Une première note d’information avait été publiée sur le Site du Craf, au lendemain de l’ouverture du Camp : nous l’avions immédiatement reprise et repercutée telle quelle.
Voici qu’Antoine Desaunay publie une deuxième note, toujours sur le site du Craf, pour résumer et présenter ce qu’a été l’ensemble de ce cru 2012 du « CMRDS »…
La conférence de Bernard Lugan…
Une semaine durant, les jeunes nationalistes et royalistes de l’Action Française ont participé au Camp Maxime Real Del Sarte. C’était l’occasion de recevoir une formation intensive aux plans doctrinal, militant et sportif dans une ambiance studieuse et festive à la fois, propre à l’AF.
C’est une centaine de jeunes qui, le long de la semaine, a participé au camp. On note la forte participation de la section parisienne, la présence de Marseillais, Bordelais, Versaillais, Grenoblois, Foreziens, Lyonnais ou Niçois…
La première journée de ce CMRDS 2012 fut teintée par une excellente ambiance dans la belle tradition de camaraderie d’Action française. Tous les campeurs ont suivi avec attention et assiduité les cercles de réflexion, lesquels se terminent bien souvent en débats animés et constructifs auxquels participa souvent Olivier Perceval.
Une belle soirée festive clôtura l’ouverture de ce camp nationaliste 2012.
Le lendemain matin, et comme chaque jour lors du rassemblement, la Royale retentit dans le domaine du château d’Ailly. Les études commencèrent par une conférence de Stéphane Blanchonnet sur la « démocratie religieuse ». Nous continuâmes avec une conférence de Bernard Lugan ayant pour thème : « La démocratie individualiste destructrice de l’Afrique ».
Après un déjeuner animé de chants enthousiastes, un groupe put comprendre le nationalisme avec l’aide de Bernard Pascaud, tandis qu’un autre réfléchissait sur la démocratie et le libéralisme, débat dirigé par Nicolas, étudiant parisien. Un atelier nous informa ensuite des techniques de communication en politique, centré particulièrement sur la rédaction de tracts. Une séance de sport, dirigée par Geoffrey, nous permit d’être fidèle à l’adage « un esprit sain dans un corps sain ».
La journée s’acheva par l’intervention de Sylvain Roussillon sur « la Génération Maurras » (génération militante très active dans les années 80-90).
La 3eme journée de camp débuta par un grand atelier de communication animé par Joël. Il s’agissait d’apprendre à monter intelligemment une vidéo, à prendre des photos pertinentes et à décortiquer nos prises de parole devant un large public. A midi, nous déjeunions dans l’herbe au bord d’un lac avant de passer une après-midi sportive entre natation et football. La journée se conclut par une dégustation au cœur d’un vignoble roannais. L’accueil et la pédagogie du vigneron furent des plus appréciés.
Une conférence de François Marcilhac sur la décentralisation ouvrit la quatrième journée, suivie par une intervention de Bernard Pascaud portant sur L’Enquête sur la Monarchie -œuvre de Maurras-. Les étudiants ont pu, l’après-midi, réfléchir sur les institutions européennes puis apprendre à gérer et animer une section d’AF.
Ce jeudi fut marqué par un entraînement géant du Service d’Ordre, préparé par son charismatique responsable. Il s’agissait de sécuriser une manifestation mais la présence de « perturbateurs » allait gâcher la fête…
La soirée était l’occasion de visionner Mourir à 30 Ans, film retraçant la construction de la Ligue Communiste afin de tenter d’y trouver des pistes de stratégies et d’actions politiques.
Le Vendredi débuta par une conférence de Frédéric Rouvillois sur L’Avenir de l’Intelligence – autre œuvre de Maurras-, suivie d’un atelier politique puis d’un atelier sur la répression. Après le déjeuner, Henri Letigre nous présentait brillamment les mécanismes de la crise économique et ses liens avec la nature du régime.
L’après-midi, les étudiants se sont entraînés à vendre l’Action Française 2000 à la criée, en plus du sport quotidien.
Pendant le repas, encore plus festif que d’habitude, les jeunes campeurs ont fortement chanté la « chanson de Luigi », créée afin de remercier notre chef de camp pour son énorme travail, ainsi que François, son excellent adjoint. La soirée fut mémorable pour ceux qui tenaient encore debout !
La « journée portes ouvertes » du samedi commença par une intervention de Michel Michel au sujet de la crise du lien social. Une table ronde s’est ensuite tenue l’après-midi intitulée « L’œuvre de Maurras à l’épreuve de la crise » avec Stéphane Blanchonnet, François Marcilhac et Frédéric Rouvillois. La fin de journée, occupée par le rangement et les départs, referma la page d’une année mouvementée pour ouvrir celle d’une année qui promet d’être encore plus dynamique !
Rendez-vous à la rentrée, …dans quelques jours !
Antoine Desonay, secrétaire général des étudiants d’Action française
Marc VERGIER sur Jean-Éric Schoettl : « Le parquet de…
“Qu’on me pardonne de compléter ce beau morceau de culture et d’éloquence en reprenant mon commentaire…”