PS : Plus sérieusement, Jean-Louis Faure a eu raison, dans son commentaire d’hier, d’attirer l’attention sur l’excellente étude de Jean-Françosi Mattéi que nous mettons à disposition en PDF : La révolution copernicienne de l’enseignement.
Voici le commentaire de Jean-Louis Faure d’hier et, tant qu’on y est, celui que Thulé avait envoyé il y a presque deux mois (très bon commentaire aussi…) :
1. De Jean-Louis Faure :
En cette rentrée de l’ « ednat », rappeler ce remarquable travail du professeur Mattei. Il n’y a pas une ligne à changer dans cet effroyable bilan. Pour preuve la une et les trois pages de ce très politiquement correctement couché quotidien La Croix, du 1er septembre «Pourquoi faut il refonder l’école primaire ? ». Et sans limite à l’outrance « L’école de 1930 n’était pas meilleure ». Un historien sous produit de notre université, Antoine Prost, se répand en observations fulgurantes «Savoir lire a changé de sens. Jadis on savait lire quand on était capable de lire un texte à haute voix, avec les intonations qui montraient qu’on l’avait compris. Aujourd’hui, aux yeux d’un professeur de sixième, un élève sait lire lorsqu’il est capable de prélever dans un texte les informations importantes ». C’est à ce type de sinistre abruti que l’on confie nos enfants et petits enfants. Et pour ne pas être en retard d’une puissante réflexion, toujours ce raisonnement spécieux « l’école doit s’adapter à la société » …
Écrit par : Jean Louis FAURE | lundi, 03 septembre 2012
2. De Thulé :
En complément de cette très pertinente étude de Jean-François Mattéi, permettez moi de citer le romancier G.Dantec : « A force de pédagogies globales et de déconstructivisme délirant, le système néo-bourgeois et social-démocrate hérité de 68 a tou bonnement défait l’édifice forgé par quinze siècles de tradition (depuis Saint Augustin), appliquant la méthode de la tabula rasa des « expérimentateurs »aux prédicats marxistes, ne livarnt aux jeunes âmes en quête d’un destin que la sinsitre notion de « compétences », plus la moindre dose d’authentique littérature ou de philosophie, pas même contemporaine, une pauvreté positiviste et socialisante affirmée comme seul horizon possible, produisantdepuis environ vingt-cinq ans une succession de générations pratiquement analphabètes à qui l’on fait croire que la libre expression de soi était la base de toute culture, alors qu’elle ne peut être que son aboutissement le plus haut et le plus rare ».
Écrit par : Thulé | vendredi, 06 juillet 2012
David Gattegno sur Jean-Éric Schoettl : « Le parquet de…
“Que de confusions lexicales ! … Récapitulons un peu, autrement il serait impossible de regarder clairement…”