Impayable, le groupe PCF-parti de Gauche du Conseil de Paris, qui a déclaré “orienté idéologiquement” le Métronome de Lorant Deutsch, et veut que la Ville de Paris cesse d’en faire la promotion.
Droit dans ses bottes, Alexis Corbière déclare :
“Or il y a un problème majeur”, (ce livre) “contient de très nombreuses erreurs, affabulations et inventions historiques”… “il propose une vision orientée répondant à une lecture idéologique assumée, pétrie de convictions religieuses de l’auteur… qui ne se cache pas d’être hostile à la République, particulièrement à la Révolution française et se dit nostalgique de la monarchie”. Horreur, enfer et damnation !…. Encore un qui, comme dirait une autre impayable, NKM, voudrait, même si c’est à sa manière, toute différente, « faire gagner Charles Maurras » ? Mais il en sort donc de partout, des royalistes de toutes tendances, en cette époque où l’on ne célèbre même plus Jean-Jacques Rousseau…..
“C’est très inquiétant que la Ville ait abondé dans la « pipolisation » culturelle et qu’elle soutienne un ouvrage contestable qui dénigre la Révolution et la Commune”, a déclaré pour sa part Danielle Simonnet, conseillère PG lors d’une conférence de presse de pré-Conseil.
En somme, la guerre est déclarée : les fossiles, mammouths et autres diplodocus révolutionnaires, qui croient encore que l’on peut empêcher la vérité de sortir du puits, à la fin des fins, veulent faire taire Lorant Deutsch. Et, pour cela, qu’on l’asphyxie, avec la bonne vieille pratique, si éprouvée, de la conspiration du silence. Mais la roue a tourné, le mur de Berlin est tombé, l’URSS est morte et le marxisme-léninisme avec. Il n’y a qu’eux qui ne s’en sont pas encore rendu compte !
Ils se couvrent de ridicule, et rament à contre-courant, en tentant d’empêcher un jeune et talentueux Lorant Deutsch d’enthousiasmer les foules avec la vérité historique. Leurs actes sont comme leur pensée : d’arrière-garde, dépassée, périmée, obsolète…. Leur avenir est derrière eux, et il est atroce : ils n’ont ni el courage ni la lucidité de le reconnaître. La seule chsoe qu’ils souhaitent, c’est qu’on ne vienne pas pas interrompre leur douillet ronronnement idéologique, leur douillette installation dans le Système duquel ils vivent grassement….
Et voilà qu’arrive le grand méchant loup Lorant Deutsch ! Et qu’il met les pieds dans le plat ! Et qu’il vend à deux millions d’exempalires ! C’est insupportable : il dénigre la Révolution et la Commune ? Une guillotine, vite, ou un goulag !… Comme au bon vieux temps.
Sauf que leur bon vieux temps, heureusement, n’existe plus….
Il siérait de vous relire, et surtout d’argumenter, sur un sujet historique, historiquement : quelles affirmations de LD sont contestées ? Sont-elles contestables ?
Sinon, la comtesse table, et voilà tout.
Les erreurs historiques sont nombreuses dans la « mémoire collective », mémoire pleine de mensonges. On peut comprendre « le choc » de ce groupe PC qui découvre avec horreur le vrai visage de Winston Smith !
Il est tout autant inadmissible que révoltant que les avortons d’une des deux idéologies les plus meurtrières du XXème siècle, puissent encore s’autoriser à porter un jugement sur une œuvre. Ces mêmes sectateurs craignent pour l’éducation nationale? Qu’ils se rassurent puisque leur clique occupe cette fonction depuis Langevin – Wallon en 1945. Et ils ont encore de beaux jours devant eux à en juger par les programmes totalement déjantés imposés aux enfants …
@ JLF : vous utilisez les méthodes que vous prétendez combattre. Rien à faire du pedigree de qui parle, ou alors vous vous exposez à ce qu’on rappelle tel édito anti-juif de Maurras en pleines rafles nazies pour disqualifier tout le présent site.
