Dans une interview à Europe 1, le 27 janvier, le chanteur Doc Gynéco expliquait qu’il avait été cassé et réduit au silence par la « bien pensance » pour avoir osé exprimer des opinions contraires à celles de la nomenklatura du Showbiz et, comme aurait dit Coluche, « des milieux autorisés ».
Et pourtant, le crime de ce pauvre Doc Gynéco était bien bénin puisqu’il s’était contenté de dire sa sympathie pour Nicolas Sarkozy. Il est vrai qu’il a quelque peu aggravé son cas en précisant que, pour lui, les préoccupations spirituelles l’emportaient sur le matérialisme.
A une question de l’animateur d’Europe 1 sur le fait de savoir si des amis l’avaient soutenu dans cette mise à l’index, le Doc avouait : « Quelques-uns m’ont dit que je n’aurais pas du dire ce que je pensais et m’ont rappelé que d’autres artistes avaient été crucifiés et bannis du Showbiz pour les mêmes raisons ».
Mais le pire, dans ce moment de surréalisme radiophonique digne des pires moments du Stalinisme, fut la conclusion du présentateur de l’émission qui, après l’interview, n’hésita pas à déclarer : « Espérons qu’il reviendra dans le bon chemin !… ». Je pense que tout commentaire serait superflu.
Lamentable ou allons nous !