Hilaire de CREMIERS prétend que MAURRAS – royaliste dès 1898 – a choisi délibérément de mener sa très célèbre Enquête sur la Monarchie au cours de l’année 1900, de sorte qu’ainsi, elle ouvre le XXème siècle. On sait que MAURRAS aimait les signes et les symboles; l’hypothèse est donc plausible.
Au vrai, l’Enquête sur la Monarchie n’était pas, à proprement parler, un livre, mais une véritable enquête. Livre, elle ne le deviendra qu’après s’être achevée. Sa première édition est de 1901, l’année suivante. L’enquête tournait autour de la non moins célèbre interrogation : « Oui ou non, l’institution d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? ». (A noter que la formule dit déjà institution non restauration). Les dirigeants de la toute jeune Action française s’étaient d’abord tournés vers le prétendant, Philippe VIII, duc d’Orléans, alors en exil à Bruxelles, pour vérifier, auprès de ses collaborateurs, de lui-même ensuite, que leur conception de la dite monarchie et la leur concordaient. Puis, la question fut posée à toute une élite intellectuelle et patriote d’alors. Les réponses constituent le débat. Elle font l’essentiel de ce gros livre auquel MAURRAS rajoutera, ensuite, au fil des années, différents textes, tous importants.
Il faut comprendre que la question institutionnelle ainsi posée en 1900 n’est pas, alors, inactuelle; elle n’est pas irréaliste. La IIIème République, née de la défaite de 1870, dominée près de dix ans par des assemblées à majorités royalistes; réellement établie seulement dans les années 1875 – 1879, est un régime largement contesté; à la « légitimité » incertaine; longtemps menacé d’un coup d’état nationaliste; en profond divorce avec de larges fractions de l’opinion publique, notamment en raison de la querelle religieuse … Les courants royalistes sont encore puissants. L’entreprise lancée par Maurras et ses amis dispose de sérieuses chances d’aboutir. Elle n’est pas, alors, utopique. On sait que la Grande Guerre, le conflit avec Rome, en 1926, la rupture avec les Princes, à partir de 1937, puis la seconde guerre mondiale, ont conduit à son échec.
Si la question posée par l’Enquête, en 1900, peut encore être posée, ce n’est plus, aujourd’hui, bien évidemment, dans des conditions analogues. Même si la Vème république montre, aujourd’hui, d’incontestables signes d’épuisement. Même s’il paraît clair qu’elle se délite profondément. Vème république et république tout court, d’ailleurs. Car il semble bien que deux siècles de révolutions, en France et dans le monde, avec la suite d’horreurs dont Soljenitsyne a fait le tableau, aient abouti à cet épuisement.
C’est, aujourd’hui, indirectement, par une critique approfondie de ce système que la question de la monarchie peut encore être posée, sans risque d’être déraisonnable. Dans l’ordre des choses, c’est aujourd’hui une enquête sur la République qui s’impose plutôt. Et c’est ce que l’Action française, en Provence, ce que la Fédération Royaliste Provençale a choisi de commencer à faire, dans le cadre de ses prochains cafés politiques de la saison 2012 – 2013, à MARSEILLE.
Sans prétendre épuiser le sujet, les royalistes marseillais ont choisi, pour cette année, le programme que nous publions à la suite de cette note. Neufs thèmes d’une brûlante actualité qui, tous, dans la tradition de l’Action française, actualisée, posent la question de la capacité de la République à servir la France.
Rappelons que ces cafés politiques sont enregistrés en vidéo et largement diffusés, ensuite, sur le blog de la FRP, comme ici, sur Lafautearousseau.
Cafés Politiques de Lafautearousseau
Marseille – Saison 2012 – 2013
ENQUÊTE SUR LA REPUBLIQUE
• L’idéologie de la République Française est-elle encore vivante ?
• Ils ont tué l’Histoire ! Qui et pourquoi ?
• Immigration ou invasion ? La République, échec et mat ?
• L’Education Nationale, un désastre programmé ?
• Dans la crise, la République est-elle capable de défendre la France ?
