Nous achevons aujourd’hui la publication des réflexions de Jean-François Mattéi sur l’école et l’enseignement. Vu la longueur et la densité du texte, nous l’avons, en effet, scindé en cinq parties, mises en lignes ces derniers jours. Pour un sujet de cette importance, ainsi a-t-on pu, tout à son aise, suivre la démonstrration de Jean-Françosi Mattéi, et y réfléchir posément.
Cependant, il est évidemment indispensable de disposer aussi du texte en son entier, et c’est pourquoi nous avions annoncé qu’il constituerait, sitôt sa publication achevée, notre 33ème PDF (le second formé à partir des réflexions de Jean-François Mattéi). Voilà donc qui est fait :
Les PDF se trouvent sur la colonne de gauche de la Page d’accueil du Blog, en dessous des rubriques « Contactez-nous », « Liens » et « Catégories » : bonne(s) lecture(s) !….
En complément de cette très pertinente étude de Jean-François Mattéi, permettez moi de citer le romancier G.Dantec : « A force de pédagogies globales et de déconstructivisme délirant, le système néo-bourgeois et social-démocrate hérité de 68 a tou bonnement défait l’édifice forgé par quinze siècles de tradition (depuis Saint Augustin), appliquant la méthode de la tabula rasa des « expérimentateurs »aux prédicats marxistes, ne livarnt aux jeunes âmes en quête d’un destin que la sinsitre notion de « compétences », plus la moindre dose d’authentique littérature ou de philosophie, pas même contemporaine, une pauvreté positiviste et socialisante affirmée comme seul horizon possible, produisantdepuis environ vingt-cinq ans une succession de générations pratiquement analphabètes à qui l’on fait croire que la libre expression de soi était la base de toute culture, alors qu’elle ne peut être que son aboutissement le plus haut et le plus rare ».
En cette rentrée de l’ »ednat», rappeler ce remarquable travail du professeur Mattei. Il n’y a pas une ligne à changer dans cet effroyable bilan. Pour preuve la une et les trois pages de ce très politiquement correctement couché quotidien La Croix, du 1er Septembre «Pourquoi faut il refonder l’école primaire ? ». Et sans limite à l’outrance « L’école de 1930 n’était pas meilleure ». Un historien sous produit de notre université, Antoine Prost, se répand en observations fulgurantes «Savoir lire a changé de sens. Jadis on savait lire quand on était capable de lire un texte à haute voix, avec les intonations qui montraient qu’on l’avait compris. Aujourd’hui, aux yeux d’un professeur de sixième, un élève sait lire lorsqu’il est capable de prélever dans un texte les informations importantes ». C’est à ce type de sinistre abruti que l’on confie nos enfants et petits enfants. Et pour ne pas être en retard d’une puissante réflexion, toujours ce raisonnement spécieux « l’école doit s’adapter à la société » …