Le 22 janvier 2010, Raphaël Stainville publiait, dans Le Figaro Magazine, un très intéressant article sur la collection de La Pléiade, justement nommée « bibliothèque de l’admiration » par André Malraux : le titre, bien choisi, en est Il était une fois… Sa Majesté La Pléiade….
Une réflexion, à la (re)lecture de cet article: cette bibliothèque de La Pléiade, si évidemment remarquable en tous points, et qu’on pourrait tout aussi bien – à la façon du dix-septième siècle – appeler bibliothèque de l’Honnête Homme; cette bibliothèque de La Pléiade, donc, pourquoi, et au nom de quoi, Jacques Bainville en est-il, et aussi en resterait-il, absent ?
Elégance de style, esprit de synthèse, intuitions pénétrantes : même si une pensée officielle a voulu punir Bainville, après 1945, et lui faire payer son appartenance à l’Action française et son amitié avec Charles Maurras et Léon Daudet, il n’en demeure pas moins que les qualités intrinsèques de Bainville sont celles de tant d’autres auteurs publiés par la Collection.
Une Collection qui n’a pas hésité, de toutes façons, à briser des tabous, puisqu’elle a, par exemple, « pléiadé » – pour reprendre son expression… – Louis-Ferdinand Céline…..
Stainville note, d’ailleurs, à la fin de son article, qu’Antoine Gallimard a publié des « textes difficiles », et qu’il a, « sans craindre la polémique »… »lancé un volume consacré à Drieu La Rochelle….
Alors ?…..
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