Où est « l’humain », là ? Où est ce qu’on appelle, au choix, l’humanité ou l’humanisme ? Ces pauvres malheureux sont ballotés et manipulés par deux calculs également misérables :
* le calcul sordide de ceux qui veulent se faire du fric, et toujours plus de fric, en exploitant une main d’oeuvre bon marché, qui accepte des conditions de travail indignes et dégradantes, parcequ’elle est misérable : là, les immigrés sont considérés comme de « la chair à profit »…
* le calcul idéologique de ceux qui veulent diluer une vieille nation historique qui, malgré tout, résiste encore et toujours à leur entreprise de Révolution (on se demande bien parfois comment !); en délocalisant par centaines de milliers, par millions, ces populations, les gauchos/bobos/trotskos pensent se trouver une masse de remplacement à l’ex classe ouvrière, et faire disparaître les traits caractéristiques de la France, « peuple européen, de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne » (pour reprendre le juste propos de De Gaulle). En la remplaçant par « un agrégat inconstitué de peuples désunis », selon la formule de Mirabeau…
Que le calcul soit économique ou politique, de toutes façons les deux se rejoignent : et, entre autres, dans le mépris de ces malheureux, que l’on met hypocritement en avant, alors que c’est pour se servir d’eux qu’on les fait venir…
La seule politique humaine – et efficace… – est d’aider ces pauvres gens chez eux, et pas de les déraciner, ajoutant ainsi un traumatisme et un problème supplémmentaire à ceux qu’ils affrontent déjà. On n’a rien à leur offrir ici : ni travail, ni logement, ni avenir vrai et décent.
Délocaliser ainsi des masses, comme on le fait depuis 1975, est une erreur économique et humaine; et c’est une horreur morale, même si « la morale » n’est pas, « és-qualité », du ressort de ce Blog…
Poussés par la misère, ils sont des centaines de milliers, des millions à s’être trompés (ou à accepter de se laisser tromper…), en croyant au « mirage européen »; à avoir été trompés par ceux – dont nous parlions plus haut – qui leur ont fait miroiter ce mirage. Maintenant que le mal est fait, il faut le réparer. Ces personnes font partie du « troisième tiers » de l’immigration : à côté du premier tiers de ceux qui se comportent correctement, et qui n’ont donc rien à redouter; et à côté du deuxième tiers de ceux qui se tiennent mal, et qui doivent être déchus de la nationalité française et expulsés sans faiblesse. Pour ces centaines de milliers, ces millions de malheureux, qui ont cédé au mirage européen, il n’y a qu’une seule solution raisonnable et humaine : l’aide au retour au pays, leur permettre de retrouver leurs racines, de s’épanouir chez eux, plutôt que d’être parqués ici dans des ghettos aux taudis insalubres, sans perspectives réelles de formation, de travail, d’avenir, de bonheur personnel…
Cette politique d’aide raisonnée au retour s’étalera forcément sur plusieurs années; elle devra évidemment être menée dans le respect des personnes et leur dignité : mais elle est, justement, la seule politique qui redonnera à toutes ces personnes leur dignité et une vie, même modeste, peut-être pauvre, mais au moins décente, chez eux; et non ces conditions inhumaines et déplorables dans lesquelles les associations que nous citons (et d’autres…) les maintiennent, croyant par là faire acte de générosité ou de charité, alors qu’elles ne font que perpétuer des structures et un état de fait vicié à la base. On a délocalisé la pauvreté d’Afrique ? Mais déplacer un problème, cela n’a jamais été le résoudre, c’est l’aggraver au contraire, en ajoutant aux problèmes premiers ceux liés au déracinement, à l’adaptation – difficile souvent, impossible, parfois… – à d’autres moeurs, d’autres us et coutumes, d’autres façons de vivre tout simplement…
Un dirigeant de l’une de ces associations dont nous parlons dans notre titre disait, sur France info : « Je connais une famille qui dort sous la tente depuis deux ans ». Si cela est vrai, il est clair que cette famille serait mieux à Bamako, à Dakar ou n’importe où ailleurs, en Afrique, mais « chez elle ». Rendre ses enfants à l’Afrique qui en a besoin; leur permettre de « vivre et travailler au pays » en les aidant à y retourner, et à s’y faire une place : voilà une politique bien plus généreuse, bien plus charitable, et surtout bien plsu intelligente que l’agitation brouillonne d’associations qui pratiquent en parole le mot de générosité, mais dont l’action aboutit, dans les faits, à un désastre humain, dont ceux que l’on prétend aider sont les premières victimes…
Il est urgent de remettre les idées à l’endroit, et de créer un électrochoc salutaire pour certains…
PS : il faut savoir que ce point devue est partagé par de nombreuses personnes, « à gauche », où il y a beaucoup de gens sensés, réalistes, raisonnables… : Hubert Védrine, par exemple, écrit ceci (La mêlée mondiale, Fayard, février 2012, page 471) :
« …En fait, l’immigration peut être une chance dans certaines conditions. Elle est presque toujours un problème. Mais elle est souvent une tragédie pour les personnes et déstabilisante pour les pays. Aussi, quand les élites dénoncent le repliement sur soi, la fermeture, la « haine des autres » censée être ressentie par les populations,etc., elles se retrouvent dans la même posture moralisatrice et impuissante que sur la mondialisation, l’Europe ou l’euro. Les élites devraient réaliser qu’elles ont perdu le pouvoir d’intimider ou même de convaincre par leurs sermons non seulement les classes défavorisées, depuis longtemps, mais aussi, maintenant , les classes moyennes… »
C’est peut-être une bonne solution « l’aide au retour », mais à condition que ces gens ne reviennent pas en France quelques mois après le retour dans leurs pays (pays qui ne veulent pas de ce retour !). Il faut être intransigeant sur ce sujet, malheureusement nous ne sommes pas gouvernés en France dans ce sens.
Il n’y a qu’à voir l’exemple des « Roms », qui, dans les 3 mois reviennent en France où ils peuvent manger, parfois se faire soigner gratuitement, voler, dégrader les lieux où ils campent. En plus on annonce qu’on va les reloger !! C’est curieux, il n’y a pas de logement pour les Français qui travaillent…
De toute manière je ne constate aucun sens moral chez ceux qui nous gouvernent ou font semblant d’agir dans tous les sens, même les plus contradictoires. Le déréglement est complet et ce sera pire encore avec notre nouvelle équipe qui parle souvent de tabous à anéantir pour mieux avilir l’homme. Quel humanisme, demain ?