Tout ce qui est à discuter, ce sont les griefs de cette motion du Front de gauche contre Lorant Deutsch, ou plutôt contre telle ou telle de ses affimations : sont-ils pertinents, ou non ?
Ils pourraient aussi attaquer france télévision pour avoir diffusé
sur la 2 « secrets d’histoire »sur Louis XIV et Versailles avec 21%
d’audience:Stupéfaction chez les imbéciles!!
Pas de remise en question chez les gauchos: »Les cons ont une particularité,ils n’ont pas de mémoire… »réplique savoureuse d’un cinéaste émérite.Accroche toi,Lorant,même les républicains
malgré eux(il y en a plus que l’on croit),ont aimé ton travail de mémoire.Bonne journée à tous.
Non, François Delpla. Vous manquez de cette rigueur que vous réclamez des autres car vous vous obstinez à relever l’antisémitisme de Maurras alors que vous n’avez rien répondu de sérieux sur celui de la quasi totalité des « philosophes » des « Lumières » et de tant d’autres auteurs, contemporains ou non d’Hitler. à qui le leur n’est pas communément reproché.
Voltaire doit-il rester au Panthéon ? Napoléon aux Invalides ? Répondez que diable !
@FD
Vous assumez très bien d’être parmi la poignée d’idéologues totalitaires qui prétendent écrire l’Histoire de France. Avec la dialectique de pacotille qui caractérise ce genre de procureur. L’un des principaux drames du féroce XXème siècle (l’expression est de Robert Conquest) est qu’un des totalitarismes a été jugé, et le jugement prétend faire jurisprudence, et pas l’autre. Malgré son antériorité et un bilan qui aurait dû le mettre au ban des nations pour l’éternité. Qu’il y ait encore quelques suppôts, hélas en France, montre assez le degré de fossilisation de notre beau pays.
Je réponds
-que là n’est pas la question;
-que sur cette question, il est difficile de reprocher à Voltaire ou Bonaparte de n’avoir point vu venir la Shoah, tandis que Maurras en était, sous l’Occupation, le contemporain muet;
-que je ne dis pas du tout cela pour l’accabler, mais pour accabler votre acrobatique rapprochement.
on aura compris que ma réponse précédente était pour ELEC33.
@ JLF : votre façon d’argumenter contre la personne, sans un mot sur ce qu’elle écrit, confirme entièrement mon diagnostic.
Je vous prie, mon jeune Delpla, de cesser immédiatement de vous faire le porte-parole du NKVD. Votre négationnisme devient insupportable.
« mon jeune Delpla »
seriez-vous centenaire ?
Que la droite conservatrice soit ou non au pouvoir, que la gauche
n’en finisse plus de se décomposer et de se renier, ne modifie en rien le fait : dans le domaine des idées, la pensée de droite est présumée par nature sulfureuse ou coupable, tandis que la pensée de gauche, ou ce qu’il en reste, continue à bénéficier d’une sympathie de principe d’autant plus large qu’elle a aujourd’hui perdu toute charge révolutionnaire.
Le postulat implicite est que seule la gauche est fréquentable, et qu’étant seule fréquentable, il n’y a qu’elle qui peut conférer les onctions nécessaires, les brevets de droits de l’homme et les certificats de bonne ou de mauvaise conduite.
Ce déséquilibre est perceptible sur tous les plans. Seul un intellectuel de gauche, par exemple, a le droit de changer : on admettra, dans la minute même, qu’il est désormais ce qu’il dit être. Un intellectuel de droite qui affirme avoir évolué est au contraire toujours présumé menteur ; on ne cessera donc de lui renvoyer à la tête les positions qu’il déclare avoir abandonnées.
Un passé d’extrême gauche est un excellent passeport pour
l’édition, voire pour les cabinets ministériels – et tout le monde sait que l’Amicale des anciens adorateurs de Staline est aujourd’hui le parti le plus puissant de Paris. Un passé d’extrême droite, en revanche, est un handicap à vie.
