5 commentaires pour “Mardi 5 février, Metz : « Pierre Debray, du communisme au maurrassisme », par Humberto Cuchetti…”
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Le quotidien royaliste sur la toile
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Quatre livres fondamentaux de Charles Maurras réédités par B2M, Belle-de-Mai éditions
Enquête sur la monarchie. (Édition de 1925), 39 €, 836 p.
Le manifeste royaliste en ouverture du XXe siècle ! (Parution courant 1900). Maurras y pose la célèbre question : « Oui ou non, l’instauration d’une monarchie héréditaire, antiparlementaire traditionnelle et décentralisée est-elle de salut public ? » !
L’Avenir de l’intelligence, 25 €, 244 p.
Une étude de l’histoire politique et intellectuelle du XVIe au XXe siècle, où Maurras à montre comment les intellectuels et artistes attachés à produire des œuvres de l’esprit sont passés « de l’autorité des princes de notre Sang sous celle des marchands d’Or », les immenses fortunes industrielles et bancaires qui limitent la liberté de l’esprit. Maurras en appelle à une alliance entre les intellectuels et le patriotisme des Français pour renverser cette mécanique.
Kiel et Tanger, 29 €, 428 p.
Maurras y constate la tragique infériorité du régime républicain en matière de politique internationale, spécialement face à la menace allemande de l’époque. Prévoyant la guerre à venir il conclut à la nécessité de remettre un roi à la tête du pays. Prolongeant le réalisme de la pratique capétienne des relations internationales, ancêtre de la pensée géostratégique française.
La Démocratie religieuse, 31 €, 620 p.
Parution en 1921, compilant trois textes préalablement écrits par Charles Maurras : Le Dilemme de Marc Sangnier (1906) – – La politique religieuse (1912) – – L’Action française et la religion catholique (1914). Cet ouvrage voit dans la démocratie une religion nouvelle qui vide le politique de sa puissance.
Et aussi…
Henri Massis, Georges Bernanos, Maurras et l’Action française, présentation de Gérard Pol, 18 €, 104 p.
Léon Bloy, Le salut par les juifs, avant-propos de Laurent James, 20 €, 156 p.
Commandes et renseignements : B2M, Belle-de-Mai éditions – commande.b2m_edition@laposte.net
* Frais de port inclus
La Faute à Rousseau va-t-elle suivre l’évolution de cette conférence au titre prometteur ?
Il est vrai que si les sites royalistes font la part belle à Charles Maurras, plutôt correcte à Jacques Bainville, parfois à Pierre Boutang, le regretté Pierre Debray n’est quasiment pas mis a l’honneur (hormis une seule fois le blog de Chauvin…).
C’est fort regrettable pour celui qui fut visionnaire de l’évolution démocratique sous la poussée de la « révolution néotechnique » dès 1957 dans la revue » l’Ordre Français ». Vision confirmée dans ses articles hebdomadaires d' »d’Aspect de la France » jusqu’en 1971 avec la création d’un fugitif gaucho-royalisme bien que plein de potentiel stratégique..
Ses analyses ont encore beaucoup à nous inspirer en ces temps de « rupture de société » analysées dans son ambitieuse série d’articles parus en 1986 dans la revue » Je Suis Français ».
Il ne faut pas oublier celui qui fut l’auteur du « dossier des nouveaux pretres » à la Table Ronde en 1965, surtout au moment ou Jacques Julliard reconnait la disparition de a mouvance des chrétiens de gauche. Au moment ou l’islamisme fait la une quotidienne de notre journal télévisé et que les soldats français donnent leur vie dans la lutte contre ce fléau, on peut également ouvrir son ouvrage de 1958, aux éditions continentales, « La troisième guerre mondiale ».
Que de pistes 2013 pour le site » La Faute à Rousseau »…
Lallement a tout à fait raison de rappeler l’apport de Pierre Debray à la réflexion des royalistes dans les années 1950 à 1990. Ils n’étaient pas si nombreux, à cette époque, à être capables de prolonger, voire de renouveler, les analyses de l’Action française, dans le monde à la fois toujours le même et toujours nouveau où nous vivons. Debray était évidemment de ceux-là et tous ceux qui ont travaillé avec lui, par exemple dans le cadre de nos rassemblements royalistes ou de Je Suis Français, en ont gardé un grand souvenir. Il faudra bien republier, un jour, quelques uns de ses meilleurs textes, dont les plus récents sont, précisément, ceux qu’il a donnés dans Je Suis Français. (Nous sommes aussi un certain nombre à nous souvenir des articles pétillants d’esprit que Béatrice Sabran, son épouse, a publiés longtemps dans Aspects de la France, puis Je suis Français !)
A l’initiative de Jean-Louis Hueber, les animateurs de Lafautearousseau ont passé deux pleines journées à répondre aux questions d’Humberto Cuchetti, jeune et sympathique chercheur argentin, menant, en France, une étude sur le royalisme français d’après-guerre. Et voici qu’il a choisi Pierre Debray, si j’ose dire, comme sujet d’une conférence, à Metz. Si c’est possible, on en prendra connaissance avec grand intérêt.
(A Anatole et Lallement) Sitôt reçu l’annonce de la conférence sur Debray, nous avons envoyé un courriel à Sandrine d’Alimonte pour lui demander si – et dans quelles conditions – il serait possible d’avoir le texte ou, mieux, l’enregistrement vidéo de la Conférence. Le courriel est parti samedi : les grands esprist se rencontrent !
Effectivement Pierre Debray avait une certaine puissance de raisonnement et nous les « jeunes » de l’époque, nous l’écoutions volontiers, au bar jouxtant le 10, où Pierre Chaumeil nous racontait aussi des tas d’anecdotes. De mémoire, il avait pronostiqué : l’intelligence est dans la rue, mais… » . Je me rappelle aussi une réunion avec les gochos de l’époque, où Hilaire participait, sur le thème » Marx ou Maurras, il faut choisir »
(A Lalllement et BHL): suite à votre « demande », tout à fait justifiée, nous sommes en train d’ « isoler » un discours de Pierre Debray, prononcé lors d’un Rasssemblement royaliste de Montmajour, et nous le présenterons bientôt, sous forme de vidéo, dans lafautearousseau. L’ « exploitation » des textes que Pierre Debray a donné à » Je suis français » est également possible, mais évidemment, là, il ne s’agirait que d’écrits…