L’Islam et l’Islamisme
En 1976 le Roi du Maroc, Hassan II, « Commandeur des Croyants« , lors d’un dîner privé à Rabat, m’a dit : » n’oublie pas, Henri, que tu descends comme moi du Prophète. Une de tes ancêtres, Zaïda, issue de la lignée de Fatima, a épousé le Roi d’Aragon dont tu es également le descendant « .
La civilisation islamique qui était en Andalousie du 9° au 15° siècle, a apporté à l’Occident de nombreuses connaissances, sur le plan des arts dont la musique, de l’architecture, de la médecine, des mathématiques et également de la philosophie, toutes choses que nous devons respecter et admirer.
Le respect ne doit pas, pourtant, nous empêcher d’être lucides. Il nous oblige à regarder, aujourd’hui, une autre réalité en face.
Le monde actuel est en effet à la dérive, perdant tout repère, aussi bien notre civilisation chrétienne que la civilisation islamique. Chaque religion a, depuis ses origines, généré ses extrêmes, les intégristes de notre côté et les islamistes, type Savonarole, du leur. Ces factions manipulent la religion a des fins politiques: beaucoup ne sachant ni lire ni écrire il est facile de leur enseigner des textes qui ne sont ni dans le Coran ni dans la Bible.
N’oublions pas que toutes les religions monothéistes, y compris la religion hébraïque, ont leur part sombre qui les pousse à des guerres de conquête, à des guerres de conversion, à la guerre sainte. Nous avons eu les croisades. Dans le Coran il y a un verset qui nous parle de « Dar al Islam » le pays des croyants et « Dar al Kurf » le pays des mécréants qu’il leur faudra un jour conquérir et convertir. Sans oublier la politique de colonisation des uns et des autres, comme celle des territoires palestiniens par Israël. Toutes ces conquêtes n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu.
L’islamisme modéré que nous avons cru naïvement pouvoir aider dans les guerres du printemps arabe, a donné partout naissance au pouvoir des islamistes extrémistes, car contrairement à l’islam, l’islamisme ne sera jamais modéré.
Notre politique de « gribouille » a réveillé sur notre sol le pouvoir sectaire de l’islamisme, nous avons ouvert la boîte de « Pandore ». Ce fut et c’est une erreur politique grave. En effet, il ne se passe pas de jour où la puissance rampante des islamistes, des frères musulmans, ne se fasse sentir. Dans les hôpitaux, dans les écoles, dans notre nourriture, dans les vêtements qui cachent les femmes objets de l’homme; et je ne parle pas des crèches de Noël dont ils ont exigé le retrait des grandes surfaces, à croire qu’il existe chez un grand nombre de nos concitoyens une haine de la religion, de notre religion puisqu’on laisse faire.
Les lois de notre Pays, de notre patrie, sont peu à peu grignotées puis bafouées. et on en rajoute en offrant le droit de vote aux étrangers, aux immigrés dont la majorité viennent du sud, du Dar al Islam.
L’Occident, aveuglé par une démocratie en décomposition, pense que l’islamisme peut évoluer encore; il s’apprête donc à vouloir intervenir en Syrie, prochain détonateur qui risquerait de nous entraîner dans une nième guerre mondiale. Curieusement, le même processus, celui qui a déclenché la seconde guerre d’Irak, est en train de se reproduire. On nous assure, preuves à l’appui, que la Syrie détiendrait des armes chimiques de destruction massive !
Si guerre il y a – Dieu nous en préserve – et même si la France ne s’en mêle pas, il n’est pas inimaginable de penser que la « cinquième colonne » des islamistes puisse réagir sur notre sol.
La France a besoin d’un pouvoir fort et lisible, qui ait une stratégie à long terme pour mettre de l’ordre dans la maison, sinon il faut s’attendre à avoir un jour un Califat à Poitiers. Nous sommes très nombreux en France à détester cette idée. Notre société occidentale et notre civilisation sont en danger. Il est encore temps de le comprendre et d’agir. La France a vraiment besoin d’un pouvoir fort et lisible. Il y a urgence.
« La civilisation islamique qui était en Andalousie du 9° au 15° siècle, a apporté à l’Occident de nombreuses connaissances, sur le plan des arts dont la musique, de l’architecture, de la médecine, des mathématiques et également de la philosophie, toutes chose que nous devons respecter et admirer. »
Comment un site comme le vôtre ose-t-il ressortir cette C…ânerie. En dehors d’une simple culture générale,vous n’avez vous donc pas lu, de surcroît, l’ouvrage de référence : Aristote au mont Saint Michel de Sylvain Gouguenheim?