Alors je ne perdrai plus mon temps à vous persuader de ce que vous ne voulez pas entendre, mais je préciserai ceci:
La situation faite aujourd’hui à Maurras est incontestablement une injustice, parmi bien d’autres, en même temps que la poursuite d’une vieille guerre civile (le passé qu’on s’ingénie à empêcher de passer). J’ajouterai qu’elle est aussi un témoignage, là aussi parmi bien d’autres, de l’extraordinaire inculture politique et de l’extrême médiocrité intellectuelle de ceux qui le condamnent sur des on-dit, tout en étant incapables d’apprécier, fût-ce de façon critique la place qu’il occupe dans l’histoire des idées.
@ Baphomet | lundi, 09 juillet 2012
Je ne perdrai pas de temps à critiquer votre analyse, qui ne répond en rien à ce que j’ai posté.
N’avez-vous donc rien à dire sur les critiques faites au livre de Lorant Deutsch ?
Je ne suis pas coutumier des « arguments contre la personne » et m’en tiendrai donc au débat d’idées.
Je note, tout d’abord, que vous semblez admettre l’antisémitisme, lorsqu’il n’est pas « contemporain » de la Shoah. Vous écrivez, curieusement : » il est difficile de reprocher à Voltaire ou Bonaparte de n’avoir point vu venir la Shoah ». C’est évident. Mais là, pour le coup, ce n’est pas la question. La question est : peut-on ou non leur reprocher leur antisémitisme ? Vous l’esquivez.
Si l’antisémitisme n’est critiquable que s’il implique la Shoah, Maurras est évidemment hors de cause. Au reste, l’Action française, Maurras, Bainville et Daudet, ont été parmi les premiers à mettre en garde contre la montée de l’hitlérisme. Il est vrai que c’était en tant que péril pour la France et non spécifiquement pour les Juifs. Mais qui s’en préoccupait sérieusement en 1939 ou 1940, parmi les grands dirigeants du monde ?
De la Shoah, Maurras aurait été, « sous l’Occupation, le contemporain muet ». Mais Cher Monsieur, à ce moment-là, ni De Gaulle, ni Churchill, ni Roosevelt, ni, bien-sûr, Staline ne s’en sont montrés très préoccupés, c’est le moins que l’on puisse dire. Et on peut le comprendre : la grande guerre en cours mobilisait toutes les énergies.
Reste qu’au fond, Maurras n’est pas vraiment, si contestable que cela puisse vous paraître, le contemporain d’Hitler. Ni par la chronologie, ni, surtout, par sa formation. Lorsque naît Hitler, Maurras est déjà un homme dont la pensée est formée. Il professe l’antisémitisme de son temps, comme nombre de ses contemporains, lequel s’apparente davantage à celui de Voltaire qu’à celui d’Adolf Hitler. Quand Hitler commence à être connu de quelques uns, en Allemagne, disons : lorsque Mein Kampf est vraiment diffusé, c’est à dire à partir de 1930, Maurras a déjà plus de 60 ans. Sa pensée, son action, ses prises de position, y compris s’agissant des Juifs, sont déterminés, connus, de longue date. De par sa formation, Maurras appartient encore au monde issu du XIXème siècle. Hitler est typiquement du XXème.
Vous dites ne pas vouloir accabler Maurras mais, plutôt, mes « accrobatiques rapprochements ». J’en prends acte avec plaisir, même si je consiudère que ce sont vos dissociations qui le sont, car je pense que, antisémitisme ou non, son oeuvre et sa pensée peuvent être utiles à ceux qui réfléchissent à l’avenir de notre pays et, même, de notre civilisation. On ne peut en traiter à la légère.
@ ELEC33 | lundi, 09 juillet 2012
merci de relever le niveau… même si vous ne revenez guère vers le sujet !
Voltaire a dit aussi, je crois, des choses pas intelligentes sur les Africains. Je ne suis pas partisan de le cacher. De même que, chez Montaigne, l’absolution de la guerre au motif que la mort au combat est moins douloureuse qu’une agonie de vieillard dans un lit ! Ou l’apologie de la torture judiciaire par Diderot, etc.
