Nous n’avons pas hésité à dire notre désaccord avec l’Eglise Catholique, y compris avec le pape Benoît XVI, lorsque certaines de ses positions nous ont semblé ambigües, erronées ou contraires au Bien Commun, dans des domaines importants. Essentiellement, d’ailleurs, en matière d’immigration et sur la mondialisation.
Raison de plus, pour souligner le rôle positif de l’Eglise lorsque, selon sa tradition profonde, elle prend une initiative allant, courageusement, et sur un sujet essentiel, dans le sens de l’ordre, de la stabilité et de l’épanouissement vrai de nos sociétés, s’il est encore envisageable.
C’est ce que le cardinal Vingt-Trois vient de faire, en lançant cette sorte d’appel national dont nous publions ci-dessous le texte. Le cardinal Vingt-Trois est, à la fois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France. C’est un « signe national » fort qu’il a voulu donner ainsi, impliquant l’Eglise de France dans son ensemble et interpellant les hommes politiques et les élus, à l’occasion des célébrations du 15 août.
En l’occurrence, il agit au nom de l’Eglise de l’ordre. Ordre pris en son sens le plus élevé et le plus fort. On ne peut que s’en féliciter. Bien joué, Monsieur le Cardinal !
APPEL du Cardinal Vingt-Trois
Publié le 30-07-2012
Compte tenu de la situation et des probables projets législatifs du gouvernement sur la famille, il me semble opportun de donner un signe national à l’occasion du 15 août qui rassemble des foules de catholiques à travers le pays. C’est pourquoi je vous propose une formule de prière des fidèles à utiliser lors des célébrations du 15 août 2012. L’unité de la formule devrait faire signe et on peut espérer que certains de nos fidèles seront sensibilisés, même parmi des parlementaires…
Je vous serais donc reconnaissant de bien vouloir transmettre cette proposition à vos curés et de leur demander de l’utiliser en insistant sur l’impact d’une formule unique à l’échelon national.
Cardinal André Vingt-Trois
Frères et Soeurs,
En ce jour où nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l’intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :
1. En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l’avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu’il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.
2. Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience
3. Pour les familles ; que leur attente légitime d’un soutien de la société ne soit pas déçue; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l’engagement des époux l’un envers l’autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l’amour.
4. Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère.
Seigneur notre Dieu, nous te confions l’avenir de notre pays. Par l’intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l’épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.
Il était temps ! Comme il est rappelé dans le billet, il n’a pas toujours été possible de suivre nos évêques. Et des fidèles se détournant de leurs évêques est une situation récurrente dans l’Histoire. L’un des derniers opuscules joliment troussé, André Frossard dans « Le Parti de Dieu ; lettre aux évêques ». Mais aujourd’hui le défi est immense car notre église va être attaquée dans ce qu’elle a de plus cher, ses enfants. Dans une société déboussolée, où l’élu du peuple par les urnes n’est plus qu’un médiocre marchand forain, le lien entre le Droit et le Sacré a disparu. Ce qui donne un entretien comme celui de Marisol Touraine dans La Croix, où elle nous explique doctement que la loi issue du parlement doit s’adapter à la société. Pas sûr qu’elle réalise bien ce qu’elle affirme. Et ouvrons les portes à l’adoption d’enfants par les couples homosexuels, ou la recherche sur embryon. Dans un de nos Livre Sacré il a été question il y a un peu plus de 2.000 ans du massacre des Innocents …
Soutenons nos évêques car notre révolte ne sera pas facilement entendue. Ne sous estimons pas les docteurs Mengele et Folamour qui vont tenter de nous vendre leur science. Monseigneur Vingt-Trois ne peut pas ignorer la crise économique, mais comme il s’agit d’un sujet insoluble, nos acteurs d’Hollywood vont occuper l’estrade en « réformant la société ». Attendons nous au pire.
Cela fait des années que la sonnette d’alarme est tirée auprès de nos excellences ; mais un conformiste ron-ron répondait aux interrogations sur la position de l’Eglise dans l’involution de la Société.
En 1984 ce sont des laïcs qui ont tiré l’école des griffes des socialo-marxistes, ce sont les prières du docteur Dor qui ont révélé le désaccord avec l’avorticide, ce sont des laics qui avec Civitas ont protesté contre les spectacles blasphématoires, ce sont des laïcs qui ont manifesté pour la famille en de multiples occasions, le tout souvent sous le regard courroucé des responsables de l’Eglise.
La dernière réaction du cardinal Vingt-Trois est salutaire mais assez chattemite. Alors qu’il aurait fallu, comme on l’entend parfois dans nos paroisses au cours d’homélies, taper du poing en disant « ça suffit ! ». Assez du gouvernement des tantes et autres franc-macs qui pourrissent la France.
L’Eglise de France nous la connaissons. Nous savons à quoi nous en tenir. Ce n’est pas le courage qui la caractérise. De Gaulle disait : « l’Eglise de France, ce n’est pas le patriotisme qui l’étouffe ».
Mais, pour une fois qu’elle réagit dans le bon sens, et avec une certaine vigueur, ne chipotons pas !
Un peu tardif, un peu timide, voire timoré, mais c’est mieux que rien et on ne va pas bouder notre plaisir. Il serait temps que nos évêques écoutent et suivent les paroles du Saint Père d’une manière plus constante
Quant à nos politiques, ceux qui nous gouvernent comme ceux qui nous ont gouvernés, il n’y a rien à en attendre. J’ai encore en mémoire la sortie stupide et médiocre de Jupé commentant les propos de Benoît XVI sur le rôle du préservatif en Afrique. Comme disait Audiard « Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait ». Pour rester dans la cinématographie: « On est mal, on est mal, on est mal! »
Et toujours ces éternelles références au peuple élu ( par qui ? ), Israël par ici, Israël par là…On est catholique ou juif ? Et ne dites pas que l’un procède l’autre, il y a belle lurette que personne n’y croit plus. Il faudra bien qu’un jour un pape dise halte, la chrétienté, c’est ça et pas autre chose et mettre au jour le travail de sape de ces messieurs.
@blh
j’ai beau lire et relire , je ne vois rien ; vous pouvez dire où ? Merci
Pas spécifiquement sur cette page en référence, mais d’une façon générale; par exemple, ici:
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/08/ceux-qui-doutent-de-la-divinit%C3%A9-de-j%C3%A9sus-sopposent-%C3%A0-l%C5%93uvre-de-dieu.html
Je me demande si vous avez bien lu ou compris les paroles de BenoXVI.
Que Jésus soit issu du peuple juif est une évidence.
Mais le pape explique aussi pourquoi les Juifs ne l’ont pas compris … Ils l’ont même condamné à être crucifié.
En maatière d’histoire religieuse et de théologie, il faut être un peu présomptueux pour chercher querelle au pape Ratzinger.
