« Ce crime a été commis en France et par la France » : François Hollande, mettant ses pas dans les pas de Jacques Chirac, vient, en ces termes, d’accuser la France d’avoir commis le crime du Vel d’Hiv., sans tenir le moindre compte du fait qu’elle était alors un pays vaincu, occupé depuis 1940, et sous le joug du vainqueur, dont elle subissait, comme tout vaincu, les exigences et les diktats.
Si cette accusation présente un avantage c’est, au moins, en ceci qu’elle dispense d’établir d’abord les responsabilités premières; de chercher à savoir pourquoi et comment l’Allemagne s’est trouvée, à partir de 1940, occuper la France, et y régner à son gré…
Sans entrer dans trop de détails, il est évident que la responsabilité première et fondamentale du désastre de 1940, dont les horreurs suivantes découlent, incombent à la IIIème République. Dès 1918, ce régime a saboté la Victoire et trahi le sacrifice d’un million et demi de jeunes Français, en ne faisant pas la politique qui s’imposait alors et que cette Victoire si chèrement acquise nous permettait; en ne démembrant pas l’Allemagne, comme elle le fut – mais mal – en 1945; puis en la laissant se réarmer sans réagir: en ignorant superbement les avertissements que lançait un Bainville, clairvoyant, signalant le premier « l’énergumène » Hitler – dès qu’il eût gagné les élections; en n’armant pas, ou pas suffisamment, la France, alors que, de toute évidence, l’Allemagne d’Hitler préparait méthodiquement sa revanche sur le traité de Versailles. Il y avait bien longtemps que Bainville avait pronostiqué l’apparition, en Allemagne, d’un parti « social nationaliste ». Il ne s’était trompé que dans l’ordre des mots…
Au delà des gouvernants, les responsablités sont aussi ailleurs. A vrai dire, elles sont partout : au sein de l’Etat-Major prospéraient de vieilles ganaches aux conceptions obsolètes; l’opinion publique, les Français dans leur ensemble, à droite comme à gauche, furent notoirement insouciants et inconscients du danger, préférant la semaine de 40 heures et les Congés payés à l’effort qui s’imposait, alors qu’Hitler transformait l’Allemagne en forge de Vulcain… A l’issue de la guerre, c’est à la semaine de 54 heures, ou plus, à quoi ils ont du revenir.
La Chambre de juin 1936, la dernière de la IIIème République, celle du Front populaire où siégeaient les ancêtres idéologiques de François Hollande, a, de toute évidence, achevé de désarmer la France, politiquement, moralement et, naturellement, par son pacifisme, sur le plan de notre défense.
Évidemment, il n’est pas très plaisant pour François Hollande de reconnaître cette « paternité »-là.
François Mitterrand était d’une autre trempe. Il connaissait l’Histoire. A vrai dire, il en était pétri, comme de littérature. Il avait un sens quasi charnel de la France. Il n’eût pas, sur elle, laissé dire n’importe quoi, comme en témoigne, l’enregistrement, dédié à François Hollande, que nous mettons en ligne ci-dessous.
Il nous donne quelque raison de conserver une certaine admiration, voire une certaine reconnaissance, envers ce vieil homme impavide, bourré de défauts, qui dit un jour à Georges-Marc Benamou : « vous savez, je suis le dernier des grands présidents ».
A noter que la phrase qui sert de titre à cette note est de François Mitterrand. Ecoutez donc cet enregistrement !
La formule de moi-président est une ignominie qui le discrédite pour le reste de son mandat. Vous dites « Évidemment, il n’est pas très plaisant pour François Hollande de reconnaître cette paternité-là. ». On se doit d’aller bien au-delà et c’est une paternité bien plus lourde . Dans un ouvrage de fond qui n’a eu aucun echo, à l’instar de celui du professeur Alain Michel que j’ai commenté dans votre billet sur la rafle du Vel d’Hiv (cette année ils ont pris leur élan dans le calendrier depuis le 17 Juillet, Hollande n’était pas libre avant hier dimanche ? …), le livre du professeur d’histoire franco-israélien Simon Epstein, « Un paradoxe français. Ed Albin Michel, avril 2008 ». Que développe-t-il ? Il montre dans un ouvrage remarquablement documenté de 600 pages, tout simplement comment la droite d’avant guerre, nationaliste, anti allemande, souvent maurassienne, souvent cataloguée anti sémite, fut à l’origine de la Résistance dès le premier jour de l’invasion de la Patrie, et surtout comment une gauche internationaliste, anti militariste, philo sémite, se vautra très vite dans la collaboration, et trouva des excuses à l’invasion. Sans même parler de la trahison communiste suivant le pacte de monsieur Molotov.
Eh ! oui monsieur Hollande, vous avez une paternité particulièrement lourde et c’est peu dire, vraiment peu glorieuse. Et savez vous monsieur Hollande que malgré le défaitisme de vos pères spirituels, le peuple français sous les armes, s’est remarquablement battu, pleurant au final près de 100.000 tués en six semaines d’une campagne désastreuse, soit le taux de perte de Verdun …
En réalité monsieur le président normal, vous êtes un pauvre type. Vous êtes ce que vos collègues de Solférino savent depuis longtemps, et nous ont dit, un mélange de fraise des bois et de flamby. Dites aussi à vos conseillers en communication de ne pas vous pousser à imiter Mitterrand, vous êtes ridicule.
Malgré TOUS leurs défauts, Charles De GAULLE et François MITTERRAND étaient des Chefs d’ETAT.
Jacques CHIRAC et François HOLLANDE ne sont que des hommes politiques, ignorant des affaires de la FRANCE, et préoccupés de garder ou de conquérir un électorat
Ce qui ressort de ce type de commémoration correspond à la tendance actuelle à placer la victime au premier plan, justifiant ainsi l’idée que le désir de vengeance doit aller jusqu’à son terme, et à considérer évidemment, la prescription ou l’amnistie comme des dénis de droit.
L’amnistie représente, depuis la Grèce antique, la manière la plus classique de mettre un terme à un conflit civil – souvenons-nous de l’édit de Nantes !
Elle incarne la force bienfaisante de l’oubli réciproque. Il leur reste à comprendre que la justice n’est pas la forme civilisée de la vengeance, mais son contraire absolu.
J’ai réagi à deux reprises à ce discours tenu hier par François Hollande.
Autant par sa récupération politique que par sa méconnaissance voulue ou non de l’histoire, ce discours est une honte pour la France.
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/07/22/ad2518461f4e0b63f7cc3fdbd4afaec1.html
Et ici, où vous trouverez un autre lien qui ne manque pas d’intérêt non plus:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/07/22/vel-d-hiv-apres-chirac-hollande.html
Un président qui insulte la France, mais veut donner le droit de vote aux étrangers, dont le ministre de l’intérieur va se vautrer aux pieds des islamistes à la mosquée de Cergy … Je vous laisse en tirer les conséquences …
Il n’y a pas de « crime du Vel d’HIv »!*
Une rafle – même si son accomplissement n’est évidemment pas souhaitable – n’est pas en soi un acte criminel!
On l’oublie un peu trop!
Ce qui devient criminel ce sont certaines des suites qui y sont éventuellement données!