Reste que les droits de l’homme ont été un progrès et que surtout on ne voit pas bien ce qu’il y aurait d’autre à faire aujourd’hui que de les instaurer partout.
Quant à Maurras, s’il est vrai que son antisémitisme n’était nullement exterminateur, il l’est aussi que quand l’extermination a été préparée en France par un statut en octobre 1940 il était à fond pour, et quand elle a commencé pour de bon fin 41-début 42, alors que l’AF paraissait librement en zone sud, elle (l’extermination) a tiré un parti habile de l’antisémitisme made in France.
Donc, quand vous parlez du « silence » d’autres personnalités, il serait juste de rappeler qu’elles n’avaient pas, elles, sonné la charge contre les « métèques » ni proclamé que Blum était à fusiller dans le dos.
En d’autres termes, Voltaire et Bonaparte étaient ce qu’ils étaient, mais ne s’exprimaient pas dans un espace fréquenté également par les SS.
Mon cher François Delpla, c’est vous qui, une fois de plus évoquez Maurras en nous menaçant de « révéler » un édito anti-juif en « pleines rafles nazies ». En conséquence, souffrez que l’on vous réponde. Vous développez vos arguments selon un procédé qui a pris au cours de ces dernières années une extension d’autant plus grande que l’éloignement historique permet, dans une optique de propagande, de donner aux mots une plasticité proportionnelle à leur degré d’indétermination.
Ces mots, n’étant plus définis, sont arbitrairement posés comme synonymes. Ne désignant plus rien de particulier, ils peuvent être rapportés à peu près à n’importe quoi, l’absence de rigueur intellectuelle et l’inculture faisant le reste. Des termes génériques comme « nationalisme », « racisme », « antisémitisme « , « fascisme », » nazisme », »extrême droite », qui renvoyaient à l’origine à des réalités bien distinctes, en viennent ainsi à former un lexique de mots interchangeables.
La méthode employée est celle du chef de gare : on rattache le wagon « royaliste » au wagon « droite », puis au wagon « extrême droite », le wagon « extrême droite » au wagon » fascisme », on y adjoint le wagon « nazisme » tiré par la locomotive « Shoah ».
Il s’agit, en d’autres termes, de faire croire que le » fascisme »
est toujours là, afin de pouvoir étendre le discrédit qui s’attache à lui à toutes les formes de pensée qui dérangent et en particulier la pensée de Charles Maurras.
On l’aura compris, toutes ces contorsions ridicules s’ordonnent autour d’un seul et même thème : le devoir de « lecture militante », qui est très exactement le type de lecture que recommandait le nazisme, auquel rien n’était plus étranger que la prise en considération du seul talent. » Vouloir juger une oeuvre selon
des critères sociaux qui lui sont extérieurs, écrit Jean-Marie Rouart (L’écrivain métamorphosé), ne peut que conduire à en trahir le sens véritable. A fortiori quand l’oeuvre n’est pas récente, car on veut à tout prix la juger sur l’aune de critères actuels, ce qui constitue une incohérence chronologique (…) Seul le talent doit être pris en compte et il faut à tout prix éviter de tomber dans cette confusion entre la littérature et la morale. Ignorer cette précaution élémentaire conduit tout droit à la dérive américaine du politically correct : la critique littéraire se transforme en une sorte de tribunal civique qui porte au pinacle des écrivains médiocres au nom de la conformité de leurs idées ».
De quoi tomber de sa chaise.
Mais si le bouquin de M. Deutsch gratte à ce point ces messieurs, c’est que le travail indispensable de démystification de la Révolution et de la république porte ses fruits. Bien bien bien.
Dans un train pour le Kazakhstan, Alexis Corbière. Assez de ces imbéciles.
Je parlais de votre jeunesse d’esprit, et non pas de la vieillesse de vos idées, encore moins de l’âge de vos artères.
Jusques à quand, mon vieux Delpla, colporteras-tu ces archaïques bouthéons soviétiformes ?
A la lecture de votre dernier commentaire, je constate mon désaccord avec vous sur presque tout; sur le particulier comme sur le général, comme sur le fond. Faut-il donc continuer la discussion, réciproquement en pure perte ? J’en doute.