Enfin, Lafautearousseau, que je sache, n’est pas le Salon Beige.
Que ce soit en régime païen ou chrétien, la religion a d’abord été un mode de structuration générale de la société. Or, cette époque est de toute évidence passée, et l’on ne voit pas, à vue humaine, qu’elle puisse revenir dans un futur proche.
Cantonnée à l’espace privé ou aux manifestations publiques d’une association parmi d’autres, l’Eglise n’est plus depuis longtemps la clé de voûte de la société globale.
Elle n’est plus qu’une composante parmi d’autres d’une société civile qui s’organise sur la base de l’adhésion volontaire de ses membres. Conséquence capitale : la croyance devient une simple opinion — une opinion comme les autres.
Au sens que Baphomet donne au mot, il y a belle lurette qu’il n’y a plus de « régime païen » sur cette terre.
La « structuration » des sociétés européennes a été réalisée par l’alliance du christianisme, dans ses différentes variantes, des princes, également sous les divers noms qu’ils ont pu se donner, et des peuples.
L’Eglise, en effet, n’est plus la clé de voûte des dites sociétés qui, au fait, n’en ont généralement plus aucune. Sauf à considérer les oligarchies financières mondialisées et le système politico-médiatique, comme des clés de voûte dignes de ce nom.
« L’adhésion volontaire » des membres de la société est, à l’évidence, une fiction. Pour ne pas dire une foutaise. Il en résulte que, à proprement parler, ces sociétés ne « s’organisent » pas. Du moins, au sens de la plus minimale organicité. Le double mouvement d’atomisation et de massification qui lui a été imposé est le contraire d’une « organisation », au sens vivant de ce terme. Mais ce monde-ci a-t-il encore le sens du vivant ?
L’affaiblissement relatif de l’Eglise et des religions, surtout en Europe de l’ouest, car elles sont vivantes ailleurs, ne signifie pas qu’elles aient été remplacées. De fait, elles ne l’ont pas été. Et c’est sûrement l’une des causes essentielles de la crise profonde que nous traversons.
@baphomet
Vous étendez votre champ d’observation à l’humanité et à toutes les sociétés. La religion « un mode de structuration générale de la société » ? Pour une telle approche j’en reviens avec le Maître Georges Dumézil, aux 3 ordres, le prêtre, le soldat et la mère. Depuis l’origine des temps, le besoin de transcendance et la croyance en l’immortalité de l’âme. Vous ajoutez « Or, cette époque est de toute évidence passée, et l’on ne voit pas, à vue humaine, qu’elle puisse revenir dans un futur proche ». Comme c’est présomptueux ! S’il est indéniable que l’on vit (très mal) la contraction du temps, personne ne prévoit l’avenir, et la crise morale que nous vivons n’est qu’un petit point sur le calendrier sans pour autant utiliser une échelle de temps géologique. Je viens de lire chez Pierre Gaxotte une remarque qui mérite qu’on s’y arrête (il écrivait en 1980) « entre la fondation de Constantinople et sa prise par les ottomans, il s’est écoulé 1100 ans ; intervalle qui nous ramène de 1980 à l’époque de Charlemagne. »
Les fondements de l’humanité ne dépendront jamais du cours du dollar et votre considération « la croyance devient une simple opinion — une opinion comme les autres » est historiquement fausse. C’est heureux …
Et pour en revenir à la lettre du premier des évêques français, il est salutaire qu’il rappelle à des séculiers dévoyés quelques composantes intangibles du sacré de la vie.
Baphomet;
Que venez vous faire sur ce blog ???
Il y a suffisamment de blogs « normatifs »pour laisser vivre
en paix ce petit blog d’inspiration Royaliste et donc Catholique.
Certes,nous avons toutes les raisons du monde d’avoir des doutes sur les « princes » de l’Eglise de France,mais nous sommes entre nous,Sympathisants de la cause Royaliste ,meme si il peut exister differentes chapelles et differents degrés dans notre choix.
Mg 23 ne vaut pas plus cher que nos élites.
Lisez donc en détail les 4 points invoqués par ce cher mig 23;
Nous chez Mr de La Palisse….
1.Face a la crise, nous devons etre solidaires…
2.Prions pour que nos élus vote en conscience….
3.Que nos familles vivent dans la tendresse….
4.Que nos enfants et nos jeunes aient un pere et une mere…
Nous sommes dans le moulin tibétain type no B6/24 modele 68
L’esperance de l’esperance par l’esperance pour l’esperance vers l’esperance et par l’esperance….ouf
Nos eveques ont la charge de défendre notre Foi de maniere concrete et pour ce faire ils disposent d’outils non négligeables ainsi qu’un large acces aux medias,en particulier mg 23.
Resultats ??? zero de zero.
Pour memoire,depuis que la marche pour le droit de vivre a lieu a Paris,mig 23 n’a cessé de tout faire pour réduire l’audience de cette marche……
Il n’y a rien a attendre de ce personnage qui est tres
à l’aise avec nos élites de l’inutile.
Baphomet a sa place sur ce blog, même si l’on n’est pas d’accord avec lui, ce qui est assez souvent mon cas.
Lafautearousseau, que je suis depuis son origine, est un blog, non pas de simple « inspiration », mais clairement royaliste.
Certes, la plupart des royalistes ou des sympathisants du courant royaliste, sont catholiques. Mais il n’est pas interdit d’être royaliste sans être catholique. A condition, me semble-t-il, de reconnaître que le catholicisme est constitutif de la nation française et de sa civilisation et d’en tirer toutes les conséquences. J’ai connu des Juifs, des protestants, des incroyants, qui étaient de bons royalistes. Il n’y a pas de raison de les rejeter, s’ils sont respectueux de l’héritage national.
D’autre part, Lafautearousseau ne tient pas du tout à ce qu’on le « laisse en paix » ni à ce que nous restions mollement « entre nous ». Mais à discuter, échanger, débattre avec tous ceux pour qui l’avenir de notre pays et de notre civilisation est un « souci » constant. Je sais que de nombreux universitaires, de nombreux journalistes et tout un ensemble de personnalités diverses consultent ce blog. Il faut en tenir compte lorsque nous nous exprimons ! Notre esprit n’est donc pas un esprit de chapelle mais de débat et d’ouverture, même si nous n’avons aucunement l’intention de ne pas défendre chèrement nos convictions.
Pour le reste, que les catholiques soient les plus nombreux, les plus intelligents, les plus influents, les mieux organisés, les plus authentiquement traditionnels qu’il est possible, est l’intérêt de la France et de la société. Qu’ils s’y emploient et, au milieu d’eux, ceux d’entre nous qui sont catholiques.
Mais, sans les opposer, sachons distinguer les plans !
je ne crois pas que Benoît XVI affirme toujours que ce sont les juifs qui ont crucifié un des leurs, Jésus.
