Le Monde vient de publier des document déclassifiés :
En l’annonçant, Le Figaro annonce, à son tour :
Mohamed Merah avait tissé des liens dans le monde entier
La seule question qui se pose, à la lecture de tout ceci est celle de notre titre : ceux qui ont vu l’excellent film Espion, lève-toi comprendront…
La folle politique immigrationniste du Système fait vivre la France sur dix, cent milles volcans, prêts à entrer en éruption à tout moment…
En marge de la question posée, qui n’est pas accessoire, je reviens sur le déroulement de l’opération elle-même dont l’aberration est passée sous silence. La faute finale qui a consisté à décider d’un assaut met en effet directement en cause un dénommé Sarkozy. Quand le Livre Blanc est sorti en 2008, nous avons été nombreux à critiquer la nouvelle organisation du Renseignement, procédant à une centralisation à l’Elysée. En contravention de toute la philosophie qui enseigne que l’exécutif doit être en mesure de démentir son implication directe quand une opération tourne au vinaigre. C’est exactement l’inverse qui a été installé depuis 2008, et on en a vu les effets pervers à de multiples occasions. Ce n’est pas le rôle de l’Elysée de donner l’ordre d’un assaut, d’exploiter des informations de terrain, ou de susciter des enquêtes judiciaires.
En l’espèce le contexte était simple : les forces de police avaient très intelligemment vidé l’immeuble où le fou était retranché, et établi un cordon de sécurité dans le quartier. Il était donc seul, sans risque de prendre des otages ou de se livrer à un massacre. La suite était écrite simplement, il suffisait d’attendre le temps nécessaire pour que ce pistoleros s’assoupisse, même s’il fallait y rester huit jours, comme cela fut parfois le cas dans des opérations comparables dans d’autres pays. Si le but avait été de le récupérer vivant … Et je termine en soulignant que le Raid n’a pas décidé à son niveau de donner l’assaut. « Jouer » au cowboy est même à l’opposé de leur doctrine. L’ordre venait évidemment de plus haut, et l’on voit bien qui avait besoin d’un coup d’éclat en montrant ses muscles.
Le meilleur pour la fin : l’inénarrable Mazerolle de BFM-du-soir et sa complice Elkrief, dissertant doctement sur la publication des enregistrements début Juillet. Dans le flot de la jactance nous avons eu droit à la fausse candeur du journaliste formaté : « comment peut on imaginer qu’un jeune français en soit arriver là … a-t-on jamais vu un jeune français basculer dans une telle action … « , bref nous avons eu droit pendant dix bonnes minutes « au jeune français » qui s’est écarté de la morale civique, et des lois de la république, du Mazerolle épais dans ses œuvres. Sacré « jeune français » …