Cette rubrique est destinée A ceux qui nous découvrent. Ils y trouveront une sorte de collection de mini textes, ou mini fiches, qui n’ont pas d’autre prétention que de servir de petits tracts d’appel, d’explication rapide et succincte de ce que sont et de ce que proposent les royalistes, destinés, donc, à ceux qui ne connaîtraient pas, ou mal, nos objectifs. Il ne peut s’agir là que d’une première présentation, d’une première accroche, qu’il faudra évidemment préciser, nuancer, approfondir par la suite.
Plusieurs de ces notes ont, du reste, été conçues et rédigées à partir des questions, objections, demandes de renseignements ou de précisions etc… contenues dans des courriels qui nous ont été adressés.
On pourrait, évidemment, dire les mêmes choses différemment, prendre d’autres exemples. Nous ne prétendons pas avoir la science infuse, ni asséner des vérités venues d’en haut.
Il ne s’agit, répétons-le, que de courts textes de présentation générale, genre tracts, destinés à dégager l’essentiel…
Aujourd’hui, l’excellent Dossier du Point sur « Ces rois qui ont fait la France » : quand ce n’est pas nous qui le disons, cela n’en a que plus de force, alors, profitons-en !….
(Nous avons également, pour en faciliter la lecture, mis ce texte en PDF, consultable en permanence sur notre Page d’accueil, à gauche, en dessous des Liens et des Catégories : il s’agit de notre 33ème PDF à votre disposition…)
16 décembre 2010 – Le Point n° 1996
Introduction : Ce que nous leur devons, par Jean-Christian Petitfils
(la monarchie) « On l’oublie souvent, mais pendant des siècles, elle a représenté l’intérêt général, luttant contre l’égoïsme des grands feudataires, défendant le « bien commun », protégeant le faible contre le fort, bref, créant les bases de l’Etat moderne… » « …Il s’agit d’unifier, non d’uniformiser, le Royaume »
1. Philippe Auguste : « Philippe II, héros de Bouvines, réussit à multiplier par quatre notre territoire »… »C’est à Philippe-Auguste que Paris doit d’être devenue capitale et cité du rayonnement culturel »
2. Saint Louis invente la Justice. Révolution. Louis IX pose les bases d’une Justice à la française : au-dessus des puissants. Présomption d’innocence : « Nul ne sera privé de son droit sans faute reconnue et sans procès »; « n’importe quel sujet du royaume peut saisir la justice, une enquête contradictoire sera conduite, on recueillera des témoignages. On ne se contentera plus d’un seul témoin, on devra les multiplier. Cette époque cherche à mettre en place les bases les plus modernes et les plus progressistes de notre vie sociale »; « dans une ordonnance de 1256, Saint Louis prescrit aux mayeurs et prud’hommes de Haute-Normandie d’établir, chaque année des comptes à lui adresser. Cette commission deviendra la Chambre des Comptes, puissant organe de la monarchie, puis notre actuelle Cour des Comptes »
3. Charles VII : l’Etat, c’est lui ! Fondateur. « Il soumet l’Eglise, réforme l’armée, institue l’impôt direct… Désormais, l’Etat a les moyens de gouverner. » Absent de la liste des six rois retenus, « le génial Louis XI », fils de Charles VII, est cependant évoqué dans un cartouche : « Louis XI crée la poste ».
4. François premier, le français d’abord. « C’est un combat politique ? Oui. Il s’agit de cohésion nationale, non d’amour des belles lettres… »
5. Henri IV, le premier laïque. Visionnaire. « Il sème, trois siècles avant l’heure, les termes de la laïcité. ». « Désormais, les actes sont soumis à la loi, alors que la foi est libre. »
Louis XIV, ministre de la culture. « …il se saisit de la direction des arts et veille à s’attacher artistes, écrivains et hommes de science. Ainsi, sont créées ou modernisées des institutions culturelles destinées à promouvoir un exceptionnel développement artistique… ». Les « Salons », c’est lui… Artistes, écrivains et savants sont pensionnés : « au moins quarante-deux auteurs et savants, un quart de siècle durant, de 1664 à 1690. La liste des heureux bénéficiaires compte des étrangers – dix par an pendant dix ans – y compris protestants… ». « …En créant en 1939 le CNRS, en 1946 la Caisse nationale des lettres et en 1959 le ministère des Affaires culturelles, les ministres républicains mettront, souvent sans le savoir, leurs pas dans ceux du plus royal des souverains français. »
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Deuxième partie du Dossier : Les rois architectes
« …Saint Louis, François premier, Louis XIV… trois rois donc, trois manières différentes, on le verra de s’impliquer. Mais, toujours, la même détermination à soutenir les hautes capacités créatrices de l’homme, ce dont témoignent ces réalisations qui font encore la beauté de Paris, de Versailles, de la France entière. Une beauté qui a traversé le temps, et qui nous pousse à méditer sur les palais et monuments publics, souvent consternants, édifiés à grands frais ces dernières décennies par notre République. »
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En guise de conclusion à ce remarquable Dossier du Point, comment ne pas se remémorer le célèbre quatrain de Sacha Guitry :
« On nous dit que nos Rois dépensaient sans compter,
Qu’ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils ;
Mais, quand ils construisaient de semblables merveilles,
Ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté ? »
La Révolution française fut bien diférente de celles qui eurent lieu dans d’autres pays, et on ne saurait la comparer par exemple à la révolution anglaise qui fut soumise à la tradition,domptée par la continuité qu’elle avait risqué d’interrompre.
La Révolution n’a pas doté la France d’un régime d’égalité mais d’un régime égalitaire; ce régime n’a pas seulement renversé la hiérachie du mérite, il l’a remplacée par une hiérarchie contraire tournée vers le bas.
La France est le seul pays à avoir un gouvernement contre elle, le seul où une guerre grotesque ait été déclarée à Dieu, le seul où l’enseignement n’ait pas d’autre tâche que de camoufler la connaissance de sa propre grandeur.
Quant à la bourgeoisie, placée entre une noblesse qu’elle jalousait et un peuple qu’elle méprisait, atteint par les défauts de ce qu’on appelle les petits bourgeois, insensible à l’héritage français, elle a confondu le supérieur et l’inutile.