Et si ces juifs ne comprennent rien, alors qu’ion les laisse tranquille chez eux, les chrétiens ont d’autres chats à fouetter.
Et pour terminer, le Salon Beige n’a que retransmis quelques paroles du Pape.
Vous avez une belle conception de la présomption.
Possible, mais vous oubliez l’essentiel, la FOI, qui transcende cette croyance.
Vous permettrez donc à certains de lire d’autres blogs que celui-ci sans pour autant préjuger ces dits blogs.
Pour ma part, si je reste assez sensible à cette question religieuse, un royaliste conséquent à d’autres priorités, le politique d’abord qui recouvre toute notre nation et que l’on peut appliquer au reste du monde.
Nous sommes royalistes parce que nationalistes et l’aspect du spirituel n’en est qu’une condition suffisante, mais pas nécessaire.
La revue n’aurait pas été complète s’il avait manqué le crétin de service (au sens médical du terme). Ce matin dans ce journal qu’il faudrait inventer s’il n’existait pas, La Croix, un avis du président du Secours Catholique, François Soulage « regrette le nom qui est donné à cette lettre qui peut être désagréablement interprété par ceux qui y verront un lien avec le Front National ». Fermer le ban …
La cause véritable de l’affaissement de la foi chrétienne est en réalité à rechercher dans l’épuisement des croyances collectives, que celles-ci soient d’ordre religieux ou idéologique. Cet épuisement, caractéristique de la fin de la modernité, frappe les Eglises aussi bien que les partis ou les syndicats.
La crise des vocations est entretenue par la baisse générale des convictions, l’effondrement de la mentalité sacrificielle, la disparition de fait des valeurs liées à l’engagement résolu sur la
longue durée : don de soi, confiance absolue, militantisme, etc.
Disons pour faire court que l’athéisme a été remplacé par l’indifférentisme.
Ces tendances sont bien connues, et beaucoup s’en affligent. UN ADVERSAIRE DU CHRISTIANISME PEUT D’AILLEURS TRES BIEN A LA FOIS SE FELICITER DE LA DECHRISTIANISATION ET DEPLORER LES CAUSES QUI L’ONT PRODUITE. Cependant, il ne sert à rien de raisonner à partir de circonstances qui ne sont plus.
La modernité s’achève. Elle laisse place à un monde nouveau, postmoderne, et, plutôt que de jouer les Torquemada aux petits pieds, c’est sur ce monde qu’il convient de s’interroger.
Quant aux « plus royalistes que le roi », je livre à leur méditation l’admirable « Prière de la fin » que Maurras écrivit deux ans avant sa mort, qui exprime son doute et son questionnement sur la foi.
Seigneur, endormez-moi dans votre paix certaine
Entre les bras de l’Espérance et de l’Amour.
Ce vieux coeur de soldat n’a point connu la haine
Et pour vos seuls vrais biens a battu sans retour.
Le combat qu’il soutint fut pour une Patrie,
Pour un Roi, les plus beaux qu’on ait vus sous le ciel,
La France des Bourbons, de Mesdames Marie,
Jeanne d’Arc et Thérèse et Monsieur Saint Michel.
Notre Paris jamais ne rompit avec Rome.
Rome d’Athène en fleur a récolté le fruit,
Beauté, raison, vertu, tous les honneurs de l’homme,
Les visages divins qui sortent de ma nuit :
Car, Seigneur, je ne sais qui vous êtes. J’ignore
Quel est cet artisan du vivre et du mourir,
Au coeur appelé mien quelles ondes sonores
Ont dit ou contredit son éternel désir
Et je ne comprends rien à lêtre de mon être,
Tant de Dieux ennemis se le sont disputé!
Mes os vont soulever la dalle des ancêtres,
Je cherche en y tombant la même vérité.
Ecoutez ce besoin de comprendre pour croire !
Est-il un sens aux mots que je profère ? Est-il,
Outre leur labyrinthe, une porte de gloire ?
Ariane me manque et je n’ai pas son fil.
Comment croire, Seigneur, pour une âme que traine
Son obscur appétit des lumières du jour ?
Seigneur, endormez-la dans votre paix certaine
Entre les bras de l’Espérance et de l’Amour.
Clairvaux, juin 1950.
Baphomet;
Vous nous sortez une splendide totologie du désespoir;
Je vous paraphrase-
« la fin de la Foi a pour véritable cause la fin de la Foi… »
Ou la fin des 3 croyances collectives ;Eglises/Partis/Syndicats.
Souffrez que je vous réponde comme ceci:
Les textes ,les textes fondateurs sont tres clairs;
L’existence du diable est consubstancielle a celle de Dieu.
Il ne peut y a voir l’un sans l’autre.
Toutes les institutions catholiques conciliaires ont été infiltrées.
ceci explique cela.
Il ne peut y avoir de Roi en France,sans la continuité de la Foi.
———————Un Roi,Une Foi,Une Loi——————.
Certains peuvent ne pas avoir la Foi (qui est une grace)
et se contenter du Roi,par défaut.
Par exemple,considérons le secours « catholique »
et son budget de 125 M€.
Son president est François Soulange,69 ans.PSU-CFDT puis PS…..
Farouche militant « chrétien » de la loi abortive de 1975.
Principal conseiller de Michel Rocard du temps de sa grandeur
Farouche militant contre l’enseignement « catholique en 1982
Président du fond HBM détenant 12% du Journal le Monde.
Principal membre laic de Cor Unum,coordination caritative.
Il n’y a que 40 membres dont seulement 20 laics pour le monde entier
Sans remonter jusqu’au déluge, on peut cependant sans trop d’erreur affirmer que cette lente mais constante désagrégation de l’esprit humain, au moins dans sa composante philosophique, est issue des » lumières » imposées par la Franc-maçonnerie autant française qu’anglaise. La mise en place de l’homme nouveau au sommet de la hiérarchie sociale à l’aide du relativisme qui en découlait puis du subjectivisme a permis la décérébration que l’on connait. Il suffit d’assister à une réunion de profs pour en être convaincu: le moindre mot de travers vous fait vite taxer comme Front national – ainsi que le rappelle plus haut Jean Louis FAURE – quand ce n’est pas Fachiiiiste ou Naziii.
Et cette course à la magistrature suprême nous rébèle la haute valeur de ceux qui y prétendent: ragardez les origines d’un Hollande et les crimes, pire, les erreurs qu’il commet.
Bien sur qu’il faut s’interroger sur ce nouveau ultra moderniste, mais en analysant le passé et en en prenant ce qu’il y a de meilleur. Il ny a pas de science exacte en politique, on ne peut juger à priori en imposant des dogmes.
Il en est de même pour Dieu. On peut se poser des questions quant à son existence et surtout sur son oeuvre sans pour autant d’être traités de tous les noms plus gentils les uns que les autres.