En l’occurrence, la question n’est pas de criminaliser les acteurs de la rafle du Vel d’Hiv (ou autre) mais bien de souligner et de stigmatiser le rôle des acteurs qui l’ont utilisée: en l’occurrence les ordonnateurs et praticiens des tris du centre de Drancy et des déportations qui s’en suivaient!
Et là, il ne s’agissait plus des « gendarmes de base » français, qui n’avaient sans doute aucune idée du devenir des raflés, mais bien des occupants et de leurs auxiliaires (effectivement parfois français) au premier rang desquels il ne faut tout de même pas oublier les collabos de l’UGIF dont le fameux Abraham Drücker, agent d’Aloïs Brunner, n’est qu’un représentant parmi bien d’autres…qui tentent de faire minimiser leur rôle aujourd’hui…
http://www.alterinfo.net/Abraham-Drucker-le-pere-de-Michel-Drucker-etait-un-medecin-au-camp-de-Drancy_a12007.html
Car ce sont bien ces juifs là qui, à la demande des autorités allemandes, ont « certifié » la judaïté des raflés en vue de leur déportation, là, en pleine connaissance de cause!
Mais là, c’est curieux, le « devoir de mémoire » semble avoir aujourd’hui sérieusement du plomb dans l’aile!
S’en prendre aux Gaulois, c’est tellement plus simple et plus commode que de faire le ménage chez soi!
Hollande, qui n’a pas fait grand chose depuis le début de son mandat a voulu faire un « coup » politique afin de se faire bien voir par la communauté qui n’a pas de nom !!
On s’en est rendu compte d’ailleurs, lorsqu’on a appris qu’il avait voulu faire relire son texte par Chirac….
Quelle idée !!
Sans surprise donc, nous avons eu un texte qui foule aux pieds la France résistante et combattante et qui sous entend même, fort maladroitement, que la France pendant la guerre, c’était surtout Pétain !!
Hollande donne même avec ce discours des gages à la collaboration comme l’a signalé justement PM Couteaux
Les gaullistes, dont je ne suis pas, apprécieront !!
De Gaulle et Mitterrand s’en étaient toujours tenus à la thèse de : la vraie France, c’était la France combattante vu que la France de Pétain était occupée, sous l’emprise d’une armée surpuissante, elle ne pouvait donc pas diriger la France vraiment
Et cette rafle reste un fait de guerre, un fait malheureux certes, mais un fait de guerre et ordonné, même indirectement, par un régime qui avait comme idéologie d’éliminer les juifs
C’est ce qui reste dans la mémoire du peuple français
Hollande a voulu faire un coup politique la dessus, c’est une honte et en plus, il l’a raté
Il est en train de se mettre un peu plus la France patriote à dos quel soit de droite ou de gauche…
En voulant faire des ronds de jambes et des ronds de fumée dans le ciel, il ne trompe personne : il ne bosse pas le François, comme me disait un ancien récemment …
Alors que la tempête se lève sur les marchés financiers, que les pays d’Europe sont au bord de l’émeute et de la faillite et il feint de ne pas le voir pour pour nous emmener dans ses délires
Allez Hollande !! Au boulot, maintenant !! Et cessez de regarder sans cesse 70 ans derrière nous quand de si grands problèmes sont à résoudre dans notre pays !! La France !!
La rafle est évidemment condamnable, François Hollande
aurait pu faire une déclaration en ce sens, en condamnant
précisément le régime de Vichy, et en rappelant qu’il n’est
pas la France, en 1942. Que la seule légitimité, représentant
la France libre, combattante et résistante, à ce moment, est
bien le Général de Gaulle.
François Hollande aurait mieux fait de se référer à François
Mitterrand, plutôt qu’à Jacques Chirac, le déjà pourfendeur
de la Vème République.
La France n’étant pas occupée en 1793, nous attendons les
condamnations du Président de la République pour les crimes
commis en Vendée, par le pouvoir en place, à cette époque,
également contre des Français, catholiques, cette fois.
Le colonel De La Roque chef des Croix de Feu mouvement d’extrême droite, entré en résistance dès le début de la guerre fut finalement arrêté par La Gestapo en 1944 et déporté. Il eut cependant la chance de revenir vivant. Le déserteur Thorez chef du parti communiste interdit pour cause de collaboration s’était enfui en URSS. Cité à partir d’un ouvrage du général Le Groignec héro de l’Armée d’Afrique, cette armée que le général Weygand reconstituait à l’abri des regards allemands pour reprendre le combat lorsque qu’avec les Alliés un équilibre des forces aurait été reconstitué « Un bulletin du Ministère de l’Intérieur, adressé en Février 1940 au général Gamelin, souligne: de nombreux tracts sont envoyés aux militaires, auprès desquels une active propagande est menée. Les efforts des communistes semblent avoir un effet plus néfaste que ceux de la propagande allemande ». Parallèlement tous les efforts possibles sont faits pour réduire la production des armements et poignarder dans le dos les combattants. L’un des plus glorieux de ceux-ci le capitaine Williame, qui à la tête de la légendaire escadrille des Cigognes abattra six avions allemands au cours de l’après midi du 8 Juin 1940, écrira:Le 9 Mai 1940 dans la matinée, j’allai à Villacoublay voir ou en était l’Arsenal et quand il serait mis à notre disposition. Il avait déjà près de six mois de retard sur la date prévue initialement. J’appris là des choses bouleversantes sur l’intensité de la propagande antinationale auprès du personnel civil et militaire de l’aérodrome, sur les grèves dans les usines d’armement.
Après guerre, Daladier donnera lui même devant l’Assemblée nationale, un aperçu de ce que furent les sabotages proprement dits: » il y a eu le sabotage des moteurs d’avions aux usines Farman, à Boulogne-Billancourt dans des conditions vraiment affreuses. Il y eu un certain nombre de sabotages dans les poudreries, notamment à la poudrerie de Sorgues ou l’ingénieur Muret les a relevés. Il y a eu des sabotages dans les casemates de la région fortifiée de Boulay, des sabotages de fusées d’obus et de balles anti-tank en pleine bataille de France. Le 27 Mai 1940, le tribunal militaire de Paris condamne à la peine de mort trois ouvriers des usines Farman. Leur grâce est refusée par le président de la République, et ils ont été exécutés; parmi eux un jeune ouvrier de dix sept ans et demi qui au cours de l’instruction, avait revendiqué son appartenance au parti communiste. Voilà Monsieur Hollande le climat établi par vos amis communistes, et autres affidés voilà aussi comment la rafle du Vel d’hiv a due être organisée sous les ordres des autorités d’occupation, dont vous avez honteusement nié les exigences (pour faire plaisir à Madame Merkel ?) Et vous continuez vous même par vos mensonges ou votre inculture historique ou vos nécessaires petits arrangements politicard, à cracher sur un pays que vos prédécesseurs idéologiques avaient mené au désastre. Les français peuvent être rassurés, la continuité de la trahison de leur pays est assurée, même soixante dix ans après.
je me souviens avoir lu dans les années 70 un article d’un magazine ‘Histoire relatant que l’UGIF avait fourni la liste des Juifs étrangers venus après 20 EN fRANCE;
IL faut ausssi rappeler qu’en Septembre 39 il y eut une première raffle du vel d’hiv, celle des étrangers originaires des pays hostiles, éparpillés dans divers camps (non préparés) puis ensuite trimbalés jusque dans les Pyrénées. certains, antinazi furent remis aux vaniqueurs. d’autres plus chanceux purent après démarches aller aux USA ou ailleurs.
