Ah, qu’il est dûr d’être « un président normal » (?) lorsqu’on est affligé d’une compagne et d’un fiston qui se permettent des irruptions dans l’actualité, on se demande bien au nom de qui ou de quoi, à défaut de se demander au nom de quelle légitimité, dont ils sont, de toute évidence, totalement dépourvus…
Il n’aura pas fallu bien longtemps au « président normal » pour être gêné par sa compagne, puis par fiston, comme le fut son prédécesseur honni, contre lequel fut justement inventé ce curieux slogan de « président normal »…
Et il ne lui auara pas fallu longtemps, non plus, pour se lasser des gadgets avec lesquels il avait peut-être pensé frapper l’opinion juste après l’élection : prendre le train au lieu de l’avion, ou laisser les Musées fonctionner s’il en visitait un. Lors de sa visite en Avignon, pour un hommage « au républicain Jean Vilar » (!), les gadgets étaient déjà abandonnés ; déplacement en avion, comme Sarko, et Musée vidé de tous ses visiteurs, re-comme Sarko. Comme dit la chanson (dans La fille de Madame Ango) « …c’était pas la peine, c’était pas la peine… »…
Mais, revenons à ce « Dynastie à la française », comme le dit Ménard, s’amusant visiblement beaucoup de la chose en recevant Jean-Daniel Lévy, dans son Ménard sans inetrdit du 12 juillet : « il est clair que ce n’est pas du tout cela que souhaitent les français », « il y a PSA, le pouvoir d’achat, les raisons que l’on a d’être inquiet » : question pertinente de Ménard : « est-ce son Fouquet’s à lui ? »
On se souvient que, récemment, des journalistes ont employé, à propos de Hollande, l’image de quelqu’un pour l’instant en haut du tobbogan de la piscine; pour l’instant, en haut, mais une fois qu’on commence la descente !…
L’irruption « a-normale » de la marâtre (comme l’appelle Ménard), la réponse cinglante mais totalement déplacée du fiston outragé (« Ou elle est journaliste, ou elle a un cabinet à l’Elysée »), dans laquelle on retrouve évidemment quelque chose de Ségolène ( mais où est-on !…) ont fait qu’Hollande a raté son coup de « président normal », et que cette pipolisation ridicule a contribué à la dégradation de l’image présidentielle, à l’abaissement du prestige de la fonction présidentielle.
C’est du moins ce qu’affirme un Jean-Daniel Lévy visiblement très inquiet : « Cette affaire participe absolument du discrédit de la classe politique ».
En somme, plus « ça change maintenant », plus c’est pareil ?…
Marc Vergier sur 2024 : Le taureau par la…
“Cher Pierre Builly, vos remarques sont toujours les bienvenues. Je ne garde pas la même impression…”