Lu sur le Blog de Patrice de Plunkett, note du mardi 26 juin 2012 :
Pourquoi Nicole Bricq a été évincée :
La sarkozysation de Hollande n’aura pas traîné. D’abord il y a eu l’atlantisme : « OTAN-USA, Hollande au garde-à vous » (ici note du 22/05). Ensuite il y eu le cas Twitterweiler : « le people annexe la politique » (13/06). Maintenant voilà « l’environnement ça commence à bien faire » : l’Elysée évinçant Nicole Bricq du ministère de l’Ecologie, sur injonction des pétroliers.
Que reprochait-on à Mme Bricq ? Sa volonté de faire ce que NKM faisait semblant de vouloir : moderniser le code minier, pour répondre au saccage de l’environnement par les pétroliers et autres extracteurs de gaz de schiste. Le 14 juin, Mme Bricq avait suspendu les forages du groupe Shell au large de la Guyane, dans des fonds océaniques riches en biodiversité. Fureur de Shell ! Fureur en écho de Mme Taubira qui ne veut faire aucune peine aux pétroliers, même si ça n’a rien à voir avec le ministère de la Justice ! D’où fureur de Hollande (qui a peur des cris) : Mme Bricq est mutée ; le ministère de l’Ecologie est rétrogradé au dixième rang et l’on on y met Mme Batho, dont le PS est le métier et qui ne veut faire de peine à personne ; les autorisations de forage sont rétablies.
Pour la première fois de sa vie, Cécile Duflot n’a pas ouvert la bouche. Les Verts sont un autre PRG : une annexe du PS, coupée de tout sauf du carriérisme électoral.
Nicole Bricq a été évincée parce qu’elle prenait son travail au sérieux. Elle annonçait une conférence environnementale pour juillet. Et un grand débat sur l’énergie en octobre : le débat que Hollande avait pourtant promis durant sa campagne… Pire que tout, Mme Bricq s’opposait aux permis d’extraire le gaz de schiste sur le territoire de l’Hexagone : dossier sur lequel Hollande va probablement céder, comme Sarkozy s’apprêtait à le faire.
Mme Bricq voulait que le code minier oblige à «informer les populations, mener des enquêtes publiques, contraindre à des exploitations plus soucieuses de l’environnement et veiller aux retombées locales » (Libération 23/06) : c’est ce que ne veulent pas les gouvernements libéraux, qu’ils soient de gauche ou de droite. La crise mondiale leur fournit un prétexte rêvé… Crise déchaînée par le libéralisme, d’ailleurs, mais c’est un autre aspect du problème.
Quant au compagnon de Mme Trierweiler, il cherche à devenir le champion de « l’indépendance énergétique française ». il n’a pas entendu parler du pic de pétrole.
Merci de tenter de rétablir la vérité, mais il faudra faire plus de bruit encore et encore si on veut que tout le monde entende cette vérité!
Marie
Nous allons voir ce que vont faire « les verts » pour le sol français.
On peut déjà les surnommer les « verts de gris »:adieu,veaux,
vaches,cochons;bonjour la pollution chimique dévastatrice,le
blablabla du développement durable appuyé par les médias.Oui,
nous devons nous faire entendre,nous les gens qui protégeons
nos régions comme nous le voyons dans les émissions comme
« des racines et des ailes », »nos plus beaux villages » de Stéphane
Bern.Les maires sont souvent interpellés.A leur tour d’interpeller
les nouveaux députés au delà des clivages politiques qui nous
empoisonnent la vie.Ensemble c’est possible.Bien à vous tous.
Les Verts n’ont jamais été écologistes. Ce sont des anarchistes haineux, bourgeois petits ou grands.
Dans les conseils régionaux où ils ont des élus, ils n’ont jamais rien fait, sinon se battre comme des chiens pour les voitures de fonction, les bureaux avec secrétaire, les indemnités et avantages divers.
Bien d’accord avec olrik…..