Nommé « digital champion » (!!!) par un gouvernement et une Fleur Pellerin qui, en l’occurence, ne parlent même plus français, ce qui est un comble quand on parle d’ « Education », Gilles Babinet n’est cependant pas du genre godillot. S’il s’est montré, sur son compte Twitter, reconnaissant de la confiance que la-dite Fleur lui témoignait, il a tout de même eu la franchise de remercier ses promoteurs en envoyant ce pavé – bienvenu… – dans la mare :
« Il faudrait mettre en chantier quelques grandes réformes. D’abord, achever celle de l’Université, pour qu’elle ne soit plus en majorité une filière de clochardisation protégée par le syndicat étudiant Unef… »
En somme, bien que promu, il n’a pas fait de fleurs à Fleur…
Ils ont du se tromper de nom, au gouvernement, tomber une ligne trop haut ou une ligne trop bas, en nommant quelqu’un qui pense aussi juste sur l’état réel de l’Université….
P.S. : « digital champion », c’est « une sorte d’officier de liaison entre la France et l’Union européenne »; l’idée a été formulée en février par Nelly Kroes, la commissaire européenne chargée du numérique. Le principe veut que chaque État membre ait un délégué pour le représenter auprès de la Commission sur des questions relatives au numérique.
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