La Foi est la clé de voute de la chrétienté, encore faudrait-il que certains errements et affirmations soient clairement expliqués.Et un Maurras, agnostique cohérent – il n’a jamais renié le Christ – a fait plus pour son pays que beaucoup de Catholiques dits lucides.
Blh dit l’essentiel dans sa dernière phrase.
Mais si la religion, contrairement au pont-aux-ânes largement répandu, relève bel et bien de la sphère publique, la foi, elle, est personnelle. Elle fut le problème de Maurras, qui l’avait perdue. Comme il était poète et écrivain, il évoque souvent cette grande question dans son oeuvre personnelle. Par exemple, dans cette Prière de la Fin que Baphomet a citée en entier. Elle n’est pas encore tout à fait celle d’un croyant, bien qu’elle s’adresse à Dieu. Au Dieu inconnu. Qu’il questionne sur son propre doute.
Ceci est très beau mais la démarche politique de Maurras n’est pas entreprise sous l’angle spirituel ou religieux mais bien plutôt sous l’angle de l’observation de l’Histoire et des sociétés, au prisme de la physique sociale, selon la méthode reprise de Comte, de Le Play et des penseurs pour qui la politique est la science reine.
Ainsi, la réflexion politique de Maurras se situe-t-elle, selon une expression souvent utilisée dans les textes d’Eglise, non « sub specie aeternitatis » ou « sub specie fide » mais « sub specie civitatis ». Du point de vue de la Cité. En utilisnt ces vieilles formules, je cours le risque de paraître pédant, mais c’est qu’à mon avis elles éclairent bien les distinctions qu’elles marquent.
L’un et l’autre point de vue ne s’excluent pas et, souvent, se confirment l’un par l’autre. Mais il est clair que Maurras avait choisi le second et, à sa suite, l’école d’Action française. Si j’ai bien compris, ce blog s’y rattache, pour l’essentiel.
C’est ce que les uns et les autres doivent comprendre lorsqu’ils se placent d’un point de vue plus ecclésial que politique.
Si, là encore, j’ai bien compris, sans méconnaître l’importance du fait religieux, dans toute société, et, tout spécialement, en France, l’importance de sa composante catholique, ce blog se situe sur le terrain politique et du point de vue de la Cité.
Que les questions ecclésiales préoccupent – et, même, occupent – un certain nombre d’entre nous, est bien compréhensible.
Mais les distinctions – comme les points de jonction – qui existent entre les deux domaines doivent être, à mon sens, respectées. Ni l’un ni l’autre ne gagnent à la confusion.
Anatole,Bonjour,
Vous voulez donc distinguer l’approche du champ politique de l’approche du champ personnel.
Donc vous soulignez la distinction entre;
les français royalistes et catholiques
les français royalistes et non catholiques.
Le catholique français est dans la continuité bi millénaire
(1962 ,date de fracture liturgique,dogmatique,théologique)
Nous avons la Foi,L’Espoir et l’Action.
Notre enjeu est simple,tenant en 1 question simple;
Quelle transition immédiate vers une dynamique royaliste
(ou royalisante) ????
Pour rester sur la lettre de monseigneur Vingt-Trois, les réactions lues dans les media couchés depuis hier sont la fidèle signature de l’état de décomposition de notre corps social. Nous ne parlons plus d’économie, de technologies, de clans droite-gauche, ni même de religion, mais de la place de la cellule familiale, et du caractère sacré de la Vie. « Selon un sondage Ifop … », un corps en décomposition, pourriture avancée. Pas une voix ne s’est élevée pour rappeler des évidences. Le député Christian Vaneste en sait quelque chose.
D’accord en tous points avec Anatole. Le religieux et le séculier cohabitent en bonne intelligence, même si la frontière est régulièrement disputée au cours de l’Histoire. La limite de la bêtise étant de savoir éviter ce que l’on a installé en France en 1905. Cinq cents ans avant notre ère le gautama Boudha avait demandé aux brahmanes de cesser leurs interférences avec la vie de la cité.
@baphomet
Vous êtes difficile à suivre
« … . Cet épuisement, caractéristique de la fin de la modernité … La modernité s’achève. Elle laisse place à un monde nouveau, postmoderne … »
Ces affirmations à la hache font penser aux fausses fulgurances à la Malraux, et son 21ème siècle «qui sera religieux ou ne sera pas ». S’agit il de considérer la vie des techniques ? Dès lors chaque époque a eu sa modernité, l’âge de pierre (qui n’a été ému devant les blocs de Locmariaquer ?), ceux qui ont construit la pyramide de Kheops, ou monsieur Goodyear qui a inventé la vulcanisation du caoutchouc …
Le besoin de transcendance est d’un autre ordre ; c’est un grand esprit français qui l’a écrit. Et consubstantielle est la communion avec le Sacré.
Et depuis la nuit des Temps la personne royale est la plus fidèle représentation du Sacré pendant notre passage sur terre (très beau livre de Henri Comte de Paris, 1996, Les Rois de France et le sacré).
Bonjour, Machin.
J’espérais mon explication tout à fait claire. Elle ne faisait que reprendre des notions et distinctions assez classiques, bien connues, d’ailleurs, de l’enseignement traditionnel de l’Eglise qui a toujours entendu rester maitresse chez elle et dans son domaine.
Je ne distingue pas entre les personnes (bien entendu, la plupart d’entre nous sommes à la fois royalistes et catholiques) mais entre les plans. C’est ce qui vous échappe.
Pour le reste, il nous faut bien constater que depuis le Ralliement, la condamnation de l’Action française, Vatican II et sa politique en général, du moins en beaucoup de ses aspects, l’Eglise catholique n’a pas joué en faveur d’une dynamique royaliste ! C’est le moins que l’on puisse en dire. Alors même que les royalistes l’ont toujours défendue – parfois même à tort et à leurs frais – lorsqu’elle était attaquée.
Vous espérez sa renaissance. Moi aussi. Car, si affaiblie soit-elle, elle pourrait encore jouer dans le sens de l’ordre, au sens plein de ce terme. Et aider, sinon à une « restauration » (les restaurations ne marchent jamais) du moins à une renaissance de nos sociétés. Bien-sûr selon des modes renouvelés. Mais renouvelés selon le fond de notre Tradition, française et européenne.
Nous verrons bien. A l’Eglise, aux catholiques de jouer. Si possible intelligemment, efficacement, ce qui n’est pas toujours le cas.
La religion comme appartenance sociologique ou institutionnelle se déconnecte de plus en plus de la croyance comme conviction
personnelle. Les Eglises n’ayant plus le pouvoir de normer la société globale, seuls continuent à croire ceux qui ont des motifs personnels de le faire.
Le résultat de cette tendance à la recherche d’une authenticité est le bricolage spirituel auquel on assiste de nos jours si souvent. La spiritualité fonctionne au régime du libre-service, chacun se faisant une religion à la carte de manière éclectique et opportuniste.
