Par Jorge Soley Climent, 26.09.2012 – Fundacion Burke
Que se passe-t-il actuellement en Espagne ? En Catalogne ? Que se passe-t-il dans ce royaume – restauré en 1975 – qui a été, dans les siècles passés, si souvent et si longtemps en proie à l’instabilité, aux luttes et aux guerres civiles – dont la dernière fut la plus radicale, la plus terrible et la plus meurtrière – mais qui vit en paix depuis 73 ans ?
Est-il à craindre que cet équilibre vienne à se rompre sous l’action conjuguée des durs effets de la crise économique et corrélativement des différents séparatismes ? Les récents évènements de Catalogne (manifestation monstre de Barcelone, projet de référendum pour ou contre l’indépendance, organisé par le gouvernement catalan) donnent à cette interrogation toute son actualité. Catalan, vivant à Barcelone, Jorge Soley Climent a donné son analyse de la situation dans une note parue sur le site de la Fundacion Burke, note dont nous trouvons intéressant de publier une traduction française, comme première contribution à notre commune information sur les évènements qui affectent le royaume espagnol. A divers titres, ils nous intéressent, nous, royalistes français, tout particulièrement. Nous y reviendrons rapidement car, avant les échéances électorales catalanes, le Pays Basque et la Galice votent ce dimanche…
Permettez-moi de commencer en disant qu’il ne m’est ni facile ni agréable d’écrire au sujet de la manifestation indépendantiste du 11 septembre dernier, dans ma ville, Barcelone. Trop de sentiment, trop de douleur de voir mon pays et mon peuple prendre un chemin qui va à l’encontre de notre histoire et des réalisations exemplaires des Catalans, ce que la dissolution du Parlement, hier, vient seulement confirmer. Mais je comprends que c’est mon devoir de surmonter mon amertume et de tenter de faire partager ma vision de la question avec ceux qui veulent mieux comprendre ce qui se passe en Catalogne… et, par voie de conséquence, en Espagne. La première et importante question est de savoir comment nous en sommes arrivés là. Parce qu’il est tout à fait hors de doute que le sentiment séparatiste n’était pas seulement marginal au cours des trois dernières décennies, mais, même, ces deux dernières années. Qu’est-ce qui a changé pour que des centaines de milliers de personnes (je ne vais pas entrer la guerre des chiffres) sortent dans la rue convoquées au nom d’un slogan proposant de nous séparer de l’Espagne ? Il est évident que les causes sont multiples et complexes et que, pour simplifier, l’on risque de laisser des éléments pertinents en dehors du cadre explicatif, mais je crois que nous assistons à la cristallisation de deux phénomènes différents (bien que concurrents et se nourrissant les uns des autres) dans un moment historique particulier.
Tout d’abord, il y a un séparatisme nationaliste doctrinal avec sa propre histoire et son développement en Catalogne. Ce séparatisme a toujours été minoritaire, non seulement au sein de la société catalane, mais aussi au sein même du catalanisme politique. Il a néanmoins été hégémonique tout particulièrement dans le milieu de l’éducation (les « madrasas » nationalistes, selon l’expression de Miquel Porta Perales1), endoctrinant depuis longtemps les nouvelles générations de Catalans, leur enseignant le rejet de l’Espagne et, par conséquent, de l’histoire et des traditions de la Catalogne. Ce que Francisco Canals2 a désigné comme nationalisme catalan de teinture extrinsèquement révolutionnaire a été le menu habituel dans nos salles de classe depuis bien longtemps. Je me souviens maintenant de l’anecdote d’un ancien ministre de Pujol3, qui l’avait averti qu’on était en train de dispenser un enseignement indépendantiste des plus révolutionnaire et que cela finirait par leur faire perdre le pouvoir (comme cela s’est passé avec l’arrivée du Tripartito4). Le Président a répondu : tu as raison, mais nous ne sommes pas au temps des nuances, mais au temps où il s’agit de bâtir un pays. C’est le pays qui fait surface maintenant.
