(1. Ce billet a été rédigé avant l’explosion des dernières « affaires ». 2. On apprend ce matin, par France info, que le Parquet a demandé un « Non lieu » dans l’affaire Sarkozy/Bettencourt)
Depuis l’affaire DSK, nous savions que le président est un chanceux. En effet, sans l’aventure new-yorkaise de son ami socialiste et prétendant au trône républicain, il n’aurait jamais été président.
De même, voilà qu’au lendemain de la démission de Jérôme Cahuzac, soupçonné de fraude fiscale –un comble pour qui est chargé d’y faire la guerre en période de rigueur !- à un moment où la barque gouvernementale prend l’eau de toute part, on apprend qu’un juge est reparti à la chasse aux poux sur la tête de Christine Lagarde ou sous le Tapie. Mais plus fort encore, le surlendemain c’est Nicolas Sarkozy en personne qui est mis en examen pour abus de faiblesse envers Liliane Bettencourt !
Devant un tel coup de chance, on peut se demander s’il s’agit vraiment de chance ou bien de manœuvres de diversion. Et quand Harlem affirme qu’il ne faut pas douter de l’indépendance de la justice, il ne faut pas forcément prendre le Désir pour une réalité.
Car nous savons que nos gouvernants sont passés maîtres dans l’art de déployer des écrans de fumée chaque fois qu’un problème grave surgit. Mariage homo, euthanasie, chiffon rouge du vote des étrangers, salles de « shoot », les annonces ou ballons-sonde sont désormais presque quotidiens.
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