Ainsi s’explique le fait par exemple qu’un certain nombre de ceux qui se déclarent chrétiens ne croient plus à l’enfer, au péché originel, ou à la naissance virginale du Christ, ou encore à la résurrection après la mort, tandis que d’autres qui s’affirment « rationalistes » se disent en même temps certains de l’existence de Dieu.
« Rien n’est accablant comme une croyance sans contours », disait Victor Hugo. On attend de la croyance ce qu’on attend d’une cure psychanalytique ou d’une thalassothérapie : qu’elle aide à se sentir bien, à être » mieux dans sa peau », etc.
Pour décrire cet hédonisme, il faudrait parler d’un recours au d’un plus grand confort de soi, qui équivaut évidemment à l’oubli de ce que la croyance a pu comporter dans le passé d’ascèse, d’effort, de discipline, de renoncement et parfois de souffrance.
Cette analyse – typiquement greciste – décrit non seulement la crise du christianisme mais celle de nos sociétés, dans toutes leurs composantes, auxquelles elle pourrait tout aussi bien s’appliquer.
L’on peut tabler sur le caractère définitif, pour ne pas dire final, de cette situation et donc sur la fin de notre civilisation et, probablement, de toute civilisation. Maurras avait envisagé cette hypothèse apocalyptique dans sa lettre restée fameuse à Pierre Boutang.
Il ne s’y résignait pas.
L’on peut aussi accepter le « monde moderne » tel qu’il est, au prétexte de se plier aux réalités, aux choses telles qu’elles sont, aux évolutions constatées…
Si nos prédécesseurs avaient raisonné de la sorte, s’ils n’avaient pas su, au contraire, « dans le passé », en d’autres époques de décadence, s’imposer un comportement fait « d’ascèse, d’effort, de discipline, de renoncement et parfois de souffrance », quinze ou vingt siècles de haute civilisation européenne et chrétienne n’auraient peut-être pas existé.
En l’état, accepter le monde dit « moderne » tel qu’il est, le proclamer fatal, irréversible, etc. baisser les bras, équivaut à un suicide.
Et si l’on redescendait sur terre ?
La « prière pour la France » est à la une de tous les médias.
En un sens, le cardinal Vingt-Trois a pris là une initiative dont le retentissement est évident.
Quelle suite aura-t-elle ?
Le cardinal 23 n’a aucune autorité ni crédibilité morale
pour initier une telle intention de priere.Point.
Souvenez vous des conditions de son élévation au cardinalat.
Ce fut en février 2005,le pape JP2 est admis a l’hopital genelli de Rome le1er fevrier.
Declaré « guéri » le 10,il revient au Vatican le 11 Fevrier pour etre aussitot abordé par mg Lustiger venu expres de Paris afin de lui arracher la nomination de Mg 23…
Le 12 février,le pape celebre l’Angelus dans un etat de faiblesse manifeste ,dementant le scenario officiel de guerison.Il est rehospitalisé le 24 fevrier et revient le 10 mars.
Il meurt le 1er avril annoncé comme etant le 2 avril.
Pour mémoire,la fin du regne de JP2 fut pitoyable,en particulier son soutien inconditionnel du fondateur (Maciel)des legionnaires du Christ,accusé ,à juste titre,par de nombreux temoins de differentes turpitudes,donc des viols sur enfants.
La veritable Eglise,immaculée,est l’eglise de la communion des saints.Celle que nous voyons,dirigée par ses princes,n’est pas la veritable eglise du Christ.
Observez l’effrayante inertie de la conference des Eveques de France,etudiez la liste de ses principaux presidents depuis sa creation en 1946.
Constatez son inertie lors des années 1968/1969 puis 1974/1980 autour de la banalisation de l’avortement par la loi de 1975.
Ce sont des questions internes à l’Eglise. Ce n’est pas notre domaine. Point.
@machin
Merci pour ces rappels qui donnent un éclairage bien utile en ces temps de brouillard. Comme vous, je n’ai pas grande illusion sur la fermeté de l’épiscopat, et il reviendra vraiment aux fidèles de rappeler les principes du sacré que nous avons déjà évoqués. Sans oublier de secouer nos séculiers, les députés par exemple, car il s’agit d’un domaine où ne seront entendus que celles et ceux qui vous gueuler le plus fort. Hélas.
@ELEC33
Les fidèles sont le corps de l’Eglise. Et parmi leurs préoccupations légitimes et permanentes la vie et le devenir des clercs. Il est vrai qu’en écoutant la revue de presse hier, on se demandait si l’on était au bout de l’absurde car nous sommes à la veille de compter beaucoup de fidèles incroyant … Le style péremptoire de votre affirmation ajoute à son incongruité.
Je rappelle à Jean-Louis FAURE que je répondais à MACHIN qui avait écrit ceci :
« Le cardinal 23 n’a aucune autorité ni crédibilité morale pour initier une telle intention de priere.Point. »
D’un point de vue politique – qui est celui de ce blog -nous sommes fondés à avoir notre analyse sur la valeur, la qualité, le courage, le patriotisme de l’épiscopat français. Sur ce point, je partage votre point de vue.
Toutefois, les évêques sont ce qu’ils sont mais ce sont les évêques de France. En ce sens, l’affirmation de MACHIN correspond exactement aux qualificatifs que vous avez attachés à mon commentaire.
Quelle autorité, compétence a-t-il pour formuler un jugement aussi catégorique ? Ainsi, je crains tout simplement, que le désordre qu’il institue par une telle attitude ne soit plus grand encore que celui ou ceux qu’il dénonce.
Et ce n’est ni très opportun, ni très malin de le faire précisément au moment même où, pour une fois, l’épiscopat français, en la personne du cardinal-archvêque de Paris, prend une initiative qui va, globalement, dans le bon sens, rencontre un écho important et, naturellement, se trouve très attaquée.
Les laïcs ont évidemment leur rôle à jouer. Alors même qu’en tous temps, par exemple sous le pontificat du pape Pie X, qui n’était guère moderniste, l’Eglise en ait marqué fortement les limites. Mais il peut arriver, aussi, que leurs interventions soient intempestives. Primum non nocere !
Il ne s’agit ni d’autorité ni de competence pour formuler un jugement,puisque,prècisement, il ne s’agit pas d’un « jugement » .
Il s’agit d’une suite de constats sur les eveques conciliaires.
les constats sont accablants et ne souffrent plus aucune discussion.
Il n’y a plus rien a attendre ni a esperer des princes de l’eglise conciliaire de France.
En plus,le virus est également present au Vatican.
Il suffit d’avoir lu les memoires des gardes suisses qui virent debarquer à Rome les mignons de Paul VI pour commencer à comprendre.
Pour l’etat actuel de la France;
Les taux sont corrigés pour ne pas tenir compte des segments de population non affectés par un syndrome.