Hollande? malheureusement, nous symbolise bien
Parmi les dégâts collatéraux de l’inacceptable discours du président normal, est l’atteinte portée à la Vérité Historique par les tenants d’un catéchisme gaulliste plus sectaire que ce que De Gaulle n’a jamais dit. Dans leur hargne incontrôlée à s’en prendre au Maréchal Pétain, ces gens en sont à soutenir la pièce centrale des accusateurs, à savoir que les autorités en fonction connaissaient la solution finale. Et par une acrobatie de simili raisonnement, et comme il ne faut pas incriminer le peuple français, on décide que la vraie France était à Londres. Monsieur Guaino vient de nous chanter la partition. Cette théorie tarabiscotée n’a évidemment aucun sens puisque la France Libre ne disposait d’aucune infrastructure administrative en Juillet 1942, que le pays se trouvait là où résidait sa population, c’est la moindre des choses, donc la métropole et l’empire, que la France Libre était une entité peu connue qui ne représentait rien aux yeux des Français. Et quand on sait désormais ce que furent les caprices de De Gaulle pour rejoindre la conférence d’Anfa en Janvier 1943, devant un Roosevelt indifférent ou méprisant, et un Churchill exaspéré, on doute du poids de l’entité France Libre dans ce conflit mondial.
Ce qui ne retient pas les thuriféraires d’un gaullisme largement suranné d’aller jusqu’à l’ultime accusation. Oubliant que les Etats Unis avaient maintenu des relations diplomatiques à Vichy jusqu’en Novembre 1942, et que donc la solution finale aurait été connue de tous les acteurs français des déportations, sous le nez de diplomates étrangers qui n’auraient rien vu. Comme cette présentation inepte peut s’avérer gênante, ils n’hésitent pas à contester à Chirac, sordide sorcier ayant ouvert la boite de Pandore, sa qualité de gaulliste ! Monsieur Guaino, vos amis se prennent les pieds dans le tapis, chaque année un peu plus.
Le cas de Chevènement est de la même encre que le papier de Hollande, ne réalisant pas que ses anciens en politique se couchèrent en Juillet 1940 pour donner les pleins pouvoirs au Maréchal. Comme le remarque avec discernement la grande universitaire Michèle Cointet dans son dernier livre sur Vichy (vrai travail d’historienne, remarquablement documenté, nous offrant des archives jusqu’à là inonnues), cela faisait désordre à la Libération de rappeler ce que fut la lâcheté du troupeau socialiste au lendemain de la débâcle. Monsieur Hollande passez vite à autre chose. Si vous le pouvez …
Non, Jean Louis FAURE, la France ce n’est pas Vichy en 1942, et
si l’on suit votre raisonnement, dans ce cas, la France c’est
Albert Lebrun en 1942, car il n’a pas démissionné de son poste
de Président de la République.
@DC
Quel raisonnement aurais je fait ? Vous nous réécrivez la constitution de la 3ème République ? Comme tout Président de la 3ème République, Lebrun était élu par les Chambres, irresponsable au sens où tous ses actes devaient être contresignés par un ministre, et donc ne représentant pas un exécutif. Les Chambres avaient désigné le maréchal Pétain, ce que Lebrun a accepté. Je sais que cela en turlupine beaucoup mais l’installation de Pétain fut parfaitement constitutionnelle et ne fut pas un coup d’Etat ! Et Lebrun est resté inaudible dans la suite, personnage falot dépassé par la situation.
Je dis simplement que la France était là où résidait le peuple de France, et non en exil, sans administration représentative, et ne pouvant agir qu’avec l’autorisation et le contrôle d’une puissance hébergeante. Toute autre présentation relève de l’hagiographie.
Non, Jean Louis Faure, la France est bien davantage qu’un
simple territoire, cela peut-être également le cas pour
d’autres Etats.
Diriez-vous par exemple, pour la même époque, que les
Pays-Bas en 1942, étaient là où résidait le peuple néerlandais,
ou plutôt à Londres, là où se trouvait la légitimité de la Reine
Wilhelmine des Pays-Bas ?
Je ne réécris pas l’histoire, par contre je suis étonné
d’apprendre qu’un Chef d’Etat, certes irresponsable devant le
Parlement, mais n’ayant aucunement démissionné, donc
toujours Président de la République en exercice, ne soit pas à
ce titre, le représentant suprême de la France, en tant que
Chef de l’exécutif, et non, Chef du gouvernement.
Expliquez-nous en quoi cet
« Article unique.
L’Assemblée nationale donne tout pouvoir au gouvernement de la République, sous l’autorité et la signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français. Cette constitution devra garantir les droits du Travail, de la Famille et de la Patrie.
Elle sera ratifiée par la Nation et appliquée par les Assemblées qu’elle aura créées. La présente loi constitutionnelle, délibérée et adoptée par l’Assemblée nationale, sera exécutée comme loi de l’État »
— Fait à Vichy, le 10 juillet 1940
Par le président de la République,
Albert Lebrun
Le maréchal de France, président du conseil,
Philippe Pétain
pour établir une nouvelle constitution, qui n’a d’ailleurs jamais été promulguée, ni même ratifiée par le peuple français, autorise le Maréchal Pétain à se substituer au Président de la République dans ses prérogatives constitutionnelles définies par les lois de 1875 ?
L’acte constitutionnel du 11 juillet 1940, par lequel Pétain se déclare « vu la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 », Chef de l’État, est donc nul en droit. Il s’agit donc bien d’un coup d’Etat constitutionnel qui évince Albert Lebrun sur aucune base, ni légale, ni constitutionnelle, puisqu’il est toujours constitutionnellement, le Président de la République, c’est irréfutable.
Vichy n’est pas la France, c’est indéniable, sauf bien entendu pour les pétainistes qui s’en réclament.
@DC
Lebrun n’avait aucun pouvoir avant la débâcle, et il ne pouvait pas en avoir après ! Il n’y a pas eu viol de la constitution pour pousser Pétain au pouvoir. Et il n’y a pas eu volonté de supplanter un pouvoir d’un président de la République qui n’en avait pas, il n’y a pas eu coup d’état constitutionnel. Ce qui a été fait après relevait de la dictature, c’est indéniable, mais « Vichy n’était pas la France » est une formule littéraire et une posture politique pour les besoins d’une démonstration. Un pays est effectivement son peuple, et là où il réside. On ne voit pas quoi d’autre … Et il en est de même pour les Pays Bas. Les représentations diplomatiques auprès de Vichy furent celles qui y avaient un intérêt (comme le Canada sur ordre des Britanniques). Vichy ne fut pas mis au ban des nations. Et la France était le peuple qui y vivait, soumis à une occupation cruelle qui le mettait en coupe réglée. On sait bien que les gaullistes se sont beaucoup dépensés pour afficher une légitimité, mais au final rien d’autre qu’une série de formules. Je ne sais pas si Vichy était ou non la France, mais je sais que la Révolution Nationale, soucieuse de changer les choses en profondeur, fut un déluge de lois et de décrets (autour de 16.000). Et comme le publie l’ordonnance du 9 Août 44 rétablissant la République « Aussi bien des textes législatifs ou réglementaires sont intervenus qui n’eussent pas été désavoués par le régime républicain et des actes administratifs individuels ont été pris qui n’ont été inspirés que par l’intérêt bien compris de la bonne marche des services » Dans les faits elle n’en abrogea qu’un petit nombre, dont évidemment des lois ignobles comme le statut des juifs, et sur les sociétés secrètes. Quand on regarde dans le détail le corpus législatif sous lequel nous vivons encore aujourd’hui, on est réellement surpris.
