l’URSS, qui l’aurait rendu indifférent aux malheurs de la France).
Ajoutons que dès le début de la guerre d’Indochine, AUBRAC l’infâme, en bon fonctionnaire du NKVD, a été mis à la disposition du Viet-Minh et a servi d’agent personnel en métropole à Ho-Chi-Minh.
Si ce n’est pas de la trahison, François Delpla aura la bonté de nous expliquer ce que c’est.
quand arrêterez-vous de changer de sujet ? On dirait vraiment que mes réponses vous mettent dans le même état que si vous marchiez sur un sol électrifié !
Là-dessus aussi les mémoires d’Aubrac (à compléter aujourd’hui par le gros livre et les films de Pascal Convert) sont prolixes et incontestés : des relations personnelles avec Ho, qui se traduisent notamment par son hébergement en 1946 pendant les négociations de Fontainebleau et le parrainage de la dernière fille Aubrac née sur ces entrefaites (rien de secret ni de subversif !), pas d’engagement d’Aubrac dans le premier conflit indochinois et beaucoup plus tard, pendant la guerre américaine, un rôle de porteur de messages… à la demande des Américains !
Bon sang mais c’est bien sûr. AUBRAC ne peut pas avoir été un traître puisqu’il le dit lui-même dans ses mémoires ! Lui qui a toujours dit la vérité, et même plusieurs vérités sur l’affaire de Calluire. Et le Cirque Hipparque n’a pas besoin d’un clown, donc François Delpla ne peut pas faire l’affaire…!
Mon cher Antiquus, ce qui menace notre civilisation, c’est la lassitude. La perte d’énergie, la fatigue d’être soi. Le désir d’oubli de soi, non pour retrouver une innocence perdue, qui pourrait être la condition d’un nouveau départ, mais pour s’endormir plus aisément dans le nihilisme bruyant, le repli sur la sphère privée et le confort narcissique de la consommation.
Aujourd’hui notre plus grand ennemi c’est la « religion des droits de l’homme » qui se retrouve dans un néo-christianisme qui prétend réaliser ici-bas le veiux rève des prophètes de la Bible : l’arrêt de l’histoire.
Le mélange assez ridicule entre le débat de fond tel que l’a posé Antiquus et le cas des Aubrac – qui n’a pas grand chose à voir, pour ne pas dire rien, avec le sujet dont traitait la note qui a suscité tant de discussions, me paraît tout à fait nuisible à la qualité du dit débat. Ce mélange n’est pas sérieux.
Que doit-on retenir de ces commentaires?Une conclusion peut être?
Il faut bien admettre qu’Anatole n’a pas tort. Qu’est-ce que les Aubrac viennent faire ici ? Cette conversation est complètement décousue.
A Monsieur Delpla
Monsieur,
Un vieux proverbe arabe énonce qu’il y a deux choses que Dieu ne peut faire: changer une femme en homme et changer le passé. Donc si je vous disais que nous voulons effacer de l’Histoire le siècle des Lumières et la révolution française, ce ne serait guère sensé. De plus, et bien que j’abhorre l’un et l’autre, si je vous disais que j’en veux anéantir les conséquences actuelles, vous seriez en droit de sourire, car même avec tous nos amis, la tâche serait au dessus de nos forces.
En revanche, ce dont je suis sûr, c’est que l’Homme nouveau créé par la modernité rousseauiste et kantienne n’est et ne sera jamais qu’une illusion. Les victoires même qu’il affiche contre les forces de la tradition ne sont que des impostures, parce que s’il est vrai que la tradition ne subit que des déroutes, le but vers lequel tendent vos idées ne fait au contraire que s’éloigner. Alors que l’un de vos prophètes, Victor Hugo, disait que « dans un siècle, les prisons seront vides grâce à la multiplication des écoles », le nombre des illettrés réels explose (je le sais car je suis moi-même professeur), la modernité détruit l’environnement, la France est asservie aux usa, les prisons sont tellement insuffisantes par rapport à la délinquance que les peines ne sont plus appliquées, le pays est envahi par la misère du monde. De plus, alors que tous les libéraux du XIX° siècle, de Victor Cousin à Gambetta affirmaient que le monde marchait vers l’égalité des conditions, une récente étude économique expliquait que l’écart des revenus en Grande Bretagne était plus ouvert aujourd’hui qu’au XVIII° siècle.
Pour conclure, je ne suis pas sûr de gagner, et je combats par satisfaction du devoir, mais ce dont je suis sûr, c’est que vos espoirs seront déçus à mesure de votre sincérité.
J’ajouterais que la nation n’est qu’une forme de politique parmi d’autres. Et c’est une forme spécifiquement moderne.
Pas plus la résistance gauloise contre César que celle d’Arminius contre les légions de Varus ne relèvent à notre sens du « nationalisme ».L’usage du mot « nation », rapporté à l’Antiquité ou à l’Ancien Régime, relève en grande partie d’un anachronisme. Au Moyen Age, la « nation » a un sens culturel ou ethnique, mais nullement politique.
Au sens politique, la nation n’apparaît effectivement qu’au XVIIIe siècle, et c’est pour s’opposer au roi. Les » patriotes » sont alors ceux qui pensent que la nation, non le roi, incarne l’unité du pays, c’est-à-dire que la nation existe indépendamment du royaume. La
nation réunit ceux qui pensent politiquement et philosophiquement la même chose.
La nation est donc d’abord perçue comme le peuple souverain, puis comme les populations reconnaissant l’autorité d’un même Etat, peuplant le même territoire et se reconnaissant comme membres d’un même unité politique, et enfin comme cette unité politique elle-même. On lira, à l’art. 3 de la Déclaration des droits de l’homme : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation ».
François Delpla se demande : « Ce que je souhaiterais, c’est que vous nous indiquiez la marche à suivre, d’après vous, pour défaire ce que deux siècles ont fait. »
Commençons par créer les conditions politiques permettant le retour du roi. Ce serait déjà un bon début.