• L’avènement programmé de la sous-culture ?
• La République contre la véritable Europe !
• Notre politique étrangère sert-elle les intérêts de la France ?
• Sommes-nous confamnés à être anti-modernes ?
Cette « Enquête sur la République » débutera le samedi 20 octobre.
Premier thème en forme de question : « L’idéologie de la République française est-elle encore vivante ? ». Invité : Gérard LECLERC.
Les thèmes suivants – notés ci-dessus – pourront varier en fonction de l’actualité et de ses urgences.
Neuf Cafés dans l’année, le samedi, à 18 h 30, Café Simon, 28 cours Honoré d’Estienne d’Orves, 13001 – Carré Thiars – Possibilité de dîner sur place, après le Café.
Renseignements : 06 08 31 54 97.
Malheureusement l’Enquête sur la Monarchie est conforme à la logique de l’Idéologie. La royauté française se justifie par le droit divin et non par l’accumulation pléthorique de raisonnements si brillants soient-ils.
Cette suite de sujets est très pertinente et d’actualité.
La république n’est plus crédible pour les esprits lucides.
Elle est arrivée toute seule a un état de décomposition sidérant qui ne laisse aucun espoir de sauvetage.
1.Le quinquennat présidentiel dure 3 ans.
2.Impossibilité d’entreprendre une reforme de fond en 3 ans
3.Tout candidat doit « acheter » sa place aux électeurs occultes.
4.Tout nouveau président passe ses 24 mois à rembourser…
5.Les ex-présidents ,au conseil constitutionnel,le font chanter.
Avant meme d’aborder l’alternative royaliste,il est impératif de se concentrer sur ces 5 points de lucidité sur la rippoublikke.
De meme,que la question du pretendant x ou y est un autre sujet qui ne doit pas etre abordé de prime abord.
D’abord se concentrer sur l’essentiel.
La rippoublike est pourrie.
Olrik,tout a fait d’accord sur le role de la religion restaurée.
Il est évident que parmi les royalistes, il y a les croyants
dans le Dieu de Clotilde et les incroyants sceptiques.
Il est également évident que ces croyants constituent l’ossature cohérente du mouvement royaliste en France.
Les autres doivent tenir la chandelle et en ont pour leur argent.
Nous sommes donc dans une situation gagnant gagnant.
Il est important et inevitable d’avoir des royalistes athés
ou agnostiques.Ceci est un cheminement parmi d’autres.
Qui dit Dieu de Clotilde dit Eglise de toujours,donc préservée de Vatikon2 MaçonnicoHumaniste….
D’accord avec Olrik sur la royauté d’ordre divin,celà lui donne tout son sens.Comme au catéchisme,il nous faut aussi des athés et des agnostiques car si les croyants sont sincères,ils « aspirent » les septiques vers le haut.Souvent,il nous faut redire le lien entre le temporel et le divin(spirituel),sans quoi rien de notre histoire n’aurait été construit,sans notre Jeanne d’Arc par exemple qui a amené Charles VII à Reims.Tout le reste n’est que baliverne:il n’y a qu’un seul Chemin,le Christ Incarné.Bien à vous tous.
A Machin et à Oddone Michèle :
Je m’incline devant la justesse de votre démonstration, mais il faut bien dire et clairement que dans cette affaire la foi prime sur la raison qui ne saurait être qu’un médiocre pis-aller.
Oui, peut-être, mais la foi n’empêche pas de réfléchir.Et je crois même que Saint Thomas ajoutait qu’elle nous en fait une impérieuse nécessité…
A mon sens, c’est Olivier Perceval qui a raison. Un excès de « fidéisme » est une erreur, y compris – et peut-être surtout -d’un point de vue chrétien. Quand elle se déploie dans son ordre, avec conscience de ses limites, la raison n’est pas « un médiocre pis-aller ».
Merci, Machin, de votre charité envers les sous-royalistes athés, agnostiques ou simples pauvres types sans grande certitude religieuse, comme tant d’autres Français.
Ils tiennent la chandelle, dites-vous ? Quelle belle condescendance ! Mais va pour la chandelle !