Ah bon, la reine Wilhelmine n’était pas les Pays-Bas en tant
que Chef de l’Etat, pas plus qu’Albert Lebrun n’était la France,
en tant que Président de la République ?
C’est nouveau d’un point de vue historique, je ne savais pas.
Savez-vous au moins ce qu’est constitutionnellement un Chef
de l’Etat par rapport à un Chef de gouvernement ?
Et pourriez-vous nous expliquer pourquoi le maréchal Pétain
tenait tant à s’autoproclamer Chef de l’Etat, dans son premier
acte constitutionnel, si cela ne servait à rien ?
« Vichy n’était pas la France » n’est pas une formule littéraire
et une posture politique pour les besoins d’une
démonstration, c’est un fait juridique et constitutionnel selon
les quelques éléments de droit constitutionnel succinctement
exposés.
Vous dites » il n’y a pas eu volonté de supplanter un pouvoir
d’un président de la République qui n’en avait pas, il n’y a
pas eu coup d’état constitutionnel »
Si précisément, non seulement il y a eu cette volonté, mais il
y a eu un acte d’usurpation pris en priorité en ce sens, le 11
juillet 1940.
Qu’est-ce donc, selon vous, qu’une auto proclamation comme
Chef de l’Etat, alors qu’il existe un Chef de l’Etat en fonction
et non démissionnaire, sinon un coup d’ Etat ?
Quant au Président de la République Albert Lebrun, il
disposait précisément toujours des pouvoirs que lui conférait
les lois constitutionnelles de 1875, et non d’aucun pouvoir
comme vous le dites. Qui d’ailleurs aurait pu les lui retirer ?
Sans vous offensez, je pense que vous avez quelques
lacunes en droit constitutionnel, à moins que vous feignez
d’en avoir pour appuyer votre « argumentation » pour laquelle
aucun juriste sérieux ne pourra vous suivre.
Cher DC,
Si je puis me permettre, je vous dirai qu’il est des moments où l’excès de juridisme aboutit à l’irréalisme le plus étonnant.
Pour qui croyez-vous qu’Albert Lebrun, pouvoirs « constitutionnels » ou non, ait compté si peu que ce soit, pendant la grande guerre où la France jouait son destin ?
Ni pour De Gaulle, ni pour Pétain, ni pour personne.
Tout au plus, au moment des combats pour Paris, pour éviter De Gaulle, les Américains et les Anglais ont-ils pensé, un instant, à ressortir Lebrun de sa honteuse torpeur, à le remettre en selle .. Comme à Herriot, et à quelques autres. Ces manoeuvres ont fait long feu et De Gaulle, Albert Lebrun ou pas, réussit à s’emparer de la réalité du pouvoir, dans Paris libéré. Par la suite, à la tribune même de la chambre, il n’a pas eu de mots assez durs pour ces hommes là. Quelle légitimé croyez-vous qu’ils pouvaient avoir à ses propres yeux ?
Pour changer – en partie – d’époque, que pensez-vous du même De Gaulle lorsqu’il déclare, en octobre 1959 : « je parle au nom de la légitimité nationale que j’incarne depuis vingt ans » ? Comme si la IV ème république et sa constitution n’avaient jamais existé.
Allons ! Les textes sont des textes. Ils s’évanouissent lorsque les situations l’exigent. Et Albert Lebrun était « évanoui » de nature.
@DC
Vous attribuez à Albert Lebrun un rôle qu’il n’a jamais eu, qu’il n’a jamais revendiqué et qui n’est noté comme tel dans aucun livre d’histoire. Respectueux de la constitution, il s’est effacé devant la décision des Chambres. Vous établissez un parallèle avec la situation d’un monarque, ce qui est téméraire. Un tel souverain représente la Royauté Sacrée, et le lien avec son peuple ne relève pas du suffrage ! On ne voit pas le lien entre les présidents de la république de la 3ème, et le peuple de France … Il a été reproché aux Chambres du Front Populaire d’avoir intronisé le Maréchal, ce qui, comme vous aimez la lettre, est la stricte vérité, mais déclenchant évidemment les hurlements des thuriféraires de l’épisode glorieux de 1936 dans l’Histoire de France. Ils procèdent ainsi aux mêmes genres de contorsions que ceux qui nous disent que Vichy n’était pas la France. Ce qui montre qu’il s’agit pour chaque évènement de cette période, d’arguties politiciennes, et non comme vous le suggérez, d’une lecture rigoureuse du Droit. Qui vous donne raison à la lettre, mais sans rapport avec ce qu’ont vécu le peuple et ses députés. Le pays réel était là où se faisaient les lois. Il y eut d’ailleurs une continuité plus grande là aussi qu’on veut bien le reconnaître, en faisant un usage permanent du décret-loi, manière de gouverner dont la 3ème a fait son miel pour essayer de trouver un peu de stabilité …
Vous avez aimé la retraite par capitalisation, vous adorerez la retraite par répartition. Pilier sacro saint aujourd’hui vénéré, en ayant oublié qu’elle fut le décret-loi du 14 Mars 1941 par l’ancien CGT René Belin, qui a rappelé ce riche épisode dans «Etudes sociales et syndicales Août 1971».
Et pour revenir à l’objet initial de ce billet, il est pitoyable pour tenter de rattraper les inepties d’un Chirac, et les ignominies d’un Hollande, d’ergoter où aurait été la vraie France. Les promoteurs de l’inculpation font beaucoup moins de manières, et le coup est direct. Dans sa préface au livre du professeur Alain Michel, Prasquier écrit qu’il est indispensable que soit montrée la pèlerine du gendarme français en action. C’est très clair.
A Anatole et Jean Louis Faure,
Les dictateurs s’assoient toujours en effet, sur les textes
légaux, ne font pas bon ménage avec les juristes, et trouvent
toujours une « bonne » raison pour justifier la prise illégale du
pouvoir, et de manière illégitime.
Certes, les situations historiques exceptionnelles exigent
parfois des mesures extra-ordinaires, mais en quoi le
maréchal Pétain qui, outre ses fonctions de Chef de
gouvernement, disposait déjà des pleins pouvoirs pour faire
établir une nouvelle constitution, devait-il en plus s’octroyer
illégalement les fonctions de Chef de l’Etat, en lieu et place
de celles du Président de la République Albert Lebrun ( qui n’a
jamais exprimé l’intention de démissionner bien au contraire)
sinon, précisément, pour commettre des actes contraires aux
lois constitutionnelles de 1875, alors même que la nouvelle
constitution n’était ni établie, ni approuvée, ni ratifiée, ni
promulguée.
