(Illustrations : les deux « chênes Saint Louis », en haut, celui de la forêt de Tronçais; en bas, celui de Saint-Maurice-sur-Dargoire. C’est de Robert de Clermont, seigneur de Bourbon, sixième et dernier fils de saint Louis et de Marguerite de Provence, que procède l’actuelle Maison de Bourbon, dont descendent, par Henri IV et Louis XIII, les actuels représentants de la Famille de France : le Comte de Paris, le Prince Jean et son frère Eudes)
Le prince Jean de France a convoqué les membres et les amis de Gens de France, l’association qu’il a fondée, à l’assemblée générale, qui se tiendra le samedi 13 octobre, à la Chapelle Royale de Dreux. Le Prince indique qu’il souhaite les retrouver nombreux, souhait que, naturellement, nous faisons nôtre.
Notre royalisme se fonde sur la conviction que l’institution monarchique – cofondatrice de la France avec le peuple français -demeure – dans l’épuisement, si net, aujourd’hui, des divers régimes issus de la Révolution – le régime politique qui conviendrait le mieux à notre pays, s’il retrouvait un jour le désir de l’ordre, de l’harmonie, et de la civilisation qui est, en réalité, la sienne, et qui lui vient du fond des âges.
La dynastie qui a fondé notre pays s’est prolongée, malgré les révolutions, dans la Famille de France, qui en a toujours maintenu les principes, la tradition, et qui l’incarne aujourd’hui encore, notamment en la personne de son Dauphin, le prince Jean de France, qui en est l’avenir.
La France d’aujourd’hui, chacun le sait, vit – plutôt mal – en République qui est son régime légal. Ce régime vit selon les règles de légalité qu’il s’est, lui-même données. Mais est-il légitime ? De Gaulle a pu prétendre s’exprimer « au nom de la légitimité nationale que j’incarne – disait-il – depuis vingt-ans« , ignorant, d’ailleurs, purement et simplement, la IVème République. Croit-on que François Hollande pourrait, sans ridicule, se réclamer, pour lui-même, d’une quelconque légitimité nationale ? Croit-on que les Français l’en créditeraient ? Au sens vrai, la légitimité politique suppose un véritable et profond consentement populaire, une relation de confiance stable envers celui qui la détient et le sentiment spontané qu’il incarne le Bien Commun, dans le temps long. En ce sens, toute légitimité politique a, évidemment, disparu du paysage politique français.
Les Princes, aussi, vivent dans le cadre de la République française; et peuvent, encore, sans même y détenir la moindre parcelle de pouvoir, la moindre puissance, y être utiles à leur pays, à la société française, à la place qui est la leur. Ils savent, d’ailleurs le faire, comme « de bons serviteurs de la France », avec cette générosité désintéressée que De Gaulle avait saluée, un jour, en public, lors d’une visite à Amboise.
Mais ils sont, aussi, un recours. Ce recours que le même De Gaulle avait évoqué dans une de ses dernières lettre au Comte de Paris, après qu’il eût quitté le pouvoir : « Vous, Monseigneur, demeurez intact, clairvoyant et permanent, comme l’est, et doit le rester, pour la France, ce que vous personnifiez de suprême dans son destin ». (Lettre du 27.12.1969). On aura sans-doute noté que ce recours doit le rester, pour la France.
Ainsi, toute action des Princes, à quelque place qu’ils se situent, quelle qu’en soit la nature, ne se réalise jamais, selon l’expression de Pierre Boutang, « indépendamment de leur qualité de fils de Saint-Louis ».
Et c’est pourquoi, la réunion qui se tiendra ce 13 octobre prochain, à la Chapelle Royale de Dreux, est si importante. Pourquoi, aussi, dès maintenant, à notre toute modeste place, nous lui souhaitons un plein succès.
La valeur de l’institution monarchique est incontestable. Sa principale caractéristique , n’est pas l’hérédite – les premiers rois étaient élus ou du moin choisis-, ce n’est pas non plus le « gouvernement d’un seul – tous les rois ont gouverné appuyés sur des conseils.
Ce qui caractérise l’institution monarchique c’est sa transcendance, son caractère intrinsèquement sacral et sa légitmmité qui « vient d’en haut ».
La monarchie c’est d’abord un principe, ce par quoi elle s’oppose aussi bien aux démocraties qu’aux dictatures modernes.
Certes,mais l’hérédité jouera quand meme un role.
Le tout consiste a bien définir sa place dans une renaissance.
Elle ne peut pas ne pas venir car sans elle nous sommes perdus.
En ce qui me concerne … la démocratie est non seulement une utopie malfaisane mais une pure abstaction … alors quà linverse la monarchie est avant tout une personne et une famille …