Je doute un peu que vous fassiez beaucoup de nouveaux royalistes, avec de telles formules et tous vos jeux de mots faisandés.
Mais, bon, il faut de tout parmi les royalistes ! Des gens comme vous (pas trop tout de même). Et des gens comme moi.
Il faudrait surtout avoir une pensée politique véritable … Heureusement, j’aime ce blog.
Pour Elec33.
J’ai sans doute la berlue,mais j’ai cru apercevoir
en haut a gauche du blog une croix chrétienne…..
Il n’existe pas de croix maçonnique ni républicaine
(Tout au moins ,a ma connaissance)
Avez vous vu la meme chose que moi en haut a gauche ???
A votre avis,c’est juste un sigle commercial pour faire joli???.
Il n’y a rien de méchant ni de stupide a tenir la chandelle,
car vous y trouverez votre compte.
Le royalisme en France n’a de sens que si il s’inscrit
dans la CONTINUITE depuis Clovis,lui meme héritier
des premieres personalités chrétiennes qui ont fait la France.
La Royauté en France est intrinsèquement chrétienne
et plus prècisement catholique authentique,
donc anti maçonnique et anti conciliaire.
La Foi en soit est toujours déraisonnable.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas raisonner.
In fine,la Foi échappe a la raison.
Il y a donc un équilibre a trouver entre les deux.
En plus,il y la mystère,celui qui nous échappe.
Nous sommes trop petits pour tout comprendre
donc nous ne comprenons rien.
La » religion » ne peut faire sens que pour autant que ses principes soient partagés par la plupart ou par tous. On n’en est plus là depuis longtemps. L’Eglise en a été la première victime, mais aussi la première responsable : la séparation du temporel et du spirituel qu’elle a imposée a causé sa perte.
L’autorité des cléricatures laïques s’est ensuite effondrée à son tour. La politique ne propose plus de réponse globale, à commencer par une réponse à la question du sens de l’existence L’Etat n’oriente plus rien. Il est seulement censé garantir la cohésion du tout dans une société définitivement éclatée, ce à quoi il parvient de plus en plus difficilement parce qu’il tend à fonctionner lui-même sur le modèle du marché, c’est-à-dire sous l’horizon illusoire de la régulation automatique.
L’athéisme se perd également dans la mesure où Dieu ne relève plus que de l’option personnelle. La laïcité n’a plus d’adversaires à sa mesure, et le christianisme postmoderne ne suscite plus les critiques virulentes que l’Eglise avait eu hier à affronter. Personne n’est plus contre le pape, à condition qu’il n’impose de règles morales à personne.
Situation paradoxale. D’un côté, les Eglises s’étiolent, de l’autre les associations de libres-penseurs n’ont plus de raison d’être. De part et d’autre, les antagonismes disparaissent. L’indifférentisme et la neutralisation prévalent.
parabellum
Vous n’avez jamais entendu parler du concile Vatikon2 ????
Ce Koncile est en contradiction flagrante avec toute l’antériorité catholique dont,pourtant, il se réclame.
Vous refusez de distinguer l’Eglise Authentique
de l’Eglise conciliaire qui est anti catholique de l’intérieur
par des exterieurs infiltrés.
La nature anticatholique de l’eglise conciliaire est pourtant manifeste a tout esprit lucide et critique.
Vous citez vous meme son effondrement populaire
qui est la preuve de sa nature perverse.
Demandez donc a Saint Google en posant les bonnes questions;
Par exemple « jean 23 franc maçon ».
Ou encore « Paul VI homosexuel »
Sur Youtube demandez « Benoit XVI et les acrobates »
Je ne vous en dit pas plus,allez,demandez et vous verrez….
Vous avez raison sur votre dernier point;
L’effondrement de l’Eglise anti catholique est simultanée au doute des associations de libres penseurs maçonniques qui n’ont plus de raison d’etre mais qui n’ont jamais ete aussi puissantes en France……
Ils se sont trompes sur tous les points,y compris sur leur délire européiste et son enfant chéri, l’Euro…..
