Dans le domaine des dépenses de fonctionnement, bien entendu, pas dans les domaines de l’investissemnt ou de la Recherche.
Louis Gallois propose 22 mesures pour obtenir 30 milliards d’euros de baisse de charges sociales ?
Fort bien, mais certains lui prédisent déjà le même sort que celui de son illustre prédecesseur ! Il est évidemment bon de chercher des solutions, mais – et sans entrer dans le détail technique – on ne peut que constater que, face à l’échec économique dont il est responsable puisqi’il gère mal le pays depuis ses origines, le Système parle, parle, parle… mais continue à mal gérer
Il commande des rapports, qu’il enterre; puis il en commande de nouveau, pour les enterrer à nouveau, en omettant l’essentiel, qui serait de commencer par le commencement, la mauvaise gestion, les gaspillages, et l’une des toutes premières causes de nos maux : la sur-administration tentaculaire et asphyxiante; le remède étant, avant tout rapport, son exact contraire : des ECONOMIES !…
A-t-on calculé combien rapporterait la seule suppression des 238 Sous-Préfectures, danseuses que se paye un Système rongé jusqu’à la moelle par le clientélisme qui lui est inhérent, puisque tout repose, chez lui, sur l’élection, du premier échelon au plus haut niveau de l’Etat ?
Et bien sûr des 101 Préfectures.
Des milliards sont là, gaspillés depuis deux siècles, depuis la stupide découpe révolutionnaire de la France en départements, non parce que cela s’imposait, mais parce que c’était l’une des façons de détruire l’un des rouages majeurs de ce qui était traditionnel chez nous : la Province, toutes les solidarités qu’elle induisait, et – surtout – toutes les identités, qui bien sûr ne devaient plus exister face au centralisme révolutionnaire (d’autres diront, plus tard, « centralisme démocratique » !).
Qui calculera, sur deux siècles, le gouffre à milliards de milliards (francs ou euros) qu’aura coûté cette gabégie révolutionnaire, devenue l’un des handicaps majeurs de notre économie, l’un des boulets les plus lourds qui plombent l’économie française ?
La révolution royale en cours a été dénaturée, déviée de son cours et de ses objectifs, en 1789, pour faire de la France une « exception idéologique » en Europe, aboutissant de plus à une sur-administration délirante, paralysante et ruineuse.
C’est maintenant qu’il faut la faire, cette révolution, et c’est nous les révolutionnaires, et ce sont « eux » les tenants de ce « semble-État » dont parle Boutang, de cette société dont il n’y a rien à conserver qui sont les… conservateurs !
Permettez-moi d’être en total désaccord avec vous. Ce n’est pas en supprimant des sous-préfectures que l’on fera beaucoup d’économies; on supprimera encore quelques emplois supplémentaires dans des petites villes qui n’en ont déjà pas beaucoup (certaines ont déjà perdu leur régiment ou leur tribunal!). Que l’on « dégraisse » d’abord les ministères et toute l’administration centrale (par exemple en réduisant à 15 le nombre des ministères et l’inscrire dans la constitution comme en Irlande) et en supprimant tous les observatoires , hautes autorités autres « machins »qui ne sont que des pompes à fric improductives.
Signé : un royaliste de sous-préfecture
(A Coligny) Permission accordée !!!!!
Oui cette accumulation de rapports est grotesque, et le ridicule n’est pas mortel. La photographie d’un mille feuilles administratif ruineux pour la dépense publique est tirée depuis longtemps. Et il faut une bonne dose de toupet à l’administration en place pour ne pas évoquer une seconde les économies à faire. Qui met en lumière que les cinq années précédentes n’ont nullement été mises à profit pour réaliser des réformes de fond. N’importe quel économiste vous dresse au fil de la plume une liste des agences d’état, soit à supprimer, soit à rapprocher. Le diagnostic est fait depuis longtemps sur les raisons d’une dépense publique insupportable. Comme 1.200 comités théodules selon le député Dozière, entretenant 450.000 fonctionnaires, payés en moyenne 5% au dessus du salaire moyen dans chaque fonction. En Allemagne 50 agents de la fonction publique pour 1.000 habitants, en France 90 pour 1.000. Etc , etc … Tous ces chiffres sont publics. Soit , ne commençons pas par les sous-préfectures, mais il est clair qu’elles sont en trop, comme 25 régions là où il en faudrait 8. Comme le dit le billet le système est fossilisé et s’auto alimente comme toute organisation « jacobine ». Il est vrai que ce conseil des ministres est un rassemblement pléthorique. Mais en l’espèce même la nature du pouvoir leur a échappé.