Défiant la neige et le froid, une centaine de personnes est venue, hier soir vendredi 18 janvier, à l’appel du CRAF (Centre Royaliste d’Action Française), devant l’ambassade grecque, manifester leur solidarité avec ce peuple martyr de Bruxelles, et crier leur volonté de sortir de l’euro et de rentrer dans l’histoire. Quittons leur « Europe » ! Sécession !
Outre Olivier Perceval, secrétaire général du CRAF, Elie Hatem, du comité directeur du CRAF et François Marcilhac, directeur éditorial de l’Action Française 2000, étaient également présents : Karim Ouchikh, président de Souveraineté, Indépendance et Libertés et Alain Bournazel, président du Rassemblement pour l’indépendance de la France, sans oublier Mme Jany Le Pen, qui est venue honorer la manifestation de sa présence et a prononcé quelques mots de soutien au peuple grec, en témoignage de ses origines hellènes.
Le boulet européen
Olivier Perceval exprimant les raisons d’une manifestation d’Action française devant l’ambassade de Grèce
L’intervention de Karim Ouchikh, rappelant le sort subi par le peuple grec
Maître Elie Hatem a tenu à manifester sa solidarité en langue grecque.
L’émouvant témoignage de Mme Jany Le Pen
De droite à gauche : Olivier Perceval, François Marcilhac, Karim Ouchikh et Alain Bournazel
Liberté ! Eleuthéria !
La Grèce a tout fait pour faire partie de l’Europe. Elle a profité des largesses de l’Europe, tout en remettant aux calendes (grecques) les inévitables efforts de redressement de son économie.
Fallait-il briser une lance pour la Grèce au travers d’un anti-européisme ringard et dépassé?
Je suis assez d’accord avec Thulé. Ce soutien à la Grèce est farfelu. Nous avons assez de mal à nous soutenir nous-mêmes; nous ne sommes pas en position d’aider les autres.
D’autre part, il faut être attentifs à nos slogans : « Non à l’Europe du fric et du grand capital » peut avoir sa justification. Mais ‘NON A L’EUROPE » tout court n’est pas, y compris du point de vue de l’Action Française, une position juste. Car, si nous refusons l’Europe idéologique telle que les cinquante dernières années ont essayé, en vain, de la construire, nous ne sommes pas dogmatiquement hostiles à tout projet européen. Nous devrions même en définir un. Au moins ses principes et ses contours.