Vos délires sont flagrants. La note du blog traite d’une « enquête sur la République » des royalistes provençaux. Et cette discussion dévie aussitôt vers vos fantasmes religieux habituels. Jeux de mots, contrepèteries, ragots garantis ! Ce n’est tout simplement pas sérieux.
Ce qui n’est pas sérieux c’est votre maniere de nier l’évidence.
La présence explicite d’une croix chrétienne
en haut a gauche du blog.
Elle n’est pas là par hasard puisque nous lisons tous du haut gauche au haut droit.
elle est donc le 1er signe visible lisible du Blog.
Pour les soit disant ragots,curieux pour un athée comme vous
de se poser en défenseur de l’autorité religieuse que vous dénoncez.
Cela prouve bien la connivence entre Vatikon2 et vous.
Vous n’y pouvez rien mais l’émergence des nouveaux médias
sur la toile change la donne du tout au tout.
Toute personne sensée peut se faire une idée par elle meme en quelques secondes,en faisant preuve de discernement sur les différents témoignages.
Par exemple,si je vous dis que Einstein etait un escroc en s’étant attribué la paternité de la théorie de la relativité en septembre 1905 .
Vous répondez aussitot « encore du delire parano ».
Fort bien ,allez donc vérifier par google sur Henri Poincaré .
C’est Poincaré qui a défini la théorie de la relativité (l’expression est de lui meme ,en particulier dans une publication de juin 1905,soit 3 mois avant celle de Einstein.
La découverte de Poincaré était la suite d’une série de recherches publiées depuis 1900,alors que le tout jeune Einstein n’avait rien publié sur le sujet…..
Einstein va récidiver dans la forfaiture en bloquant les recherches des astronomes et mathématiciens sur la théorie de l’expansion de l’univers que Einstein croyait etre fixe…
Machin, vous vous aventurez en des domaines où je ne suis pas sûr que vous ayez le plus de compétences. Même s’ils vous tiennent à coeur.
Non, la Foi est, sans doute, au dessus ou au delà du raisonnable, mais si elle devait être « toujours déraisonnable », il faudrait en changer dare-dare. Le terme est tout simplement impropre.
L’Eglise enseigne, au contraire, qu’il n’y a pas de contradiction entre foi et raison; la première étant, selon elle, de l’ordre de la grâce; la seconde étant tout bonnement l’une des facultés que Dieu a données aux hommes, en quoi ils sont aussi créés à son image, et qui peut même les aider à faire grandir leur foi. Ainsi, mettre foi et raison en contradiction est une erreur; exalter la raison, l’exercer hors de ses limites, ou, au contraire, la mépriser, sont d’autres erreurs. Ces nuances, ces distinctions, ces équilibres, sont constants en ces matières… Du moins si l’on accepte de se placer du point de vue de l’enseignement de l’Eglise. Mais ce n’est pas sur Google qu’il convient d’en faire l’apprentissage !
Donc, point de simplifications abusives, s’il vous plaît, sur ces sujets, dont, je rappelle, qu’ils ne sont pas de la compétence de ce blog.
Luc,vous etes bien aimable mais vous nous sortez des lapalissades a 3 sous,type il ne doit pas y avoir contradiction entre la foi et la raison.Ai je dit le contraire ??.
Google n’est pas une source de theologie en soit mais simplement un moteur de recherche sur les bases de données qui étaient inaccessibles avant Google et la Toile numerique qui a fait naitre ce blog par exemple.
Lorsque Maurras entreprend son Enquête sur la Monarchie, alors que l’on est, de la part de l’Eglise, en pleine période de « ralliement », que l’influence kantienne domine l’esprit public français, invoquer, pour fonder son choix institutionnel, le « droit divin » (notion généralement incomprise de ceux qui s’en réclament) eût été de nul effet.
A vrai dire, sans l’Action française, sans son oeuvre immense, que lance l »Enquête sur la Monarchie, il est probable que le royalisme français eût été peu à peu réduit à quelques cercles de nostalgiques ou d’illuminés.
