Quelle Repentance ? Au XVIII° Siècle, Alger comme Tunis étaient des repaires de brigands qui, à l’instar de la Somalie actuelle, pillaient, rançonnaient et enmenaient en esclavage les habitants de la côte nord de la Méditerranée. Pour mettre fin à la traite des blancs, la France entreprit, dés 1830, la conquête en Afrique du Nord de ce qui n’était pas encore l’Algérie. Mon arrière grand Oncle, le Duc d’Aumale, s’empara de la Smala de l’Emir Abd-El-Kader qui se rendit peu de temps après. Prisonnier au château d’Amboise, il fut traité avec tous les honneurs dus à son rang et plusieurs de ses compagnons morts de vieillesse ou de langueur y sont enterrés. La Fondation Saint Louis a érigé depuis quelques années, dans les jardins du château, un cimetière musulman, selon les règles islamiques. Leurs descendants viennent y prier régulièrement. Comme tant de Français du contingent ou rappelés, j’ai participé à la guerre en Algerie, elle se camouflait sous le vocable de pacification. J’y étais volontaire, puis officier d’Active.Tous nous y accomplissions notre devoir envers la France.
C’est au nom de mon frère François et de tous mes frères d’Armes morts pour la France que je prends la plume aujourd’hui.
C’est au nom des Harkis qui ont servi la France et furent massacrés de façon ignominieuse après les accords d’Evian.
C’est au nom des Pieds-Noirs qui ont construit des écoles, des routes, des hôpitaux et qui ont rendu la richesse à cette terre.
C’est au nom de tous ceux, quel que soit leur camp, qui y reposent éternellement, que la France n’a pas à rougir, ni à avoir honte de son passé, encore moins à demander pardon.
Pour qu’il y ait pardon, il faut que celui qui pardonne soit irréprochable. Or dans toute guerre, les tueries et les atrocités sont toujours partagées, ce n’est pas beau mais c’est ainsi car la guerre est détestable. Nous sommes actuellement dans une autre ère. J’espère que la raison y prévaudra contre tout intégrisme politique ou religieux. « Mare Nostrum » doit pouvoir devenir le trait d’union entre le Nord et le Sud afin que les plaies puissent être refermées. C’est dans le respect des âmes mortes, celles de ces valeureux combatants des deux bords que l’on peut offrir cette prière: Écartez de notre pensée le faux repentir, source d’aigreur. Écartez l’acte humiliant et inopérant des « bourgeois de Calais ». Afin que nos deux peuples puissent vivre dans une harmonie nécessaire à une amitié naissante.
Un grand merci ,Monseigneur, pour votre contribution
qui est plus que bienvenue.
Il en faudrait bien d’autres venant de votre famille.
La république corrompue démontre son indigence
de manière évidente à de plus en plus de Français.
Tout comme l’église conciliaire entièrement républicaine.
Il y a largement de quoi organiser des débats publics
sur le sujet,en évitant les archaismes et démontrant
le paradoxe de la pertinence actuelle de la royauté.
In fine, consulter les auditeurs par sondage
sur internet .
Beaucoup seraient surpris des résultats.
C’est là toute la différence, Monseigneur,
D’un coté :
Une histoire de famille, des engagements personnels, du sang, des larmes, des cicatrices encore douloureuses, de la gloire et les horreurs de la guerre.
De l’autre :
De la repentance de circonstance, des larmes de Tartuffe qui ne trompent guère ceux à qui elles sont destinées.
Nos anciens ennemis méritent mieux que ces pantalonnades qui nous déshonorent, et ils se gaussent de notre abjecte servilité. Ce serait les mépriser que de les croire dupes de notre hypocrite repentance. Ils ont certainement plus de respect pour leurs adversaires d’hier, fiers de ce qu’ils ont fait, fiers de ce qu’ils ont été, et capables de tourner la page de l’histoire sans états d’âme, et en gardant tête haute et main tendue.
