Ce matin, excellente émission sur France Culture. Excellente en elle-même et excellente parce qu’elle cadre parfaitement avec le thème des cafés politiques de Lafautearousseau, à Marseille : Enquête sur la République.
Les deux auteurs invités, à propos de leurs derniers livres respectifs (voir pièces jointes, ci-dessous) et Alain Finkielkraut ont souligné que le vrai clivage est entre une France totalement oubliée (en fait, la « vraie ») et celle des bobos-idéologues de Paris et des médias comme Canal + qui confondent volontairement peuple et banlieue, ricanent de tout ce qui, pour eux, n’est que « franchouillatrdise », prônent le métissage non comme un droit mais comme un devoir et favorisent une hyper-réglementation (normes d’hygiène, de construction, etc.) destructrice et paralysante; ils remarquent que le rejet de la seconde (celle des idéologues) par la première (celle des « pays ») est fort, qu’il va en s’accroissant au point d’être dominant dans certains « territoires » et ils semblent penser qu’à l’actuel sentiment de révolte pourrait bien succéder une sorte de lame de fond (qu’on pourrait, en l’occurence, qualifier à juste titre de « réactionnaire »).
A notre avis, il faut écouter cette emission. Et si ce que nous venons d’écrire parait fondé, l’on y trouvera un grand intérêt. Sinon, que les commentaires nous corrigent !
Pour ma part rien à corriger. Finkelkraut a assez dévoué à la cause nationale, et cajole la culture comme nous le faisons.
Je ne met pas en doute votre dévouement à la cause nationale monsieur Faure, mais celui de Finkelkraut je le récuse totalement. Il donne cette impression lorsqu’il s’exprime en public, aux Français, preuve en est que vous le croyez. Je dis aux Français, car selon le public à qui ce pseudo-philosophe s’adresse, il ne semble pas si « dévoué à la cause nationale » comme vous dîtes, jugez plutôt d’après les propos qu’il a tenu au journal israëlien Haaretz le 17 novembre 2005, à propos de la France : « Ce pays mérite notre haine : ce qu’il a fait à mes parents fut bien plus violent que ce qu’il a fait aux Africain. Qu’a-t-il fait aux Africains ? Que du bien. »
Oui je n’ignore pas le parti pris ultra siosniste détestable de Finkelkraut dès que l’on parle d’Israel. Mais il n’est pas , de loin , le plus dédaigneux, ni le plus militant contre la France. Les violentes oppositions qu’il rencontre tant dans sa communauté que dans la communauté universitaire qui rêve de la voir pendu, sont là pour le prouver. Je retiens essentiellement son énergie à défendre la culture française.