Dans une société chrétienne, aux époques chrétiennes, tous les pouvoirs sont divins. (Omnis potestas a Deo). La royauté française se justifie donc, spécifiquement, par les services rendus; par le fait, tout simple que la France est son oeuvre.
Je rappelle enfin que, contrairement à ce que croient Olrik et Machin, l’usage de la raison, dans les ordres qui la concernent, est, pour un chrétien, parfaitement légitime.
1. Ma foi – ou non-foi – ne vous regarde pas.
2. Je n’ignore pas que l’élément chrétien est une composante essentielle de la nation française. La présence d’une croix chrétienne « en haut, à gauche » de la page d’accueil du blog me paraît, donc, pleinement justifiée.
3. Je n’ai pas la religion Google. J’y fais des recherches, comme tout le monde. Mais je ne prends pas pour parole d’Evangile tout ce que j’y trouve. Notamment les multiples ragots. Enfin, pour ce qui est de se forger une véritable culture, y compris en matière religieuse, je tiens que l’apparition d’Internet n’a rien changé. « Se faire une idée en quelques secondes » sur quelque sujet sérieux que ce soit est une illusion. Et, en fait, une pure sottise.
Un grand merci à lafautearousseau pour ce très beau programme, qui propose des sujets « régaliens », l’essence même de notre pays, et aujourd’hui en miettes : l’école, la diplomatie, la fausse culture … et le clin d’oeil « Enquête sur la République ».
La Royauté Sacrée revêt des aspects bien différents selon les religions. En Thaïlande, même pendant les pires violences dans la rue, le Premier Ministre vient se prosterner, s’aplatir au sens propre, devant le Roi pour lui demander son absolution. On pourrait multiplier les exemples selon les monarchies parlementaires.
Pour ce qui nous occupe, œuvre utile est de rassembler informations et documentations pour nourrir notre année « universitaire ».
Et l’unique cordeau des trompettes marines
Réponse à l’oncle Anatole :
Je n’ai jamais dit qu’il fallait dédaigner la raison, mais qu’entre elle et la foi, il y avait une hiérarchie.
Sans l’enquête sur la monarchie, « le royalisme français eût été réduit à quelques cercles de nostalgiques et d’illuminés… » mais en est-il autrement aujourd’hui ?
Ouvrez les yeux, mon oncle !
Ce ton est inacceptable. Sans intérêt. Je ne poursuis pas.
Religion et raison
Même un peu ancien un enregistrement toujours enrichissant , Rémi Brague répond à Luc Ferry, un peu léger.
Entretien qui faisait suite à l’ignoble attaque montée par la BBC contre le pape Benoit XVI après son discours de Ratisbonne. On reconnait sur le plateau Gérard Leclerc.
http://www.enquete-debat.fr/archives/remi-brague-donne-une-lecon-a-luc-ferry
Jean-Louis FAURE a le chic pour élever le débat, le recentrer sur l’essentiel.
Avec Rémi BRAGUE, l’on est au niveau – et dans le ton – qui conviennent. Sa réfutation de Luc FERRY est remarquable.
Merci.
La question est à mon avis mal posée :
» la capacité de la République à servir la France »
« L’idéologie de la République française est-elle encore vivante
? ».
Il me semble que la véritable question serait plutôt :
Qu’est-ce que la République sans le Roi ? Et il y aurait beaucoup
à dire
Tout a fait DC.
Ils ne cessent de nous répéter jusqu’à plus soif:
la république,la republique,les valeurs républicaines etc etc
C’est leur dernier argument de justification.
Sans meme penser un seul instant que sur les 500 millions d’europeens de l’UE 27,il y a 7 pays non républicains
avec 150 millions d’habitants.
Personne a ce jour n’a osé ou su leur sortir cet argument mortel.Comment pourraient ils y répondre sans se ridiculiser.
——————-Plus grave encore:
Ces 150 millions de personnes n’ont strictement aucune envie de passer en république…
Bizarre,Bizarre.
——————–Pire encore;
Les espagnols socialistes de 2012 descendants des combattants républicains de 1936 n’ont aucune envie
d’une république en Espagne…..