1.Plus fort taux reel de suicides des jeunes Français en UE
(hors exotiques).
2.Plus fort taux reel d’avortements des 15/25 ans en UE.
3.Plus fort taux de dependance aux neuroleptiques.
4.Plus fort taux d’intoxication au canabis
Etc etc
Bien dit cher Elec 33. Comme MAURRAS l’a fait dans le Chemin de Paradis, où il développe une chaîne d’idées suffisamment païenne et chrétienne pour mériter le beau nom de catholique ou dans la merveille du Missel et du Bréviaire qui atténuent le venin du Magnificat par une merveilleuse musique, rendont hommage à l’église lorsqu’elle fait son devoir.
Tout le probleme est precisement que l’eglise conciliaire de france ne fait pas son devoir global.
Et quand elle remplit un des devoirs,cela lui permet de masquer ses autres defaillances
Il suffit de faire la comparaison avec l’eglise de Pologne
dans les années 1970/1980:
Les eveques polonais conduisaient les pretres polonais dans la resistance à l’occupation communiste sovietique de la Pologne.
En foi de quoi,les religieux etaient respectés par les polonais et l’eglise de Pologne ne s’etait jamais si bien portée.
Les catholiques Polonais firent tomber le communisme sovietique.
Que font les eveques conciliaires de France depuis 60 ans ????
(1962/2012).
Ils sont au service du parti republicain humaniste maçonnique pour « construire » l’union sovietique d’europe (USDE).
L’organe officiel de la conference des eveques conciliaires,
le journal la Croix,est financé par le transparti unique,l’UMPS.
Il a fallu l’election d’un pape polonais (1981) puis la decouverte du pillage technologique sovietique(dossier farewell transmis a Reagan en Juillet 1981) puis la catastrophe nucleaire de Tchernobyl (1986),puis les revoltes populaires de 1988,pour declencher la fin du delire humaniste communiste en Europe.
Personne en connait le futur,alors tentons de resumer:
Il nous manque un pape reelement catholique
Benoit XVI malgré ses defaillances personnelles(dont il est conscient) a le merite d’avoir compris les fautes de Vatican II.
A defaut de lancer un Vatican III,il tente de retablir la vraie liturgie qui constituera le commencement du commencement.
Il faudra sans doute son successeur pour reellement retablir
le trone de Pierre au Vatican.
Il faudra bien d’autres choses encore,mais cela viendra.
La France depuis 220 ans (1792/2012)subit 5 occupations qui se sont accumulées les unes aux autres ;
1.L’occupation ripoublikhaine humaniste maçonnique de 1792.
2.L’occupation Maçonniqueprotestante du Vatican depuis 1962
3.L’occupation monetaire prussienne/protestante par Bruxelles ceci depuis 1992 avec la fin des frontieres nationales.
4.l’occupation Humanitaire-Islamiste par le Maghreb du Sud
en pleine phase d’acceleration depuis 2002 .
5.la prise de controle de l’Elysée par le Transparti unique UMPS depuis 2012.
2013,sera une année revelatrice de notre calvaire
qui ne fait que commencer.
Une autruche qui accepte de sortir sa tete du sable
n’est plus tout a fait une autruche.OUVRONS les yeux.
Cette suite de jugements péremptoires, où se mêlent vérités et ragots, cette capacité à juger infailliblement de tout ce qui concerne l’Eglise, y compris le Pape, qui, si je comprends bien, n’est pas catholique, puisqu’il nous en faudrait un qui le soit, cette prétention d’un laïc à trancher sur tout, avec une certitude déconcertante, m’inquiète et ne me convainc pas.
Désolé, MACHIN, quoi que vous croyez, vous créez, ce faisant, un plus grand désordre que celui ou ceux que vous dénoncez.
« La critique est aisée,mais l’art est difficile ».Nous sommes loin d’être parfaits,tous tant que nous sommes,mais rien ne l’est.Que faisons nous,nous pour notre corps,notre église à ce jour,dans un siècle « foutoir ».Toujours revenir en arrière pour un passé douloureux et mensonger sur lequel nous ne pouvons rien changer.Nous devons,si nous sommes irréprochables,montrer l »exemple à ceux qui sont de « mauvais catholiques »,être actifs dans nos paroisses tout en dénonçant ce qui parait diverger des dogmes.toujours attendre un meilleur pape,connaissons nous vraiment Benoit XVI?Les laïques font du bon travail,les nouveaux baptisés adultes sont vraiment sincères,et d’autres non pratiquants reviennent à l’église avec le coeur.Pensons à aujourd’hui,rien n’est facile mais il faut rester soudés pour nous et nos enfants.Restons lucides et positifs:avançons!Bien à vous tous.
Vous oubliez l’essentiel qui coiffe tout ce que vous dénoncez: l’influence du judaïsme, permanente et omniprésente dans tous les rouages de la société.
Entre dodeliner de la tête devant le mur des lamentations et aller au Pakistan y défendre les quelques chrétiens, il y a un choix possible. C’est ce que je rappelais plus haut: il ne suffit pas de dire que les juifs n’ont rien compris au supplice de Jésus, il faut dire à quel moment le catholicisme commence et où le Talmud s’arrête.
Un C dans l’air hier soir consacré au sujet du mariage des sodomites, sur fond de lettre du cardinal archevêque de Paris. Emission qui n’apprenait rien, sinon que la composition du plateau (Barbier, mme Boutin, Odon Vallet) faisait écouter mme Caroline Macary. Pour ceux qui ne la connaissaient pas, avocate de profession, un concentré de passionaria pro homo, une logorrhée ne laissant aucune place à la conversation, le tout sur fond de parfaite malhonnêteté intellectuelle. Ce qu’on peut relever :
Alors que chaque mot de cette lettre a évidemment été pesé, à aucun moment il n’est fait allusion à l’homosexualité, mais simple prière aux familles et à l’enfant. Cet aspect a été évacué comme si, protéger la famille était de facto un équivalent à s’en prendre aux marginaux.
Il fut peu question de la situation des enfants pris en main par cette faune, et seul un amphigouri sur l’adoption nous a été servi.
Mais le coup massue que l’on attendait, fut tenté par Macary, affirmant que toutes les études américaines, en psychiatrie, ne montraient aucun dérèglement particulier chez des enfants élevés dans ce genre de cirque. L’émission n’a pas permis de lui répondre. Ce scientisme de pacotille, cette pseudo science (suffit il de parler « d’études » pour faire autorité ? on vit une époque formidable …) est pourtant facile à contrer. Cette mode d’expérimentation animale n’a pas 20 ans. Et donc les plus âgés des enfants ainsi expérimentés, n’ont pas vingt ans. Le bilan ne pourrait être éventuellement dressé que sur des gens parvenus à l’âge adulte. Et alors là, nous en reparlerons …
Le seul point vraiment instructif de l’émission fut de mettre en lumière le déchainement d’enragés de ces marginaux, au travers des propos de Macary. Il est urgent de faire barrage. Elle nous a ressorti que la loi devait s’adapter à la société. Sans réaliser le degré de perversion d’une telle affirmation.
