La situation des clandestins – qu’ils appellent à tort « sans-papiers » – est intolérable, disent ces âmes qui se croient belles mais qui ne sont que mal-généreuses : il y a cinq millions de chômeurs en France, huit millions de pauvres, ce n’est pas « intolérable », « çà » ?
Et ils veulent en faire venir encore du monde entier, comme s’il n’y en avait pas assez ! Alors qu’on n’a rien à leur donner, et qu’on donne si peu à certains de nos retraités.
Ils se croient généreux, ils ne sont qu’insensés…
« Laissez-les grandir ici » ? Pour devenir quoi ? Chômeurs/squateurs d’un taudis misérable ? En ajoutant de la misère nouvelle à une misère déjà existante ? Bravo la mal-charité !
Dans La Provence du jeudi 27 septembre 2012…
1. A méditer, pour les mal-généreux de RESF : « Le déracinement est un drame, une source de déstabilisation psychologique et de difficultés existentielles. Le premier droit fondamental de la personne est de posséder une identité et celle-ci se confond avec celle du groupe humain auquel on appartient. » (Antoine Waechter)
2. La vraie solution pour les Roms est de vivre chez eux, en Roumanie et en Bulgarie, d’où ils sont originaires; et que l’Europe, année après année, continue de mener une politique sur le long terme, visant à les fixer sur des territoires et avec des conditions d’existence dignes d’Européens du XXIème siècle. Des milliards ont déjà été débloqués pour cela depuis des années, on l’oublie trop souvent, et il faudra en débloquer encore beaucoup d’autres, pendant encore de nombreuses années, pour venir à bout de ce problème.
Mais ce n’est sûrement en adoptant l’attitude irresponsble de gens comme ceux de RESF qu’on réglera le problème des Roms. En les laissant divaguer, au gré des expulsions perpétuelles, dans des conditions d’existence qui ne sont ni « des conditions » ni d’une « existence », on dresse contre eux les populations locales, exaspérées, comme on vient de le voir à Marseille. Pour l’instant, il n’y a pas eu de morts : mais qui peut dire que le « geste de Marseille » ne recommencera pas ailleurs », et qu’il n’y aura toujours pas de morts, la prochaine fois, les prochaines fois ?…
Au propre comme au figuré, des gens comme ceux de RESF jouent avec le feu; ils se présentent comme des bons et des généreux, ils sont simplement inconscients et dangereux. Et le jour où, soutenus et comme imposés par eux, des Roms périront, victimes, d’une exaspération populaire que l’on voit poindre partout, ils seront devenus, tout simplement, des gens qui auront contribués activement à créer une situation débouchant sur des violences, et des morts d’hommes, de femmes, d’enfants…
Ce n’est pas cela, la générosité; ce n’est pas cela, « régler les problèmes »…
Delenda est RESF !…
Dans La Provence du jeudi 27 septembre 2012…
Cording1 sur François Marcilhac : La démocratie à bout…
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