Plus récemment, je vous ai envoyé un courrier pour vous reprendre sur votre hommage au Cardinal de Paris qui a menti à propos du mini incident survenu à la manif. Je le sais, j’y étais: Ce sont les Femen qui ont attaqué le cortège au début de sa mise en route avec des extincteurs à poudre sur lesquels était écrit: »Sperm du Christ » Sperm sacré » (en anglais). Lorsque le service d’ordre Civitas a voulu les écarter elles ont utilisé leurs extincteurs comme armes! IL y a eu, effectivement 3 individus, dont un cagoulé, qui sont sortis de la manifestation, ont insulté les folles et couru après. On ne les a plus revus par la suite.Toutes les infos ont été reprises à partir de l’AFP et SIPA qui, comme par hasard étaient juste là où il y a eu l’incident.
Elle vous aurait plu cette manif’ avec ses drapeaux blancs et ses fleurs de lys. Il y avait du clergé Saint Pie X, mais aussi Saint Pierre, Saint Martin et des prêtres en clergyman. Par rapport à la veille, très BcBg-soft, nous avons même chanté une dizaine de chapelet. Les flics étaient ébahis !
Visitez donc le Blog, lien ci-dessous, vous y verrez plus clair !
http://eclairage.over-blog.net/article-chrtistianophobie-112779328.html
Les 3/4 du commentaire précédent sont, évidemment, hors sujet.
La partie du message du Comte de Paris que ce commentaire incrimine porte sur des réalités historiques bien délimitées et précisément situées dans l’espace et dans le temps. Elles sont indéniables.
Sur le fond, le Comte de Paris lance, globalement, un cri d’alarme sur l’islamisation de la France. Ne voir, dans son billet, que ce seul paragraphe, est, donc, dans le contexte, simplement stupide. C’est l’histoire de l’arbre qui cache la forêt.
Pour le reste, qui n’a rien à voir avec le sujet, la démarche est, au fond, la même.
Le cardinal André Vingt-Trois a lancé, au mois d’août dernier, une campagne qui, du seul point de vue politique qui est le nôtre, ici, sur ce blog, va dans le bon sens : celui qui consiste à défendre la famille, dans son acception traditionnelle, c’est à dire comme cellule de base de la société. C’est cela qui est important. Et c’est pourquoi, sur ce point, Jean-Pierre Eustache n’a pas à « reprendre » le blog. Lafautearousseau n’ a pas publié un « hommage » au cardinal Vingt-Trois. Ce blog a simplement relevé le caractère positif de son initiative. Le reste, ce sont des querelles qui ne relèvent pas du domaine politique. Et les ressortir en ces circonstances, dessert la cause défendue.
L’anti-orléanisme a encore frappé!
C’est un très beau texte du Chef de la Maison de France et vous avez eu raison de le reprendre.
Naturellement les bigots de l’extrême-droite la plus sotte le critiquent mais cela n’a aucune importance venant de gens qui sont prêts à servir un étranger.
La plus élémentaire charité aurait consisté à jeter un voile pudique sur ce texte aussi banal que mal écrit, bourré de maladresses stylistiques (« généré »), de fautes d’accord (« L’islamisme modéré – singulier – (…) ont donné – pluriel -), d’impropriétés (Savonarol sans E final) et finalement bien conforme à la légèreté qu’on prête au fils peu digne du défunt, du grand, du dernier Comte de Paris…
Je vois beaucoup d’intolérance entre royalistes dans les commentaires de ce texte. Il serait temps de les surmonter pour avancer un peu au lieu de ressasser les vieilles rengaines pour ou contre la légitimité d’une branche contre l’autre.
Par contre, dans ce texte que personnellement je trouve bien et fort à propos, je relève : « il est facile de leur enseigner des textes qui ne sont ni dans le Coran ni dans la Bible ». Et je tiens à rappeler que, si dans la Bible on trouve le meilleur et le pire, on ne trouve dans les évangiles aucun appel au meurtre, tandis que ces appels au meurtre des infidèles figurent dans plusieurs sourates et versets du Coran. Les islamistes et djihadistes sont donc fidèles au texte fondateur de leur religion qui, par nature et dans sa source même, a une vocation totalitaire. C’est la raison pour laquelle nous devons tout faire pour nous opposer à sa propagation en France et en Europe, déjà si gangrenées. C’est effectivement l’avenir de notre civilisation qui est en jeu et il est déjà bien compromis.
Ce commentaire dit vrai. Il y a de « l’intolérance entre royalistes dans les commentaires de ce texte ». Et un certain goût pour « les vieilles rengaines » de tous ordres. A noter, toutefois, qu’il n’y a sans-doute pas que des royalistes qui interviennent, dans ces commentaires.
Personnellement, je trouve, aussi, ce texte (celui du comte de Paris) » bien et fort à propos ».
La raison la plus simple pour laquelle « nous devons tout faire pour nous opposer » à la « propagation en France et en Europe » de l’Islam, de la religion musulmane et de la société qu’elle induit, c’est que ce ne sont pas les nôtres.