Comment pourraient-ils nous respecter demain, quand aujourd’hui nous nous vautrons dans cette repentance de pleutres ?
Pour Guy Adain
Je ne peux que appuyer votre contribution.
Je pense assez bien connaitre les gens d’en face
et ce que vous expliquez est entièrement juste.
Ils ne sont dupes de rien.
Merci pour votre approbation, parfois il arrive de se sentir un peu seul ces temps ci…
Nous sommes bien d’accord.
Les gens semblent avoir une peur panique de s’exprimer.
Paradoxalement,comme catholique continuiste,je reste confiant pour l’avenir, meme si il faudra passer par des périodes assez difficiles et douloureuses pour beaucoup d’entre nous.
Je suis un Ancien Combattant de la Guerre d’Algérie et j’approuve pleinement ce que vous exprimez si clairement. Je n’ai pas honte d’avoir accompli mon devoir en Algérie, d’une part et, d’autre part ce qui serait une honte pour moi et pour tous ceux qui ont accompli leur de voir c’est d’en venir à une repentance qui n’est que de la bassesse. Le 19 mars, date fatidique acceptée, est le symbole même de notre morale en chute libre, de notre décadence et toutes ces misérables tendances sociétales qui s’épanouissent sur nos dos courbés.
Monseigneur merci.
Les arabes sont d’éternels combattants, ils n’ont de respect que pour les adversaires fiers et pugnaces.
Tous les régiments « FIERS ET PUGNACES » ont été détruits par notre »guide » afin de pouvoir sans crainte livrer l’Algérie à des bandits « . de petits sentiers.
Consultez: josé arnau 1962 alger
josé Arnau
Un billet qui vaut de l’or.
La voix de la France incarnée par l’histoire de sa dynastie, en la
personne de Monseigneur le Comte de Paris, son Chef et acteur
dans cette histoire, quoi de plus symbolique.
Je ne sais pas qui lui a rédigé ce billet, mais ce n’est pas mal du tout…
Je ne souhaite ni choquer, ni, même, désobliger de « vieux amis ». Je dirai, toutefois, que, pour moi, compte-tenu de l’injuste politique que la IIIème république y a menée, compte-tenu des suites de la 2ème guerre mondiale, de l’état de la France dans les années 1950 et 60, de la guerre que nous faisaient, sur le plan international, nos adversaires, comme nos prétendus amis, il est bien trop clair que la France ne pouvait pas conserver l’Algérie.
Que, pour diverses raisons, les conditions dans lesquelles nous en sommes partis aient été, à bien des égards, lamentables et même indignes, me semble tout aussi évident.
Cela étant, le Comte de Paris a bien raison de déclarer que ni la France, ni son armée, ni ses ressortissants en Algérie, n’ont à rougir de ce qu’ils y ont accompli, qu’ils n’ont ni à se repentir, ni à s’excuser, ni à demander quelque pardon que ce soit.
La colonisation a toujours un coût, surtout, en réalité, pour le colonisateur; elle crée suffisamment d’illusions et brise assez de destins pour qu’il n’y ait pas, en plus, à s’en repentir.
Je suis assez convaincu, notamment à la lecture des textes que le blog a publiés récemment, que Maurras et Bainville ne pensaient pas autrement sur les immenses aléas de toute entreprise coloniale. Quant à s’en repentir, c’est une autre histoire. Le Comte de Paris, sur ce sujet, s’est exprimé dignement. En Prince français et j’ajouterai, sur ce sujet particulier, en Prince d’Orléans.
Il serait bien qu’un maximum de personnes puissent voir le reportage passé sur FR3 et concernant les disparus d’après le 19 Mars 62. Alors la repentance NON.
http://leswebteles.com/les-disparus-histoire-dun-silence-detat-17-11-2012-documentaire/
un message honnête, net et clair qui remet les pendules à l’heure dans le grand respect d’autrui –