Le premier acte constitutionnel du 11 juillet 1940 qui destitue
de fait, le Président de la République, et pour lequel Pétain
n’a ni délégation, ni mandat, est bien illégal, ainsi que chacun
des actes suivants, qui par conséquent ne revêtent plus la
signature d’Albert Lebrun, en tant que Chef de l’Etat.
Le régime de Vichy ne peut donc prétendre juridiquement
représenter la France au nom des Français, alors que le
Général de Gaulle, qui défend au même moment, la
résistance à l’occupant, donc la souveraineté nationale, et les
principes fondamentaux de notre droit, est lui, légitime à
prétendre la représenter.
Si l’on suit vos raisonnements qui se veulent « réalistes »,
indépendamment de tout référence au droit et à la légitimité,
il faut que vous admettiez alors, que les actes du Comité de
Salut Public étaient aussi ceux de la France.
Or, tant le régime de Vichy, que le Comité de Salut Public
sont étrangers à la construction juridique, historique et
politique de la France, ce sont des parenthèses historiques
qui n’ont rien à voir avec ce qu’est essentiellement la France.
@DC
Nous y voilà. J’avais peur que vous ne parveniez pas à donner un rôle central à De Gaulle en Juillet 1940. C’était de toute évidence le but de votre intervention. référence faite aux règles constitutionnelles !
Le bon côté de ce genre d’échanges est que cela demande de revenir vers les textes et les bons auteurs. Je suis donc retourné vers Ferro, F.G. Dreyfus, J.B. Duroselle, M. Cointet ou D. Leca. Comme vous le voyez, plutôt éclectique. L’aspect difficile est de rester dans le sujet du billet.
Il ressort de la lecture de ces auteurs que De Gaulle était inconnu de la population, et de la plupart des députés, et qu’il avait rejoint Londres dans les valises de Churchill. Rien de plus. Le fameux appel du 18 Juin révisé et réécrit par les Britanniques avant diffusion.
Dans votre élan » … Le régime de Vichy ne peut donc prétendre juridiquement représenter la France au nom des Français, alors que le Général de Gaulle, qui défend au même moment, la résistance à l’occupant, donc la souveraineté nationale, et les principes fondamentaux de notre droit, est lui, légitime à prétendre la représenter … ». Et vous prétendez donner des leçons de Droit Constitutionnel ? ! Raccourci saisissant là aussi sans rapport avec la réalité. Donc je ne perdrai pas plus mon temps. Lemaigre-Dubreuil qui faisait la navette avec Alger, décomptait en Juin 41 (rupture du pacte germano-soviétique), une centaine de résistants en métropole. …
Il ressort aussi de ces études que vous êtes le seul à faire appel à Albert Lebrun. Je rapporte un petit échantillon chez Jean-Baptiste Duroselle « Jamais dans l’histoire des Républiques Françaises le vide n’a été plus absolu. A aucun moment, même grave, on ne décèle aucune action d’Albert Lebrun … une preuve significative. Sur les sept années et deux mois que nous étudions (- de 1932 à 1939, c’est Duroselle qui parle -), 17 volumes de documents diplomatiques ont déjà été publiés portant sur 4 ans et dix mois … Cela a permis de recueillir 8.267 documents . Lebrun n’est mentionné que dans 7 documents et toujours de façon passive. Dans 8 des 17 volumes, il n’apparait pas une seule fois. On reconnaitra qu’un Poincaré, ou un Millerand, même un Loubet auraient tenu une toute autre place … Albert Lebrun a enterré le roi Albert de Belgique, reçu George VI, lui a rendu visite. Là se limite sa participation à la politique étrangère de la France … ». Et un mois après la pire débâcle jamais subie par le pays, il n’aurait pas fallu sortir un personnage aussi charismatique ? Tous les intervenants autour de Reynaud étaient d’accord, et Pétain n’a fait que mettre en application ce qui avait été décidé collectivement.
La France est un pays où l’on aime se faire peur avec les coups d’Etat et la dictature. Mitterrand a toujours considéré que le 13 Mai 58 était un coup d’état « à basse intensité ». Alors que la crise algérienne était sans rapport avec les six semaines de Mai 40. Au 14 Juillet 81 des badeaux sifflèrent pendant le défilé sur les Champs; dans les jours suivant ce fut un déluge dans la presse de gauche contre les « factieux » qui semblaient contester l’élection, et le mot de pronunciamiento fut prononcé sans crainte du ridicule. Essayons de garder leur sens aux mots. La terreur jacobine fut une chose, et comme je l’ai déjà écrit ici, sur les 16.000 décrets-lois du régime de Vichy, l’essentiel du corpus a été conservé comme le prévoyait l’ordonnance de René Cassin du 9 Août 1944.
Et donc le discours de Chirac et la sinistre copie de Hollande furent donc bien dirigés contre la France. Et c’est ainsi que tout le monde les ont reçus. Et beaucoup de juifs qui considèrent que les bornes sont franchies, sans aucun bénéfice pour leur communauté.
Dans les Mémoires de Guerre, De Gaulle résume ainsi son point de vue sur Lebrun : « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État ».
Il est vrai que le « juridisme » n’était pas son fort.
Le 5 juin, De Gaulle est nommé sous secrétaire d’état à la guerre dans le cabinet Paul Reynaud. Le 9 juin il part en mission à Londres pour essayer d’obtenir de l’aide de Winston Churchil, qui la lui refuse. De retour de mission le 16 juin, il apprend que Paul Reynaud est remplacé par le Maréchal Pétain.
Le 17 juin il part pour Londres, ce qui en toute légalité s’appelle : désertion en temps de guerre, puisque l’armistice ne sera signée que le 22 juin.
Le 27 octobre 1940, le général lance à Brazzaville un manifeste où il se considère comme détenant le pouvoir politique légitime :
« Il n’existe plus de gouvernement français. L’organisme sis à Vichy et qui prétend porter ce nom est inconstitutionnel et soumis à l’envahisseur… Il faut donc qu’un pouvoir nouveau assume la charge de diriger l’effort français dans la guerre…. J’exercerai mes pouvoirs au nom de la France et uniquement pour la défendre ».
Avant de distribuer des brevets de légitimité, rappelez-vous que De Gaulle sera anti-vichyste par stratégie de conquête du pouvoir, bien avant d’être anti-allemand ou anti-nazi.
En juin 40, le pouvoir n’est plus à conquérir, il est à ramasser. C’est ce qu’ont fait, chacun à la place qu’il s’était choisie, ou que le destin avait choisie pour lui, chacun à son tour, Pétain et De Gaulle.
De Gaulle était sûrement anti-nazi comme toute la vieille Europe, y compris germanique. Mais pourquoi imaginer qu’il ait pu être « anti-allemand » ? En ce sens, il n’est nullement maurrassien. Maurras et Pétain détestaient l’Allemagne. De Gaulle, sûrement pas.
Cela fait bientôt 80 ans que les dévots gaullistes ergotent pour tenter de démontrer que la vraie France était à Londres et non sur le territoire national et dans l’empire. Et comme cette affirmation est des plus téméraires, et ne va pas au-delà de l’argutie politicienne, ils n’hésitent pas à tordre les faits, ou à en inventer au besoin. Cela n’a jamais eu d’importance car une masse de travaux d’authentiques chercheurs et historiens est là pour rétablir les vérités.