Pour terminer, en ce qui me concerne, j’énumère, en vrac, sans grand développement, les quelques exemples suivants :
1. La guerre n’appelle aucune absolution. Et Montaigne a assez de bon sens pour ne pas prétendre à la lui donner. Elle est l’une des grandes fatalités de l’Histoire des hommes, qui est évidemment tragique et qui, bien-sûr, n’est pas « finie ». C’est, d’ailleurs, ce que Giraudoux a montré, dans La Guerre de Troie, avec la suprême élégance de pensée et d’expression qui le caractérise. Les « droits de l’homme » n’y changent absolument rien.
2. Les « droits de l’homme », outre que, historiquement, ceux de 1789 sont surtout écrits pour consacrer la rupture de la France avec elle-même, sont-ils, dans les faits, un « progrès » ? Vous voulez les « instaurer partout ». Au mépris, d’ailleurs, des peuples et des traditions qui n’en ont que faire. Sans traiter du ou des concepts qu’ils recouvrent, je constate surtout que ce qui s’est instauré, en pratique, dans le monde, c’est le règne exclusif de l’Argent, la financiarisation de presque tout, la réduction de la société au mercantilisme le plus bas – tous règnes que vos « droits » ne gênent pas du tout. Montaigne dit aussi que « les idées super célestes conduisent aux mœurs souterraines ». Je crois que nous en sommes là, comme, d’ailleurs, Maurras l’avait prévu et décrit, dans son dernier chapitre de l’Avenir de l’Intelligence. (Et ceci me paraît compter bien davantage que les querelles qu’on peut lui chercher, notamment sur son action des années de guerre ; guerre perdue par le régime que vous défendez, en tout cas pas par lui).
3. On peut réprouver le statut des Juifs d’octobre 1940; en aucun cas il ne prépare leur extermination. Cette proposition est, en soi, incorrecte.
4. Depuis le début de vos interventions sur ce sujet, vous faites allusion aux articles – qui lui furent reprochés pendant son procès – où Maurras nommait des Juifs, ou des familles juives, en mentionnant la région où ils se trouvaient, ce qui aurait permis aux Allemands de les arrêter et de les exécuter. (Essentiellement, vous le savez bien, il s’agit de la famille Worms). J’avoue que je n’ai jamais trop cru que les Allemands attendaient l’article de Maurras, qu’ils avaient besoin de lui, pour savoir où ces familles résidaient…. Sur cette période troublée, où quel que soit le camp des uns et des autres, les amitiés d’avant-guerre ne s’étaient pas éteintes après guerre (voir Mitterrand et Bousquet ; Bénouville et ses amitiés à l’Action française), les jugements moralisateurs et stigmatisants ne sont pas admissibles. C’est, en gros ce que Mitterrand avait expliqué au jeune Attali qui s’indignait d’avoir été par lui convié à déjeuner avec Frenay, Bénouville, quelques autres et … Bousquet. L’on traîne, à gauche et à l’extrême gauche de si grands boulets, que l’on aurait toutes les raisons de laisser en paix la mémoire et, surtout, la pensée et l’œuvre de Charles MAURRAS.
Sur tous ces points, je pense à l’inverse de vous.
Deux remarques :
-relisez : je n’ai introduit Maurras, et son antisémitisme scabreusement réaffirmé dans un contexte génocidaire, que dans le pédagogique souci de faire réfléchir l’auteur du billet sur les défauts de sa présentation de la motion FDG au conseil municipal de Paris contre Deutsch;
-relisez encore : quelqu’un a-t-il abordé si peu que ce soit le contenu précis des griefs pour essayer de démontrer que LD avait raison, et ses détracteurs tort, sur l’un au moins des points en litige ?