Le reste, ce sont, en effet, des querelles d’un autre monde.
Je ne participerai pas à une querelle de boutons pour laquelle je n’ai aucune connaissance et qui serait loin du billet. En revanche beaucoup d’aspects affirmés ici sont éminemment contestables et demandent à être clairement corrigés. Tout d’abord ce sont les polémistes qui insistent pour parler d’islamisme. Ceux qui utilisent le terme ont du mal à définir le contenu. Parlons d’islam tout simplement. Puis il est question de dérive de la civilisation islamique ; on ne voit pas laquelle. Ensuite il n’est nul besoin de savoir lire et écrire pour savoir écouter les prêches de l’imam, liturgie qui d’ailleurs privilégie la tradition orale.
Le corps du billet occulte la nature fondamentale de l’islam, caractéristique pourtant inlassablement répétée : il n’y a pas de séparation entre le séculier et le religieux ! Dès lors cette religion est une organisation complète de la vie, de la cellule familiale, de la société, de l’état. C’est donc temps perdu et discussion stérile que de parler d’islam modéré. D’une part c’est assez méprisant pour les musulmans, et d’autre part obscurcit dangereusement ce que nous devons savoir et comprendre. Tous les connaisseurs du Levant, et de l’Afrique du Nord et ceux qui y ont vécu, n’ont jamais été dupes des conséquences des mouvements de foules dans le monde arabo-musulmans. Mais à vrai dire c’est leur affaire.
La question se pose en revanche autrement pour la France et l’Europe en général. Tous les espoirs alimentés par des discours pseudo académiques ou démagogues ne se concrétiseront jamais par une quelconque « réforme » de cette religion. Nous avons suffisamment d’universitaires érudits sur ces sujets, qui ne cessent d’alerter sur l’inversion de population qui nous subissons. Il n’est nul besoin de couteaux, d’armes ou de bombes pour que l’islam s’impose en France. Il s’impose quand le début du ramadan jouit de l’attention de tous les media (où sont le mercredi des cendres et le carême ?), quand une femme qui ne le respecte pas se fait frapper chez elle, quand l’aïd prend le relais, quand la date du hadj est serinée plusieurs fois par jour, quand le niqab devient un vêtement « normal », quand les manuels de nos enfants sont truffés de noms arabes tant dans des exercices de mathématiques, de physiques que de SVT, prénoms musulmans qui sont inconnus en français.
Monseigneur le Comte de Paris fait une erreur, celle de penser qu’un pouvoir fort pourrait contenir voire inverser la tendance. Avant d’inciter le pouvoir suprême, regardons où en sont les échelons plus modestes. Un monsieur qui vient d’être cinq ans Premier Ministre, archétype du bureaucrate apparatchik du système depuis son plus jeune âge, fils très bourgeois d’un notaire de province, est l’emblème de la trahison des clercs. Donc réécouter les propos de Fillon sur l’islam en France à l’occasion du débat sur la laïcité, un monument de démagogie fétide. Repris par tous ceux qu’il entraine avec lui. De toute évidence ils n’ont lu ni Michèle Tribalat, ni Alain Besançon, ni Christopher Caldwell, ni Jacques Dupaquier.
J’ai remarqué les connaissances étendues de Jean-Louis Faure en matière d’islam. Je ne discute donc pas ses analyses.
Mais si même « un pouvoir fort » ne pourrait pas « contenir voire inverser la tendance » , alors que faut-il faire, attendre, espérer ? Si c’est RIEN, alors, nous sommes fichus. Est-ce que c’est ce que JLF veut dire ? Veut-il bien confirmer ? Merci !
Il est intéressant de réfléchir à ce qui se passe hors de nos
frontières, mais ce qui se passe en France est encore plus
préoccupant. La pauvreté et le chômage d’un côté, les exilés
fiscaux et les salaires des grands patrons de l’autre, devraient
aussi faire réagir : la mondialisation telle qu’elle se présente,
est-elle compatible avec l’oeuvre des Capétiens ? Certainement
pas.
Tiens, personne n’a relevé la nullité intrinsèque, la superficialité, la banalité du message de l’héritier des 4O rois…
Ce qui tue notre mouvance intellectuelle, c’est le « respect »… mot type du « politiquement correct »…
Jean de France, ce n’est pas terrible… mais son père, c’est la vraie catastrophe, non ?
Si ce que dit Pierre Builly est vrai, que faire ? Nous rallier aux zozos qui nous gouvernent, qui, en matière de vraies catastrophes, du moins pour la France, ne sont pas mal non plus ? Attendre le condottiere, l’aventurier ou l’homme « fervent des hautes destinées » qui relèverait l’institution monarchique ? Pourquoi pas ? Je me souviens que l’idée d’une cinquième dynastie ne choquait pas Maurras lui-même, qu’il l’avait envisagée… Mais, pour l’instant, l’homme d’exception qui la fonderait ne s’est pas présenté. Il me semble qu’un évènement de ce genre-là ne se programme pas. Il survient, il surgit. Ou non.