Sauf lorsque des discours absurdes et infectes de deux présidents de la République tentent d’impliquer le pays dans un crime au demeurant inconnu au moment des évènements. En outre est il possible de revenir au simple bon sens. Comment un général de brigade à titre temporaire aurait-il pu se dresser contre un général d’Armées comme Weygand, ou un Maréchal de France auréolé de prestige. Le protocole du code militaire était strict …
Mais il est important que la recherche continue. Pour preuve dans l’excellent ouvrage de l’historienne Michèle Cointet, cette mention de la collection des documents du Comité de Guerre 39-40, cote aux archives, SHDN 26, rassemblée dans un ouvrage récent (Thierry Sarmant et Ségolène Garçon, 2009, Edition critique des procès verbaux du Comité de guerre). Il apparait qu’une grande majorité des participants commençaient à installer l’idée d’un armistice à partir de la réunion importante du dernier Conseil de Guerre du 25 Mai 40. C’est loin du dogme nous expliquant depuis des décennies que l’Histoire est en noir et blanc avec les courageux d’un côté, se heurtant aux défaitistes. Quant à De Gaulle il n’apparait nulle part, sauf pour créer la confusion avec la suggestion du «réduit breton».
Et s’agissant du grand homme, il est intéressant de rapprocher ces deux calendriers : au printemps 58 (vers Mars) un sondage IFOP montre que 3% des interrogés pensent à lui ; soit 12 ans après sa démission il était oublié voire sorti de l’Histoire. L’hagiographie fut forgée dès son retour, pendant les 11 ans de règne (Beuve-Méry), et donc depuis 54 ans. On peut considérer que son héritage le plus précieux fut la constitution de 58, que ses successeurs post VGE n’eurent de cesse de pulvériser au prétexte de revenir à plus de démocratie. Oui, oui , de démocratie … Les deux discours objet de ce billet font partie de l’entreprise de démolition.
Débat passionnant plus que passionné, ce qui fait du bien en ces temps de nouvel obscurantisme.
Le « Vaisseau fantôme », le « Hollandais volant », c’est pour maintenant.
Raison pour laquelle la connaissance, débattue certes mais de niveau, reste un gage de résistance sinon d’espoir.
Si je puis me permettre, Chère Madame, ayant pris une part – modeste – à ce débat, je voudrais vous remercier de votre appréciation ci-dessus. Je crois que les autres participants s’y associeraient volontiers.
Votre commentaire est le vingt-sixième, le mien le vingt-septième, ayant suivi la note du blog. C’est beaucoup ! Et, si j’ai bien compté, les participants au débat – d’ailleurs non clos – sont au nombre de la douzaine. Au fond, c’est déjà un groupe de réflexion. Ce qu’ailleurs on appellerait un think-tank …
Ceci honore ce blog, dont l’intérêt, la vitalité, l’audience me semblent clairement établis. Il me semble, même, qu’il réunit, selon l’expression de Maurras, « les amis de l’Action française et d’au delà de l’Action française ». Et c’est un rôle important et singulier qu’il tient ainsi.
Dans ce débat, il y a ceux qui détestent De Gaulle et ceux qui lui reconnaissent quelques mérites; ceux qui ne classent pas Pétain parmi les traitres à la patrie et ceux qui ne lui reconnaissent pas d’avoir été le Chef de l’Etat français pendant l’occupation; ceux qui sont royalistes et ceux qui ne le sont pas; ceux qui veulent une monarchie et un peuple, conformes à la Tradition; ceux qui croient en une monarchie « parlementaire ». Le débat se nourrit, aussi, de ces différences.
Je crois, pour finir, que les débats historiques ont un grand intérêt mais qu’ils doivent nous orienter vers notre avenir plus que vers le passé en soi-même.
Ainsi, rechercher les responsables de nos défaites – voire de nos victoires car celle de 1918 nous a coûté un prix exorbitant – nous éclaire sur cette responsabilité essentielle qui perdure aujourd’hui : celle d’un système, d’un régime moins apte que tout autre à défendre notre patrie. Tous sont faillibles mais le nôtre l’est par essence et constamment. Ce qui explique la courbe descendante que nous suivons, depuis deux siècles.
Mais il serait, à mon sens, intéressant de ne pas nous focaliser, aujourd’hui, sur l’étude des responsabilités dans le désastre de juin 40, car, au fond, celles de la IIIème République sont claires, évidentes, connues de tous. C’est d’ailleurs pourquoi le sujet est quasiment évacué du discours officiel.
Il serait utile, en revanche, de mettre en cause la responsabilité de ceux qui concourent à abaisser sans cesse et dramatiquement le moral des Français; leur confiance en eux-mêmes, l’une et l’autre, par rapport aux autres pays, parmi les plus bas du monde. Cette responsabilité est lourde car elle produit cette « mélancolie française » chronique qui nuit tant à la France.
Les cocoricos ne sont certes pas à recommander. Mais la repentance permanente, le dénigrement de soi, incessant, qu’entretiennent, depuis Jacques Chirac, nombre de nos dirigeants et certaines « communautés », à quoi les médias ajoutent leur voix puissante, sont responsables de la détestable situation morale de notre pays.
L’épisode du Vel d’Hiv. n’est certainement pas le plus glorieux de l’histoire de France. Il ressort des hontes que doit subir un pays vaincu. Nous devons les assumer, comme d’autres, en d’autres temps.
De là à transformer la France en coupable permanent, il y a un pas que ni De Gaulle ni Mitterrand n’avaient jamais accepté de franchir, fût-ce pour obéir aux « demandes excessives » de la communauté concernée et pour lui complaire.
En rompant avec cette position constante, Jacques Chirac, en son temps, et François Hollande, aujourd’hui, ont pris une responsabilité très lourde et dont nous aurons les conséquences pour longtemps.
Désolé d’avoir – pour remercier Hélène Richard-Favre de son commentaire – rajouté celui-ci, trop long, à tout ce qui précède …
Votre commentaire, Anatole, contribue à ce que je maintienne mon appréciation. Ce débat a en effet la grande qualité de réunir des voix issues de toutes sortes de courants de pensée, ce qui n’est pas banal et mérite d’être signalé.
Cela dit, lorsque vous écrivez « Les cocoricos ne sont certes pas à recommander. Mais la repentance permanente, le dénigrement de soi, incessant, qu’entretiennent, depuis Jacques Chirac, nombre de nos dirigeants et certaines « communautés », à quoi les médias ajoutent leur voix puissante, sont responsables de la détestable situation morale de notre pays. », je pense que cette attitude relève d’un mode de penser qui s’est imposé depuis plusieurs années. On l’appelle le « politiquement correct » et on lui doit sans doute l’élection du Président normal.
Je partage le commentaire d’Anatole, et je regrette que Jean
Louis Faure soit hors sujet, en débattant des rôles de Pétain,
de Gaulle et Lebrun.
Il s’agissait de dire si oui ou non, le régime de Vichy est
constitutionnellement la France, au moment de la rafle du
vélodrome d’hiver; or, il est démontré qu’il n’est pas, depuis
longtemps, la France, pour diverses raisons d’ordre
constitutionnel dont une, relative à l’éviction d’Albert Lebrun (
peu importe de savoir si Albert Lebrun était plus ou moins
actif dans son rôle de Chef d’Etat, ce n’est pas le sujet).