Mais, s’il est incontestable que ce séparatisme doctrinal connaît une forte croissance, (n’oubliez pas ici l’exemple Weaver : les idées ont des conséquences), cela n’explique pas entièrement la multitude des gens qui sont descendus dans les rues (l’an dernier une annonce similaire n’avait pu mobiliser que 10 000 manifestants à la même période et au même lieu). Nous avons affaire, ici, à une nouvelle composante du séparatisme – que nous pourrions appeler « l’indépendantisme opportuniste » – liée à la crise économique, politique et institutionnelle qui a embrasé Espagne. Nous sommes face à un environnement radicalement différent de notre passé récent, avec un nombre croissant de personnes qui vivent très mal ce contexte, avec une érosion très réelle de leur aisance matérielle et un nombre toujours plus grand de familles à la limite de situations qui ne peuvent être qualifiées que de tragiques, ou qui y sont déjà installées. De plus en plus étouffées par un fardeau fiscal qui, depuis déjà longtemps, a dépassé les limites du raisonnable, elles observent, stupéfaites, comment les dépenses publiques, surtout les plus clientélistes, ne subissent que des ajustements de surface, sans que soit abordée l’inévitable réforme structurelle de l’Etat. L’évocation des « signes de reprise » convainc de moins en moins de gens et l’espoir que nos élites politiques abordent, enfin, la profonde réforme dont tout le monde, ouvertement ou à voix basse, reconnaît que l’Espagne a besoin, s’est de plus en plus éloigné.
C’est dans ce contexte que s’est installé le mouvement indépendantiste, qui s’est configuré comme une sorte de version particulière et locale du mouvement des indignés, rameuté par ceux qui détiennent le pouvoir politique en Catalogne. Oui, tout va très mal et vous le vivez de plus en plus mal, nous disent nos dirigeants ; pourtant la faute n’est pas nôtre, mais celle de Madrid qui nous prend notre argent et ne nous en rend qu’une part minime. Sans cette spoliation fiscale, nous nagerions dans l’abondance, on n’aurait pas diminué nos salaires, nous pourrions payer pour nos hôpitaux et nos maisons de retraite, nous pourrions récupérer le niveau de vie auquel nous étions habitués. Le jeu, il est vrai, est habile ; irresponsable, mais habile. Plus question, déjà, du 3 %5 (dans le meilleur des cas), ou du cas Palau6, ou de comment Montilla7 a manipulé les comptes publics pour masquer un déficit insensé… Ces mêmes hommes politiques, qui étaient assiégés, dans le Parlement il y a tout juste un an, sont devenus maintenant les libérateurs acclamés, d’une réalité dont, pourtant, ils ont été nécessairement partie prenante.
Ainsi, nous arrivons à ce que nous pouvons baptiser le « moment de Weimar » de la Catalogne. La fin de la République de Weimar s’est caractérisée par une faillite politique, une dure crise économique et une crise institutionnelle qui a conduit l’Allemagne des années vingt du siècle dernier dans une situation chaotique. Au milieu de ce chaos, une population appauvrie et sans espoir d’avenir, a prêté l’oreille à un message simpliste mais efficace : Tu es pauvre, parce que les Juifs nous ont arraché notre argent, nous pourrons récupérer notre prospérité si nous nous débarrassons d’eux. Maintenant, dans une autre situation de grave détérioration économique et sociale, le bouc émissaire qui nous exempte de nos responsabilités est Madrid : libérez-vous de l’Espagne et nous nagerons à nouveau dans l’abondance. Peu importe que l’argument ne supporte pas une sérieuse analyse critique (Arturo Mas8, lui-même, peut-être par peur d’une accélération des choses qui, probablement, n’entrait pas du tout dans ses plans, a averti que, y compris dans l’hypothèse de l’’indépendance, les défis que la Catalogne aurait devant elle, demanderaient un grand effort), la force de l’argument réside dans sa simplicité. C’est en vain que l’on met en garde contre les faux calculs des bilans fiscaux, de la balance commerciale, qui est l’autre face du déficit budgétaire, contre les déficits irresponsables générées par les gouvernements de la Généralité9, que l’on alerte sur la part du déficit espagnol que devrait assumer une hypothétique Catalogne indépendante, ou mille autres arguments économiques. Le message indépendantiste est simple et promet un paradis terrestre, à portée de main, à une population appauvrie et désespérée qui s’accroche aux seuls qui lui offrent un moyen de sortir de l’impasse dans laquelle nous nous sommes mis. Quand on a le sentiment de n’avoir rien à perdre, toute autre solution, si infondée soit-elle, est digne d’être essayée.