C’est exactement – ou à peu de choses près – ce que j’ai écrit sur un autre fil de discussion de ce site : ne nous leurrons pas : la continuité capétienne, c’est-à-dire la légitimité (incontestablement celle des Orléans) est désormais rompue ; le Comte de Paris (le père, celui qui est mort en 1999, Henri VI) avait l’étoffe et l’acharnement (et l’absence de scrupules, si l’on veut, et la fourberie, et tout le saint-frusquin qu’il faut – comme Louis XI), mais il n’est pas parvenu à reprendre pied.
Le gouffre est trop grand, désormais, à mon sens, entre cette légitimité-là et le pouvoir (ou ce qu’il en reste). J’appelle de mes vœux un aventurier intelligent qui s’installera dans une République dont il faussera les rouages, dans laquelle il instaurera une forme de succession (avec un de ses fils ou fille, un neveu, un jeune cousin) qui, lui-même, etc.
« Aucune origine n’est belle » disait notre vieux maître Maurras… Je ne suis pas certain qu’Hugues Capet ait été le preux chevalier dont rêvent, ici et là, les partisans d’une monarchie quasiment mystique.
Je veux simplement que la France vive.
De tous temps les Orléans ont donné l’image du « plus libéral de gauche que moi tu meurs ». Phénomène unique? Que non, puisque les têtes couronnées d’Europe correspondent toutes aujourd’hui au profil rassurant que mêt en avant le comte de Paris.
Ceci dit que faire? Attendre le « condottière » ou cesser de réver et tenter de faire avec?
Les Rois ont en particulier la responsabilité, et sont, entre
autre, garants, de l’unité de la société à la tête de laquelle ils
se trouvent, de même que nos Princes, qui prétendent à
exercer cette magistrature suprême.
C’est seulement dans le cas où ceux-ci ne rempliraient pas ce
devoir, qu’il serait permis de les critiquer. Or, tel n’est pas le
cas sur le sujet abordé par Mgr le Comte de Paris (islam et
islamisme).
Les positions partisanes que l’on voit parfois sur ce site
posent la question de savoir qu’est-ce qu’être royaliste en
France aujourd’hui ? Il y a au moins une réponse : ce n’est
pas de militer pour des opinions politiques exprimées par tel
ou tel parti politique que l’on souhaiterait voir reprises par
nos Princes. Ce serait plutôt de militer pour une certaine idée
de la France, pour les libertés et la justice, au sein
d’institutions politiques où le pouvoir serait équilibré. Le reste
est affaire d’opinion individuelle et cela n’engage ni nos
Princes, ni le fait d’être royaliste.
@Benoit
Je ne rejette pas la notion de pouvoir fort, mais elle me semble relever d’un vœux pieux. Face à l’implantation de l’islam en France (la situation n’est pas uniforme dans chaque pays européen, même si le défi est comparable) observons que nous avons les lois qui répondent à la situation … sans qu’elles soient appliquées. Nous sommes confrontés à la lâcheté institutionnalisée. C’est vrai pour tous les actes de la vie quotidienne, de la tenue vestimentaire, au comportement dans un milieu médical, au jeu ridicule consistant à amorcer une dhimmitude (le premier chapitre du programme d’histoire de 5ème porte sur la civilisation arabe avec un texte qui n’est ni fait ni à faire, que les élèves oublient quinze jours après l’avoir appris). Que nos lois ne soient pas appliquées en dit long sur le degré de démission de l’Etat. La solution ? Ce qui n’en n’est pas une, des communautés se développent côte à côte, sans se parler, à l’image de ce qui se passe dans la plupart des autres pays. Mais alors la belle construction républicaine vole en éclat. Convenons que la pire des situations est celle que nous vivons : un déni de réalité, et des propos lénifiants sur l’intégration (les promoteurs ne disent jamais dans quel sens … !).
Le texte et les commentaires ne font qu’apporter la démonstration que la France en tant que nation est sortie de l’histoire. Finis franciae.
« Finis Franciae » ? Admettons. Au bénéfice d’identités diverses, hétéroclites, ambiguës, liées par des mythologies archaïsantes, des légendes régionales, des patois, idiomes, dialectes recréés pour les nécessités de la cause ?
Voire ! La fin de la France, si elle se confirme, n’est sûrement pas l’émergence d’une Europe qui réunirait à la fois la Finlande et l’île de Malte. Quant aux provinces, aux régions (même aussi particulières que ton île, ami Christian), c’est de la blague. Sauf à dire qu’elles souhaitent un destin de paradis fiscal gangrené par les mafias…