Le régime de Vichy serait la France, d’un point de vue
constitutionnel ( si l’on excluait encore, toutes les irrégularités
de procédure), seulement pour une journée, celle du 10 juillet
1940, avant que le Maréchal Pétain ne s’autoproclame
illégalement Chef de l’ Etat, et contrevienne ensuite, aux lois
de 1875.
Tout le reste n’est que bavardage.
Si la rafle n’est pas le fait de la France, ce n’est pas parce
que le pays étant occupé, celle-ci se ferait sur ordre de
l’occupant, ce qui dédouanerait les donneurs d’ordre, mais
parce que ceux qui en sont responsables, ne
représentent ni légalement, ni légitiment la France.
Ce qui, pour une même conclusion, la non responsabilité de
la France, procède d’arguments très différents sinon même
opposés. Ne nous y trompons pas !
Halte au feu, Messieurs !
Foin de ces vaines discussions !
La Légitimité n’a aucun rapport avec l’ordre constitutionnel ni d’ailleurs avec le droit. Elle a précisément disparu avec l’apparition des constitutions
Il me paraît raisonnable de penser qu’en 1940 Pétain représentait la légalité et De Gaulle s’apprêtait à représenter la légitimité de façon éphémère.
La légitimité s’est enfuie le 21 janvier 1793. Il est grotesque de l’évoquer dans le cadre de la République maçonnique et de son odieux état de droit
Halte au feu, Messieurs !
Foin de ces vaines discussions !
La Légitimité n’a aucun rapport avec l’ordre constitutionnel ni d’ailleurs avec le droit. Elle a précisément disparu avec l’apparition des constitutions
Il me paraît raisonnable de penser qu’en 1940 Pétain représentait la légalité et De Gaulle s’apprêtait à représenter la légitimité de façon éphémère.
La légitimité s’est enfuie le 21 janvier 1793. Il est grotesque de l’évoquer dans le cadre de la République maçonnique et de son odieux état de droit
Pour en revenir au sujet du débat : la pitoyable exhibition de Normal 1er sur la rafle du vel’d’hiv.
La veille de l’événement, nombre de policiers de la Préfecture de Police ont diffusé dans les milieux juifs la consigne suivante: NE DORMEZ PAS CHEZ VOUS CE SOIR ! Certains ont parfaitement compris le message et ont été sauvés. D’autres ne l’ont pas cru, ou ont cru à un piège.
Plutôt que d’incriminer sa propre patrie, Normal 1er ne se serait-il pas grandi en rendant hommage à ces flicards obscurs, ces pères de famille qui ont tenté de saboter des ordres donnés sous la pression de l’armée d’occupation, qui risquaient en cas de délation non seulement leur gagne-pain mais surtout leur peau.
De quoi sont-ils coupables ? De ne pas avoir convoqué une conférence de presse, avec la participation de Claire Chazal, pour exprimer publiquement leur désaccord avec Adolf Hitler ?
C’est grotesque.
Normal 1er aurait mieux fait de nous expliquer pourquoi, en juin 40 l’armée française qui était encore – malgré tout le bourrage de crâne sur la question – la première armée du monde, a été battue par Guderian et ses chars bricolés avec des bouts de ficelle. Il aurait été mieux inspiré de nous dire pourquoi, durant ses 30 ans de carrière politique, il a été allié à un parti qui a été le plus servile exécutant du pacte germano-soviétique.
Les résistants de juin 1945 étaient déjà insupportables, ceux de juillet 2012 sont à chier.
« Plutôt que d’incriminer sa propre patrie, Normal 1er ne se serait-il pas grandi en rendant hommage à ces flicards obscurs, ces pères de famille qui ont tenté de saboter des ordres donnés sous la pression de l’armée d’occupation, qui risquaient en cas de délation non seulement leur gagne-pain mais surtout leur peau.
De quoi sont-ils coupables ? »
olrik, il est bon de vous lire évoquer ces hommes qui ont su sauver des vies au péril de la leur.
C’est précisément ce qui m’a incitée à réagir ici:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/07/22/ad2518461f4e0b63f7cc3fdbd4afaec1.html
Et pour ce qui est du comportement de la gauche française, la video que j’ai postée sur l’autre de mes sujets de blogs le rappelle:
http://voix.blog.tdg.ch/archive/2012/07/22/vel-d-hiv-apres-chirac-hollande.html
Olrik,
» Il me paraît raisonnable de penser qu’en 1940 Pétain
représentait la légalité ». Le 10 juillet 1940 ? Même cela se
discute, compte tenu des irrégularités de procédure, mais
admettons qu’il en soit ainsi, le 10 juillet 1940.
Dès le 11 juillet 1940, et jusqu’à la fin de la guerre,
le régime de Vichy n’est pas légalement,
constitutionnellement, la France, mais un pouvoir devenu
illégitime, volontairement de son fait.
La légitimité, qui va certes au-delà de l’ordre
constitutionnel, n’était pas, de surcroît, du côté de
Pétain, qui plutôt que résister, a collaboré.
C’est le drame du maréchal Pétain, vainqueur à Verdun; mais
c’est ainsi.
Pour information, voici un communiqué qui ne manque pas d’intérêt:
http://www.gaullisme.net/archive/2012/07/26/fondation-charles-de-gaulle-rafle-vel-d-hiv.html
@DC
Selon votre bonne habitude vous procédez par affirmation brute sans jamais documenter, avec des amalgames que vous pensez tenir lieu de démonstration. La loi constitutionnelle du 10 Juillet 40 fut votée par les assemblées, dites du Front Populaire, d’ailleurs hors la présence du Maréchal. Après que le président du sénat, un certain Jules Jeanneney eut dit la veille 9 Juillet « … oublions les discordes face à la nécessité d’une réforme de l’état que je souhaite de longue date. J’en appelle à la vénération et à la reconnaissance dues au Maréchal Pétain pour le don généreux de sa personne à la France … ». Dans son article unique l’Assemblée nationale se suicidait et donnait tout pouvoir au Maréchal. Qui dès le lendemain abrogeait l’Art 2 de la constitution de Février 1875, soit l’existence du Président de la République. Décision dans la logique du sabordage de la veille puisque le Président de la République était élu à la majorité absolue des suffrages des deux chambres. On ne voit nulle trace de vos assertions et l’on ne sache pas que ce cadeau empoisonné fut arraché sous la menace des baïonnettes. A aucun moment le peuple français assommé n’eut jamais le sentiment qu’un infréquentable dictateur avait pris le pouvoir. Le lien entre le peuple français et le Maréchal n’était pas contesté, et à ce titre sa légitimité. Quant à De Gaulle et ce qu’il faisait dans l’antichambre de Churchill, personne n’en savait rien, et ce n’était vraiment pas le sujet du jour, car personne ne le connaissait.
