Laurence Parisot, la patronne des patrons, affirmait récemment que le pouvoir socialiste était en train d’amener un climat de guerre civile rappelant 1789.
Quelques jours plus tard, c’est Alain Afflelou qui comparait nos gouvernants aux révolutionnaires de 1789.
Il est vrai que ceux qui, du temps où ils étaient dans l’opposition, réclamaient des têtes lors d’un de leurs congrès et coupaient virtuellement celles de Gaymard, Woerth ou Sarkozy, se montrent aujourd’hui prompts à stigmatiser tous ceux qui ne sont pas de leur bord. Les guillotines politiciennes et médiatiques (car chacun sait que 95 % des journalistes sont de gauche) ressortent des caves de la « république du peuple de gauche » et l’on condamne à tout va : A mort les riches, Depardieu et Afflelou (mais pas Omar Sy ni Cahuzac), les patrons, les colonisateurs, l’église catholique, l’extrême droite et la droite tout court, les homophobes, les islamophobes et les réacs de tout poil !
On taille à la hache le portrait de l’homme nouveau. Le changement, c’est maintenant ! Et le goulag, c’est pour quand ? Car, comme le disait Montaigne, le changement n’est que source d’injustice et de tyrannie. Certes, les condamnations ne pleuvent pour l’instant qu’en paroles mais ces humanistes, ces gardiens de l’idéologie du « pays des droits de l’homo » sont tellement certains d’incarner la vérité et le bien qu’ils en viendront peut-être un jour à reconstruire les échafauds comme leur ancêtre Robespierre et leurs cousins Staline, Hitler et Polpot.
A moins que ne se lève dans le peuple de France une belle tempête qui balaye cette clique moralisatrice et sectaire et nous ramène, après deux siècles au cours desquels toutes les expériences politiques ont conduit à l’échec, les valeurs et le type de régime qui conviennent à la France.
En ce début d’année qui s’annonce des plus sombres, on peut rêver, non ?…puisque c’est l’un des rares droits qui nous restent !
Cincinnatus sur Une initiative papale qui, curieusement, arrive…
“Nous ne sommes pas capables en France d’une révolution de velours, nous sommes incapables de faire…”