Somme toutes,le 4eme point de la declaration episcopale sur le droit de l’enfant a voir un pere et une mere represente le service minimal en terme d’expression critique.
Ce minimum critique a le merite d’avoir ete prononcé.
Pour autant,nous en sommes arrivés a nous contenter de peu par rapport a ce qui allait de soit pour les generations precedentes.
Les forces humanistes abordent le sujet du seul point de vue des « couples » candidats a l’adoption d’un enfant, necessairement « naturel » ,contrairement aux dits couples
qui n’ont rien de « naturel »,mais sont bien « artificiels ».
L’enfant qui est adopté se voit imposer 3 decisions de fond qui vont decider de toute son enfance jusqu’a sa majorité:
1.On lui impose le fait d’etre adopté.
(ce qui n’est pas la seule solution,car les orphelinats existent)
2.On lui impose le choix du couple adoptant.
L’autorité choisit selon ses propres criteres culturels ,ethniques, sociaux etc
3.On lui impose son mode de vie des 20 premieres années de son existence avec tous les aleas de la vie associés a ce choix.
En echange,l’enfant adopté peut il disposer d’une compensation
La reponse des « couples » artificiels est ;NON,seul compte les droits des couples artificiels en manque de reconnaissance dans la gestion de leur pathologie de faux couple.
la bonne reponse,la seule logique,est de dire que l’enfant adopté,de nature nécessairement » naturelle » a le droit,
a minima,de beneficier d’un couple « naturel » comme lui.
L’enfant adopté etant lui meme né de maniere naturelle,
c’est a dire de parents naturels, a bien le droit ,a minima,d’etre adopté par des parents exclusivement naturels….
———————-La messe est dite.———————
Bien entendu,notre épiscopat conciliaire est arrivé a un tel point de timidité logique face aux humanistes republicains qu’un tel type de reponse etait impensable.
Il eut fallu parler de parentalité naturelle
en opposition a une parentalité artificielle.
Naturel etant entendu au sens tres simple de ce que les choses viennent spontanement sans le recours a un quelconque processus artificiel.
L’enfant a ete conçu naturellement par ses parents naturels
et est venu au monde naturellement par sa propre mère.
@machin
Merci pour votre dernier commentaire. Car le sujet est délibérément rendu illisible, et quasiment frappé de terrorisme intellectuel. Il est donc devenu difficile de dénoncer cette atteinte au sacré de la Vie, sans être aussitôt suspect de frapper les homos d’ostracisme. Il y a quelques années, un évêque de Strasbourg, donc concordataire, et le 14 Juillet tombant un dimanche avait qualifié l’homosexualité d’infirmité, au cours de son homélie. La difficulté aujourd’hui est de trouver les mots justes, et de les restaurer dans leur sens, sans avoir besoin de créer des néologismes (je ne sais pas ce que homophobie veut dire). Et vous faites très bien de ramener le débat au coeur de cette revendication : la place de l’Enfant. Il est absolument exclu qu’on laisse passer n’importe quelle ignominie.
S’agissant des adultes ainsi atteints, ils sont libres de se vautrer dans toutes les dérives qu’ils veulent, cela n’intéresse personne. Faut il changer le Code Civil, et appeler mariage, un simple contrat devant avocat ou notaire, comme chez les anglo-américains, cela m’est indifférent, à cela près que l’un est gratuit, pas les autres. Pour les catholiques (au moins eux …), le mariage reste dans tous les cas un sacrement.
On voit bien les perversions derrière un certain nombre de dérives. L’avocate Mecary serait beaucoup mieux inspirée de se limiter à son domaine de connaissance, c’est-à-dire le Droit, plutôt que de faire semblant de conduire une réflexion sur l’avenir de nos sociétés ; elle est grotesque, avec ses pseudo-études de psychiatrie. Simple question : je ne connais pas de parents autour de moi, qui ont un jour découvert l’homosexualité d’un de leurs enfants, sans avoir été effondrés. Et c’est une croix à porter pour le restant de leurs jours.
La question du « mariage » homosexuel ne peut être traitée à la légère, elle nécessite la contribution de tous à la réflexion, membres de la société civile, politiques, religieux, juristes, psychologues, sociologues … Le sujet étant au coeur de multiples problématiques, toutes les questions méritent d’être posées. Déjà le mot mariage pose problème tant d’un point de vue civil, que religieux. Dans les deux cas, il s’agit de l’union d’un homme et d’une femme destinés à fonder une famille avec la perspective de la venue d’enfants au sein du foyer, soit par la naissance, soit par l’adoption. Autant le mariage civil est davantage vécu comme un acte contractuel d’obligations et de droits entre époux, autant le mariage religieux est surtout un acte de partage et d’union spirituels. Mais dans les deux cas, la procréation est considérée comme l’ultime aboutissement, en vue de la perpétuation de la société ou de l’humanité. Tout tourne donc autour de la finalité du mariage qui est l’enfant, comme continuité de l’humanité en tant que société vivante. Pour le reste, il s’agit d’union civile ou même religieuse, pour certains chrétiens, mais pas de mariage au sens propre. Il semble donc que ce soit l’intérêt et les droits de l’enfant, tout comme ceux de la société, qui soient déterminants, pour se prononcer d’un point de vue civil sur le « mariage » homosexuel en tant que mariage égal en droits, au mariage hétérosexuel, et non l’intérêt des homosexuels eux-mêmes, en tant que parents adoptifs potentiels. Il s’agit donc, de ceux de l’enfant adopté (à l’exclusion de toute procréation artificielle) et de ceux, relatifs à la perpétuation de l’humanité, en tant que société vivante. Si le mariage n’est pas une simple union reconnue par la société, mais la consécration publique d’une promesse d’avenir réalisable ou non, qui peut contribuer à la perpétuation de l’existence de l’humanité, d’une manière simplement humaine et naturelle, et non artificielle, matérialiste, ou marchande, il semble que le mariage au sens actuel, ne puisse être qu’homosexuel.
Je suppose que votre clavier a « fourché » et que votre dernier mot devrait etre lu comme etant « heterosexuel ».
D’autre part,les statistiques sur le Pacs demontrent que le mariage homosexuel (ou monosexuel) est une manip de plus.
En effet moins de 20% des Pacs en France sont monosexuels
(ce terme me semble plus precis que l’autre).
Donc la veritable operation recherchée consiste a obtenir
le droit d’adopter et non pas de vivre ensemble….
Sur les monosexuels,je voudrai preciser les points suivants;
La population monosexuelle est repartie en 3 groupes:
G1.Les monos « sereins »,sans honte ni gene ni frustration.