Quand on lit sous votre plume des mots comme dictateur et coup d’Etat, on voit bien que l’on est dans l’invective, et non dans une analyse de juriste, que vous n’êtes pas de toute évidence. Le seul point de Droit soulevé depuis 72 ans est de savoir si l’Assemblée nationale pouvait déléguer son pouvoir de révision à une personne (certains le contestent, c’est bien temps) et si elle était juridiquement fondée à se saborder. 72 ans que les juristes en discutent … Il y en a au moins un qui n’était pas concerné par une position qu’il n’occupait plus, c’est Lebrun lui-même qui se retira dans sa propriété familiale de cette bonne ville de Vizille, où, hasard cruel, se trouve un château de la Présidence de la République. Il n’a même pas estimé utile de marquer ainsi son poste. Inexistant …
Si le sujet n’était une sordide accusation contre notre pays, les envolées irresponsables d’un Chirac et d’un Hollande ne seraient que grotesques. Et le téléspectateur que je suis a bien compris que l’on accusait la France, loin de contorsions pour trouver où elle était réellement ! Et de ce que j’entends autour de moi, beaucoup d’authentiques vieux gaullistes et, juifs militant dans leur communauté, ont la nausée.
Mon cher DC,
(j’espère que ce ne sont pas les initiales de démocrate-chrétien),
Je ne suis pas pétainiste (Ce n’est pas trop difficile en 2012).
Mais par pitié, il y a assez de salauds, de membres de la Secte Maçonnique, de cocos, d’héroïques résistants 70 ans après, pour accabler ce Maréchal de France, n’en rajoutons pas !
Ne hurlons pas avec les loups.
Chacun sait que Pétain n’était pas un traître, comme l’a prétendu le Parti Communiste, servile exécutant du pacte germano-soviétique : désertion de Maurice Thorez, sabotage dans les usines d’armement, intense propagande défaitiste par des gens comme notre héros national Guy Môquet.
Vae victis : c’est le tort principal de Philippe Pétain.
Personnellement, je ne supporte plus les pignoufs qui donnent des leçons, 70 ans après, sur cette période dramatique de notre Histoire.
Jusqu’à la Trierweiller qui fait des lois sur la rafle du Vel’d’Hiv !
Il n’y a plus de limites à l’impudence. Qu’a-t-elle fait de remarquable dans sa vie qui puisse l’y autoriser, à part naître le cul dans une assiette en or et bénéficier d’une carte VISA de l’Elysée ?
Vous avez beau dire, 2 ne sera jamais égal à 3 malgré de grandes valeurs de 2 et de petites valeurs de 3.
Vous semblez tous oublier qu’en l’absence de chef sur le terrain, il fallait bien faire quelque chose. Pétain était là, avec Weygand, peu importe le comment du pourquoi. Il fallait les suivre, point barre. Vous ergotez sur des points de droit, issus d’hommes de la même veine que ceux de maintenant, il n’y avait donc rien à justifier. Vous discutez toujours du sexe des anges quand c’est un nouveau stalinisme qui s’installe .
Pétain est resté, CdG est parti, et ce en pleine bagarre. Ça s’appelle désertion et, en temps de guerre, c’est la mort.
Perso, j’aurais vidé séance tenante les 2 chambres et renvoyé tout ce beau monde sous le cul des vaches, mieux, avec un fusil à l’assaut des barbares… Comme l’ont fait un Louis XV et
Maupéou.
Pour résumer, Chirac et Hollande sont l’avers et le revers d’un même pièce forgée par Israël, tout le reste n’est que de la littérature.
Je ne suis pas d’accord avec tout ce que dit blh, mais je l’approuve sur ce point essentiel :
Quand votre armée, la première armée du monde, a été battue en rase campagne, qu’une armée d’occupation vous laisse le choix entre vous taire et fermer votre gueule, quand votre patrie a été vaincue, écrasée et humiliée, il faut être indécrottable pour se lancer dans des polémiques juridiques, car le droit ne sert plus à rien, il n’existe plus !
Jean Louis Faure,
Nous ne devons pas en effet connaître le même droit
constitutionnel, car lorsque vous dites
» Dans son article unique, l’Assemblée nationale se suicidait et
donnait tout pouvoir au Maréchal ».
Ce « tout pouvoir » est précisément selon la loi du 10 juillet
1940 » L’ Assemblée nationale donne tout pouvoir au
gouvernement de la République, sous l’autorité et la
signature du maréchal Pétain, à l’effet de promulguer par un
ou plusieurs actes une nouvelle constitution de l’État français ».
Il s’agit donc bien d’un pouvoir donné au gouvernement,
précisément de la III ème République,
pour promulguer une nouvelle constitution, et non pas pour
dès le lendemain 11 juillet, s’autoproclamer Président de la
République, puis contrevenir ensuite, aux principes
fondamentaux de la III ème République.
Il n’est pas utile de refaire l’histoire, Pétain a été jugé, ce qui
compte c’est d’affirmer sur ce site que si la France n’est pas
responsable de la rafle du Vel d’Hiv, c’est avant tout parce
que le régime en place qui l’a ordonné n’était ni légal, ni
légitime, pour agir au nom de la France et des Français.
L’on corrigera « ordonnée »
@DC
Roger and Out
Il y a forcément une manoeuvre d’affaiblissement de la France chez ceux qui expliquent doctement que la France était responsable de ce qui s’est passé entre 1940 et 144 en France
Nous étions occupés par une armée surpuissante et sans pitié.
Décidément, il aura fallu que la plupart des personnes qui ont vécu cette période meurent pour que l’on lise de conneries pareilles
Il y a 3 choses simples qui me surprennent concernant
les 6 presidents politiciens de la ripoublikke depuis Pompidou.
Donc Pompidou-Giscard-Mittrand-Chirac-Sarkozy-Hollande.
1.Pour les contemporains jeunes ou adultes (au moins 17 ans en 40)aucun n’a participé a la lutte contre l’occupation.
2.Pour les non contemporains (trop jeunes on non nés en 40),aucun n’a eu de père qui ait combattu en 40.
3.Aucun des 2 groupes ci dessus n’a eu de grand-père
qui ait combattu en 14/18.
je n’ai pas réussi a tout lire, mais il me semble que nous passons bien trop de temps a battre notre coulpe avec des c’est ma faute c’est ma très grande faute …
l’esclavage , c’est nous et nous tous seuls jamais on ne se demande que faisaient les chefaillons des tribus qui nous fournissaient les esclaves , jamais on n’évoque l’esclavage fait par les musulmans
le racisme c’est nous , rien que nous, jamais on ne tape sur ceux qui nous traitent de sale race chez nous , ceux qui brament pour devenir français alors qu’ils l’étaient pendant la colonisation
l’intolérance religieuse c’est nous rien que nous, une stèle juive ou musulmane abattue dans un cimetière déplace des ministres en larmes le grand rabbin le grand mufti et tous le reste des religieux un peu « gradé » mais de nombreuses profanations de lieux chrétiens sur notre sol ne valent pas un entrefilet dans la presse, les cimetières d’Algérie saccagés tout le monde s’en fout et Caroline Fourest n’en parle pas !
la cruauté envers les animaux c’est nous , mais on va encore ouvrir des abattoirs hallal, et quand on achètera son steak on paiera une taxe à l’islam …
c’est simple la France est tellement nulle que tout le monde s’y réfugie !
alors cessons de larmoyer et remettons de l’ordre, ce n’est pas le visiteur qui décide chez moi quelle pièce il peut visiter, s’il peut se servir dans le frigo etc .
remettons de l’ordre avant que les muets, les discrets, les n’osant pas, s’expriment dans un vote qui surprendra droite et gauche .
amitiés