Malgré tout, cet « indépendantisme opportuniste » serait difficilement parvenu à réussir à convaincre tant de Catalans si ce n’avait été l’immense campagne de propagande déployée par l’immense majorité de la presse catalane. Pour comprendre comment cela a été possible, il faut s’arrêter un instant sur la conformation particulière du paysage médiatique catalan, dans lequel le pouvoir politique autonome régional et local possède de nombreuses chaînes de télévision et stations de radio (sept de chaque pour la seule Corporació Catalana10), et où la presse est bénéficiaire des subventions ultra-généreuses fournies par la Généralité : il est difficile de n’établir aucune relation entre les 9 millions de subventions accordées par Màs au groupe Godó11 (là, il n’y a pas de coupures), et la promotion ouverte de la marche pour l’indépendance menée par La Vanguardia12. Cette campagne de propagande écrasante et persistante, qui nous assaille, partout, nous autres Catalans, est également un symptôme de quelque chose qui a peu attiré l’attention : la disparition quasi-totale de l’Espagne, déjà, de facto, du territoire catalan. L’Etat en Catalogne, avec tous les ressorts puissants de l’Etat moderne, se tourne activement vers l’accession à l’indépendance, de ses moyens de communication jusqu’aux autocars gratuits pour assister à la marche pour l’indépendance. Le « Pays légal » est déjà indépendantiste et fait pression avec toutes ses forces pour que le « Pays réel », jusqu’ici assez réticent, le soit aussi. Nous ne sommes pas devant une poignée de rêveurs romantiques et sans moyens appelant à l’indépendance face à un État espagnol puissant et inflexible. En Catalogne, les seuls romantiques, et rêveurs sans moyens, sont ceux qui élèvent la voix contre le séparatisme, et qui, en conséquence, deviennent des parias devant qui se fait le vide, en particulier dans tout ce qui a trait à la sphère publique et aux relations avec l’administration.
Après avoir observé ce panorama, une interrogation s’impose : est-il possible que se dégage un moyen sensé de sortir de cette pagaille ?
Afin que chacun puisse répondre à cette question, je crois qu’il faut tout d’abord faire l’effort de voir ce qui est vrai dans le discours indépendantiste. Parce qu’il faut l’admettre, la trame institutionnelle de l’Espagne actuelle, de l’Espagne de la Constitution de 78, de l’Espagne des autonomies13, est insoutenable et injuste et est arrivée à un stade d’épuisement terminal. Lorsque l’on dit qu’il n’est pas acceptable que l’on applique des réductions drastiques en Catalogne, tandis qu’on maintient le PER14 en Andalousie, que nous continuons à subventionner des mines économiquement non viables dans les Asturies, que nous continuons à avoir plus de 20 000 voitures officielles (ce qui fait de nous des leaders mondiaux en la matière) ou tout autre gaspillage de nos administrations (mettez-y tout ce que vous voulez; la liste, malheureusement, est interminable), il est vrai que, pour dire et penser tout cela, l’on a toutes les raisons du monde. Ne sont pas acceptables, non plus, les ambassades catalanes, l’inutile aéroport de Lérida ou, comme déjà indiqué, les subventions, comme outil de contrôle, distribuées aux groupes médiatiques, parce que le gouvernement catalan et les municipalités catalanes ont le même comportement gaspilleur et irresponsable qui est répandu dans toute l’Espagne, ce qui, toutefois, n’invalide pas la critique, mais l’amplifie.
