On dit qu’il aurait été abattu par des gens du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad); c’est à vérifier…
Mais ce qui est sûr c’est que, sitôt le « coup de main » de son groupe sur le site de In Amenas confronté à une sévère réaction miliatire, il s’est caché parmi des civils : belle « mentalité », qui représente bien la face hideuse du terrorisme, déguisé en « djihadisme » : on fait le beau et on roule des mécaniques devant les caméras, et lorsqu’il s’agit de civils, désarmés, sans défense, pris par surprise : là, on tue, on viole, on est « fort ». Ou, plutôt, on « joue » au fort…
Mais dès qu’arrivent de vrais soldats, avec de vraies armes, qui tuent pour de vrai, et qui leur font ce qu’ils ont fait aux autres, alors, là, c’est autre chose : ces lâches courent se cacher, de préférence au milieu de civils, qui serviront de boucliers humains. Très « courageux » ! Même pas capables de mourir au combat, « face au soleil », en hommes, quoi…
Gesticuler et parader, assassiner, violer, ça d’accord; mais si c’est la guerre, alors, « allô, maman, bobo !… »
C’est « çà » le prétendu « djihadisme » ?
Lamentable, minable, misérable…
Dans toute cette affaire sordide, ce sont les médias qui jouent un rôle néfaste en donnant à ces bandits de grands chemins, gens de sac et de corde et autres criminels une importance dérisoire, voire certains de ces vautours médiatiques leur prêtent des motivations spirituelles et religieuses. Alors que cette tourbe humaine utilise la religion à leurs propres fins, lesquelles sont motivées exclusivement par l’appât du gain, le sentiment de puissance bien entendu sur les faibles, le pouvoir et le sexe.Tout le reste n’est que littérature de bas étage et exploitation commerciale d’un phénomène récurrent depuis des siècles.
On peut, on doit respecter celui auquel on s’affronte, on doit respecter l’ennemi que l’on combat. C’est même une condition de la victoire : on ne peut construire de paix durable qu’avec un ennemi que l’on a compris et qui se sent compris.
Les matamores qui croient vaincre en écrasant un ennemi qu’ils méprisent se préparent de difficiles lendemains. La magnanimité du vainqueur est une des conditions de la victoire effective et de la paix durable. Ce qui se passe en Israël en est un exemple éclatant.