Ils vivent leur choix sans faire de vague.Ils ne genent personne,meme si certains basculent parfois vers des crises.
Ces monos representent autour de 10% de la population concernée.
je pense a des gens comme Charles Trenet,Jean Marais, Maurice chevalier (bisexuel).
G2.Les monos frustrés et aggressifs en pleine pathologie .
Leur monosexualité n’est pas un vrai choix personnel mais un choix par defaut.N’ayant jamais pu vivre une 1ere fois avec une femme,ils sont passés de l’onanisme systematique
a la sodomie existencielle/excrementielle (l’un est lié a l’autre).
On les voit defiler aux gay prides avec des bedaines Heineken et des chaussures de cuir noires et des mini slips a diamants.
Ce sont donc des heterosexuels paralysés par la feminité qu’ils haissent au plus haut point,autre signe manifeste de leur pathologie.(exhibitionnisme,voyeurisme,sadomasochisme etc)
Ils representent egalement une minorité ,autour de 10% de la population concernée mais sont hyperactifs et tres presents dans les medias,les politiques et les juges.
G3.Les monos « hesitants » se situant entre les deux groupes,tantot allant vers les sereins tantot allant vers les frustrés.Ils representent la grande majorité (70 à 80%)
Catégoriser les sodomites peut avoir son intêret, mais là n’est pas l’essentiel.
Le message de Monseigneur Vingt-Trois exprime bien plutôt la volonté de l’Eglise d’établir à son bénéfice un espace échappant par définition au pouvoir d’Etat, mais qui, en même temps (et c’est là le point essentiel), puisse être utilisé comme une base à partir de laquelle il lui sera à nouveau possible de jouer un rôle dans la sphère publique, cessant ainsi de se borner à attester de la vérité divine dans la seule sphère privée.
A l’ancienne séparation des Eglises et de l’Etat, spécialement marquée dans les pays latins et de tradition catholique, tend à se substituer une forme inédite de collaboration : la reconnaissance des représentants des grandes religions comme autant d’ »autorités morales » auxquelles les pouvoirs publics n’hésitent plus à faire appel. Evêques ou curés, imams et rabbins sont ainsi régulièrement entendus ou consultés par les pouvoirs publics, le plus souvent en liaison avec la mise en place de « comités d’éthique » chargés de réfléchir sur certains « faits de société » ou sur des problèmes nouveaux, comme les biotechnologies, les manipulations génétiques ou le mariage homosexuel.
Un tel dialogue revient, pour les pouvoirs publics, à prendre implicitement en compte des identités religieuses qui, de leur côté, sont de toute évidence désireuses d’être publiquement reconnues.
Votre soit disant dialogue est une farce.
Tout d’abord on ne peut pas mettre sur le meme plan
en France les 2 religions et le christo-catholicisme .
Ceci pour 3 raisons;
R1.La raison historique ;le constat evident que la France a ete construite sur un format christocatholique en 2000 ans.
Tout comme d’autres nations ont ete construites sur un autre format,tel que la religion juive ou la religion islamique.
Contester la christocatholicité de la France ,revient a contester l’islamité des pays du Maghreb et la judaicité de Jerusalem.
R2.La religion Christocatholique a une « signature » culturelle
& liturgique qui la differencie definitivement des 2 autres religions;
A savoir la denonciation comme barbare de tout sacrifice imposés a des animaux au nom d’une religion.
Par extension ,en terre christo catholique,l’animal doit etre respecté dans son integrité physique de A à Z.
L’animal est nourri,logé soigné,protégé jusqu’a sa fin de vie qui peut finir en format viande,sachant que cela fait partie du contrat.
L’homme protege les animaux domestiques des predateurs pendant leur vie durant ,jusque au moment de leur consommation dans des conditions de dignité (etourdissement complet).
R3.Aucun animal domestique de Boucherie ne peut etre exclu de la chaine alimentaire Française pour des raisons de religion.
Le porc fait partie de la société Française depuis la nuit des temps.Il est omniprésent dans l’environnement et dans les aliments.
De meme que d’un point de vue medical,le ramadan est une contrainte incompatible avec un bon etat de santé au travail.
Les 2 religions Judo-Islamiques sont des religions « sacrificielles ».
La religion ChristoCatholique n’est pas une religion sacrificielle.
Ceci est precisement la nature de sa novation
liée au sacrifice unique et acceptant du Christ,
sauveur des ames.
Sachant que le sacrifice des animaux est intrinséquement
rattaché au sacrifice des personnes humaines.
La religion d’Abraham cite bien le sacrifice de l’enfant.
La religion islamique dans le coran integre l’execution
des autres non musulmans.
En France on fait comme les Français ont toujours fait.
Au Maghreb,on fait comme les maghrebins ont toujours fait.
Ou est le probleme ????
Autre exemple;
En France,on ne mange pas les chiens ni les chats.
On ne peut pas organiser un abattoir pour chiens et chats.
On ne peut vendre/servir de la viande de chiens ou de chats.
En Chine,et en Corée ,on mange les chiens comme les chats.
Pourtant JF Placé ne réclame pas le droit de manger du chien.
Ceci au nom de sa liberté de conscience ou de culture….
C’est la religion qui a apporté la maitrise de l’ecriture.
L’ecriture constitue le debut de la loi et de la justice.
La loi & la justice sont le fondement d’une societe organisée.
Les 1ers missionnaires chrétiens sont venus apporter pacifiquement en Gaule la religion chrétienne vers 34 apres JC.
C’est tres ennuyeux mais c’est ainsi.
Avant la conquete de Cesar,(-58/-52)les Gaulois ne savaient ni lire ni ecrire ni compter,ni calculer des plans de maisons en pierres.
Les romains leur ont tout appris,mais après les avoir battus.
Ceci pour dire que toute nation s’est construite sur l’ecriture donc sur une religion.
————–Je dis bien une et pas deux religions.
En conséquence,toute société organisée porte en elle une signature culturelle de nature RELIGIEUSE qui lui est propre.
Dans chaque nation,Il y a donc le privilege de la religion constituante depuis les origines et exprimée par des creations artistiques remarquables tels que Batiments (Cathedrales pour la France),Livres,Poemes,Sculptures,Peintures ,Chants, Musiques.
En France, personne n’est obligé de croire dans le catholicisme,pour autant le dit catholicisme constitue la signature culturelle de la France et donc doit etre respecté
par tous,catholiques ou non catholiques.
Croyants et non croyants.
Il beneficie d’un privilège naturel historique comme l’islam beneficie d’un privilege naturel historique au Maghreb.
Les fetes de Paques et de Noel ont donc un statut particulier.
Tout comme les autres symboles tels que le sapin de Noel ou St Nicolas,le Dimanche,les jours de fete etc etc etc.
Il fallait effectivement lire » il semble que le mariage au sens
actuel, ne puisse être qu’hétérosexuel « .