À ce stade, toutes les mesures pour éviter que la haine de l’Espagne continue à s’instiller (et pas seulement à partir de la Catalogne ; nous pourrions commencer, par exemple, par corriger le mépris de notre histoire commune qui a caractérisé la plupart des productions récentes de la RTVE15), toutes les mesures visant à empêcher qu’un gouvernement puisse contrôler les médias qui l’entourent, seraient des mesures positives, non seulement pour empêcher les aventures sécessionnistes, mais aussi comme mesures minimales de sens commun pour un pays qui aspire à perdurer et non à glisser sur le chemin qui mène aux scénarios de la corruption et de l’arbitraire.
Mais tout cela, et bien plus encore, sera insuffisant si nous ne prenons pas acte de l’échec d’un modèle d’organisation de l’Etat qui s’avère de plus en plus insoutenable, qui, loin de son objectif de réaliser l’harmonie entre les différentes régions, a démontré qu’il exacerbe les tensions et est un élément de blocage pour surmonter la crise dans laquelle nous sommes pris au piège. Nous ne pouvons pas continuer à faire appel à la solidarité territoriale pour perpétuer des situations injustes et les gaspillages qui profitent toujours aux mêmes. Si tout ce que nous nous avons à offrir c’est davantage encore de la même recette que celle qui nous a amenés où nous en sommes, plus d’étatisme, plus d’administrations gigantesques et régies davantage par des critères partisans que par ceux du service dû aux citoyens, plus de clientélisme, plus de déficits sans limite et, par conséquent, plus d’impôts confiscatoires, il n’est pas étrange qu’il y ait beaucoup de gens réceptifs au message séparatiste. C’est seulement à partir d’une Espagne profondément transformée, construite sur la base de la subsidiarité, de bas en haut, y compris dans le domaine fiscal, avec une stricte limitation du champ d’action du pouvoir politique et la transparence dans les processus décisionnels, avec des circuits de représentation politique plus réalistes et plus proches, respectueux des libertés locales (les fueros16 n’étaient rien d’autre), libérés de l’étatisme et de la machine politique, qu’il sera possible de surmonter le défi posé par le mouvement d’indépendance de la Catalogne. L’immobilité n’est pas le bon chemin : ou nous abordons le changement dont l’Espagne a besoin ou nous serons coupables d’avoir conduit l’Espagne jusqu’à un point de non-retour.
NOTES
1. Miquel Porta Perales : philosophe et écrivain, collabore à ABC, La Vanguardia, etc.
2. Francisco Canals: philosophe, théologien thomiste, traditionaliste espagnol & catalan.
3. Jordi Pujol Soley: président nationaliste de la Généralité de 1980 à 2003.
4. Tripartito: coalition de gauche catalane (PSC, Gauche Républicaine, communistes..).
5. Le 3% : pourcentage que Convergència i Unió toucherait sur les marchés publics.
6. Le cas Palau : affaire de corruption liée à des travaux au Palais de la Musique.
7. Montilla : José Montilla, président (socialiste) de la Généralité de 2006 à 2010.
8. Arturo Mas : président de Catalogne (2010); a lancé le processus indépendantiste.
9. Généralité : gouvernement de la Communauté Autonome de Catalogne.
10. Corporació Catalana : coordination des moyens de communication de la Généralité.
11. Groupe Godó : 1er groupe de presse espagnol, propriétaire de La Vanguardia.
12. La Vanguardia : le principal quotidien de Barcelone.
13. Les autonomies : l’Espagne est aujourd’hui divisée en 17 communautés autonomes.
14. Le PER : statut privilégié des travailleurs ruraux d’Andalousie et Estremadure.
15. RTVE : Radio Télévision Espagnole.
16. Fueros : privilèges et libertés des grandes régions historiques d’Espagne.
En conclusion l’auteur reconnait que le seul système politique capable d’organiser une nation fédérale comme l’Espagne est le « princpe de subsidiarité » : …. »C’est seulement à partir d’une Espagne profondément transformée, construite sur la base de la subsidiarité, de bas en haut, »…..
