L’homosexualité ne concerne que 5% des Français et parmi ceux-ci, beaucoup ne demandent ni le mariage ni l’adoption et désapprouvent même tout le tintamarre fait autour de leur penchant. Mais, une fois de plus, une vaste campagne de désinformation a été lancée sous la pression d’un lobby avec le relais de la presse « progressiste » et d’une partie de la classe politique. Et une fois de plus, on ment aux Français en publiant un sondage qui prouverait qu’une majorité d’entre eux sont favorables à ces prétendues « avancées sociétales » alors qu’on omet de donner la réponse à l’une des questions de ce sondage qui montre que 67% des Français sont contre l’adoption d’enfants par des « duos » d’homosexuels. Silence aussi sur d’autres sondages qui révèlent l’opposition de nos concitoyens à ce projet.
Autre exemple de désinformation : Il est fréquent d’entendre dire que l’homoparentalité serait toujours mieux que de laisser un enfant dans un orphelinat. C’est faux ! Car il y a plus de couples hétérosexuels demandeurs d’enfants que d’enfants adoptables De plus, il faut savoir que beaucoup d’enfants français placés en institution ne sont pas adoptables et qu’un nombre important de pays (la Russie par exemple) proposant des enfants à l’adoption internationale refuse d’accorder le transfert de l’enfant vers un pays ayant légalisé l’adoption par des homosexuels.
Le 15 août, télés, radios et journaux ont abondamment donné la parole à ceux qui critiquaient l’invite à la prière lancée par Mgr Vingt-Trois qui rappelait simplement que l’enfant n’est pas un jouet et doit être élevé par un père et une mère. Aussitôt fusaient les accusations d’homophobie, ce mot inventé pour montrer que ceux qui n’approuvent pas le « mariage » homo et l’homo-parentalité sont des anormaux, des malades puisque atteints d’une phobie. Le lobby homosexuel veut échapper à tout vrai débat en taxant d’homophobe quiconque s’oppose à ses revendications les plus folles.
Car ces « nouvelles normes » sociétales font l’objet depuis plusieurs années d’actions de communication à grande échelle : Le terme « gay » imposé pour désigner les homosexuels, plus sympathique et qui sonne plus « gai » ; l’enseignement de la théorie du genre à l’école, c’est-à-dire le droit pour chacun de choisir son orientation sexuelle au mépris de la nature ; le modèle donné dans tous les feuilletons télévisés français avec l’inévitable couple de gentils « gays », assumé et reconnu ; la discrimination grandissante dans certaines sphères, et même l’exclusion, sous prétexte d’une homophobie assimilée au racisme.
Jusqu’à présent, l’humanité était composée d’hommes et de femmes. Elle serait désormais divisée en homosexuels et hétérosexuels. Exit Eve, exit Adam !
Et pourtant, dans la période de crise que nous traversons et face aux nombreux dangers qui guettent notre jeunesse, la famille n’est elle pas le meilleur refuge ? Cellule de base de la société, elle donne aux enfants les repères nécessaires et rassurants, notamment à travers le modèle parental père/mère. Certes, l’homosexualité est un fait, elle existe depuis que le monde existe et il ne s’agit pas de la stigmatiser. Chacun est libre de ses comportements sexuels mais à la condition qu’ils ne nuisent pas à autrui et en particulier aux enfants. Ce qui est critiquable, ce n’est pas l’homosexualité en elle-même mais cette volonté d’en faire la promotion, en particulier dans les jeunes esprits, et de chercher à faire évoluer l’ensemble de la société et ses institutions en fonction de cette exception comportementale.
Le projet que le gouvernement s’apprête à déposer au Parlement ne peut que contribuer un peu plus à la destruction de notre société. Le mariage est l’union d’un homme et d’une femme en vue de la fondation d’une famille et l’adoption d’un enfant doit avoir pour objectif le bien-être de l’enfant et non la satisfaction d’un quelconque droit affectif égoïste. Le droit de l’enfant doit primer sur le droit à l’enfant.
La famille, qui correspond à un modèle et à une définition précise, ne saurait être dévoyée dans une quelconque « évolution » sous la pression d’un lobby largement minoritaire.
Dans leurs outrances, les revendications du lobby homosexuel, appuyées par des promesses politiques démagogiques, sont, hélas, le reflet d’un chacun-pour-soi représentatif du mal-être de notre société occidentale. Plutôt que de les satisfaire, il serait préférable de rappeler les repères essentiels et la nécessaire cohésion de notre société dont la famille reste la pierre angulaire. Avis aux apprentis sorciers : En cassant tous nos repères (famille, nation, religion, identité culturelle, langue), on joue avec le feu et on prépare des lendemains dramatiques.
En amont du « mariage pour tous »,c’est la destruction de la famille catholique qui est visée,l’Eglise et les valeurs chrétiennes qui sont ménaçées.Anthropologiquement,l’union entre deux êtres de même sexe est abérant et contre la procréation.C’est gravissime pour notre pays ,notre société en perte de repères,en dénit de vérité et en refus de Dieu.