Voici un point de vue reçu, récemment, dans les commentaires, sur l’album BAINVILLE que nous venons de mettre en ligne (pour le visionner, cliquez sur la photo).
Nous le publions en note, non pas parce qu’il est flatteur pour lafautearousseau, mais parce qu’en effet, il nous paraît utile de faire connaître cet album BAINVILLE, qu’il puisse servir à tous, qu’il soit diffusé et repris sur les sites et blogs amis ou, simplement, intéressés par la pensée et l’œuvre de Jacques Bainville et, au delà, par le grand héritage de l’Action Française, pris non dans ses accidents aujourd’hui historiques mais dans son essentiel pérenne.
« En général, je ne suis pas un « enthousiaste » des « albums », du moins dans le cadre de l’objet avant tout politique de ce blog. Par définition, ils nous ramènent nécessairement vers un certain passé, quel qu’en soit le sujet. Or, selon moi, quelles que soient les vertus de la « Mémoire », nous ne sommes pas un « mémorial ». Ceux qui, comme moi, se rattachent, dans son essentiel, à l’héritage de l’Action française, savent que – sans ignorer l’Histoire, parce qu’elle peut servir notre aujourd’hui et notre futur – notre vraie mission consiste, avant tout, , à scruter l’actualité, en France et dans le monde, à y discerner, sous l’écume chaotique et frelatée des informations du jour, les évolutions profondes et les « tendances lourdes », pour actualiser et refonder sans cesse notre politique royaliste. Accorder trop de temps, trop d’espace à des « albums » ne nous en détournerait-il pas ?
Pourtant, comme ce fut déjà le cas pour l’album Mistral, je sors enthousiaste d’une lecture attentive de cet album Bainville. Merveille d‘intelligence de ce grand esprit : sa personnalité, sa vie, son œuvre. Et, par delà Bainville lui-même, merveille d’érudition et d’intelligence de ce que l’Action française fut vraiment. Et de ce qu’elle nous laisse d’essentiel et de pérenne pour aujourd’hui, Il faut en féliciter et surtout en remercier l’auteur, car qui, dans la mouvance qui est la nôtre, a-t-il le courage et la capacité de réaliser, de mettre à la disposition de tous, pareil grand travail ? Il servira surtout, me semble-t-il, aux jeunes-gens qui s’intéresseront vraiment à l’Action française et ne se contenteront pas des simplismes, ou même des sottises, que des aînés inconséquents leur ont souvent enseignées à son propos. Sur lafautearousseau, mais, bien-sur, pas seulement, ils trouveront cet aliment, cette « intelligence » de l’Action française qu’il faut avoir pour y engager sa vie… Et ils puiseront, dans l’œuvre de Bainville des trésors de sagesse, de lucidité et d’expérience qui leur seront bien utiles, en ce temps-ci.
Je ne suis pas sûr que ce qui est anecdotique dans cet album ait le même intérêt. Bainville, à l’inverse de Maurras, ne se raconte pas. Il ne dit rien de sa naissance, de son enfance, de sa jeunesse. Dans son œuvre, il n’est jamais le sujet. Même son Journal traite d’Histoire, de diplomatie, d’économie, de littérature ou de finance, jamais de lui-même. Ce qu’en dit cet album éclairera néanmoins sur qui fut Bainville. Et sur l’essentiel, c’est-à-dire ce qu’il a pensé et ce qu’il a fait, l’album dit tout. On s’incline. Bravo ! »
Michel MICHEL sur Société ▬ Quand le consentement devient…
“Ce texte admirable montre comment l’idéologie du contrat s’applique de façon surréaliste dans des domaines où…”