Mais qu’est-ce que la subsidiarité? Le mot « subsidiarité »,dérive du latin subsidium, qui désignait à l’origine les troupes ou les lignes de réserve appelées à renforcer les armées régulières en cas de besoin. Dans son acception politique, le principe de subsidiarité est le principe selon lequel les attributions de l’échelon supérieur doivent toujours être limitées de façon telle que cet échelon n’ait à intervenir qu’en cas de défaillance des échelons inférieurs.
C’est donc un principe d’équilibre et de régulation qui vise à
maintenir vivantes les initiatives de la base et à empêcher que celles-ci ne soient étouffées par le sommet. Comme tel, il est présent dans toutes les constructions fédéralistes, comme dans la plupart des formes de démocratie de base ou de démocratie directe.
Reposant sur l’idée que, dans la société politique, tout doit être mis en oeuvre pour ne priver personne de l’action qu’il peut et veut accomplir, il implique un homme considéré comme essentiellement responsable de ses actes, des citoyens définis comme des êtres sociaux dont l’égoïsme naturel s’accompagne d’un besoin tout aussi naturel de solidarité et de socialité, une société posée comme une entité organique, des rapports sociaux fondés sur la prestation mutuelle et la réciprocité, un droit perçu comme un rapport d’équité vis-à-vis d’une situation concrète, et enfin le primat du bien commun sur les intérêts particuliers.
la doctrine sociale de l’Eglise réaffirmera à maintes reprises la validité du principe de subsidiarité, notamment à partir de l’encyclique Rerum novarum (1891). En 1931, on lit ainsi dans
l’encyclique Quadragesimo anno : « De même qu’on ne peut enlever aux particuliers, pour les transférer à la communauté, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens ainsi ce serait commettre une injustice, en même temps que troubler d’une manière très dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements
d’ordre inférieur, pour les confier à une collectivité plus vaste et d’un rang plus élevé, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mêmes ».
C’est l’éternel débat entre l’Etat-nation, le nationalisme jacobin et le fédéralisme décentralisateur. D’un coté une souveraineté totale qui est le seul lieu de l’expression d’une volonté générale, un espace vide entre des citoyens-sujets et un prince-souverain, une “société civile” qui ne se définitque par son opposition avec un prince politique, un monopole absolu du droit et de la légitimité dont les magistrats sont les instruments.
De l’autre, une souveraineté conditionnée en permanence par son origine consensuelle, une continuité sans solution entre les associations de niveau inférieur, locales, et de niveau supérieur, universelle, une dignité autonome des magistrats de “pleine juridiction” par rapport au prince fédérateur, une pluralité de droits locaux tempérés par une référence juridique commune.
Comme le résume Thulé à propos du remarquable article de Jorge Soley Climent :
» C’est l’éternel débat entre l’Etat-nation, le nationalisme jacobin et le fédéralisme décentralisateur »
Les arguments sont une chose, les passions une autre. La notion « d’indépendance » qu’elle soit illusion, camouflage idéologique ou aspiration vitale est toujours puissante.
Reste à l’orienter ce qui relève de l’usage d’outils politiques que l’on a ou … n’a pas. Pensons au sport le Barça et l’Espanyol sont à Barcelone. Que le second gagne une coupe d’Europe et tout change … mais est-ce même envisageable ?
J’aimerai voire débattue la question catalane au sein de l’Union Paneuropéenne Internationale.
Il faudrait prendre contact avec la section espagnole de l’UPI et aussi avec la section andorrane.
Ayant eu plusieurs occasions de rencontrer l’entourage de J. Pujol, coqueluche de certains régionalistes français, j’y ai rencontré des gens plutôt raisonnable … mais la crise n’était pas ce qu’elle est.
Catalogne et Flandres : des situations proches qui témoignent du rôle fédérateu des monarchies en même que de leur fragilité; si elles s’avéraient incapables de maintenir leur unité nationale.
michel.corcelles
michel.corcelles@laposte.net