Même si cela n’a que peu d’intérêt, Delpla nous déroule toute la technique de l’accusateur public au comité central du PC. Sur ce billet je compte ses 8 posts qui ne comparent absolument rien entre le travail de Deutsch et l’accusation du FDG (nouveau nom des cocos ?), à laquelle je me refuse de donner la moindre publicité. C’est exactement la critique que Delpla met en musique pour grincer contre les commentaires. Il s’agit en réalité pour lui de parvenir assez vite à incriminer Maurras, et indirectement ce site. Sans reculer devant tous les arguments les plus éculés, comme l’idée que le génocide dans 6 camps d’extermination aurait été connu de la France occupée. Cet acharnement mis en place contre notre pays depuis 3 décennies, est heureusement en train de faire long feu.
« l’accusation du FDG (…), à laquelle je me refuse de donner la moindre publicité. »
dommage : la discussion sur les points d’histoire en litige ne pourra même pas commencer.
« Delpla nous déroule toute la technique de l’accusateur public au comité central ».
Tout ce qui est excessif est insignifiant !
Mon cher Delpla, ne nous prenez pas pour des imbéciles en essayant de nous faire croire que le FDG se bat pour la vérité historique. Il n’en ont rien à faire.
Dans cette optique, le contenu des textes publiés n’a aucune
importance. On les lit « en creux », « entre les lignes », pour leur faire « avouer » qu’ils sont ce que l’on a par avance décidés qu’ils doivent être. Concernant nombre d’ouvrages qui paraissent actuellement, chacun sait bien d’ailleurs que la dernière chose qu’on prend en considération désormais est leur contenu. L’essentiel n’est plus ce que disent les livres, mais ce qu’on dit de ceux qui les écrivent. Les textes sont donc disqualifiés, non en raison de ce qu’on y trouve, mais en raison de ce qu’on n’y trouve pas, mais qu’on feint d’y trouver.
Comme le Diable, le Mal est d’autant plus pernicieux qu’on ne le voit pas – et que sa suprême ruse est de faire croire qu’il n’existe pas. Parallèlement, on s’interroge sur le « contexte ». Sur les relations des auteurs, sur leurs lectures, leurs références, leurs déplacements. La thématique maccarthyste de la « culpabilité par association » permet des présomptions de proximité, de contiguïté sociologique, relationnelle, psychologique. La copule « proche de », qui ne veut rien dire, permet de tout laisser entendre, y compris que rien ne différencie X de Y s’ils sont « proches » l’un de l’autre.
Tout peut dès lors être pris en compte, tout, absolument tout. Sauf les textes eux-mêmes.
@ Thulé : non, non et non !
nous nous trahissons en tant qu’humains dotés de la pensée et de la parole si nous ne sommes pas capables, lorsqu’un livre est sur la sellette, d’en examiner posément les points contestés et si nous passons directement à la dénonciation des intentions malignes des uns ou des autres.
En théorie vous avez raison, il faut juger les gens sur ce qu’ils font plutôt que sur ce qu’ils sont. Mais regardez autour de vous et cessez de faire de l’angélisme.
Que des cocos donnent des leçons de Vérité historique est en soi très comique !
Maintenant messieurs les censeurs, je vous invite également à brûler l’excellent ouvrage du grand Victor Hugo, j’ai nommé « 1793 »,qui est une oeuvre truffée de mensonges historiques. A commencer par le lieu, puisqu’il situe sa grande insurrection royaliste en Bretagne, alors que nous savons que le plus grand soulévement a eu lieu dans le Choletais,ensuite, à longueur de livre, le grand écrivain parle de villages rasés et de population massacrée au nom du Roi, alors que nous savons également que les colonnes infernales, auteurs de ces crimes étaient républicaines, et qu’il n’y a eu aucune chasse systématique et organisée des populations civiles républicaines dans les terrtoires insurgés de l’Ouest.
Pour mettre à plat
Ce bon vieux Delpla
Il ne faut p(l)as
Etre raplapla !
Es-tu sensible, mon bon François, au souffle quasi-hugolien qui traverse ces quatre vers de la meilleure facture ?
Ce n’est pas encore de la haute civilisation, mais c’est moins sauvage et barbare que tes interventions précédentes.
Et comme disait ma grand-mère, il faut se contenter de ce qu’on a.