Comme il est parfaitement douteux que nos 17 000 visiteurs uniques / mois (chiffre d’ailleurs en croissance constante) sachent qui est Olivier Perceval et comme nous devons nous exprimer de telle façon que tous sachent et puissent comprendre de quoi nous parlons, précisons tout d’abord qu’Olivier Perceval est le Secrétaire Général du CRAF (Centre Royaliste d’Action Française), l’une des composantes du courant d’Action Française et l’une des plus actives et des plus remuantes, à Paris.
Olivier Perceval a donc été appelé à s’exprimer, ce matin, sur France Info, à une heure de grande écoute, sur la crise qui secoue la République ; et, même si ce fut trop bref et si l’on aimerait que les médias donnent plus souvent et plus longtemps la parole aux hommes qui représentent notre courant politique, les propos d’Olivier Perceval sont allés à l’essentiel qu’il avait, d’ailleurs, déjà exprimé, hier, sur Boulevard Voltaire, sous le titre : Hollande, ça sent la fin de règne. Sur la perte de ce qu’il reste de légitimité à la République, ses réflexions concordent parfaitement avec les nôtres, ici, dans Lafautearousseau.
Son analyse nous paraît suffisamment claire, juste et équilibrée, pour que nous la reproduisions ici. Notre sentiment est, en effet, que nous avons moins besoin d’un royalisme folklorique ou braillard que d’un royalisme intellectuellement solide, même s’il est vrai qu’il y a – et doit y avoir – plusieurs demeures dans la Maison du Père.
(Lire le texte ci-après)
Qu’on veuille bien permettre au royaliste que je suis de faire part de son sentiment, en marge de l’affaire Cahuzac, sur la posture de plus en plus instable de la République.
D’abord, je voudrais préciser que le mensonge d’État, la corruption, les lois ineptes ne sont pas l’apanage exclusif de la gauche libérale socialiste. La droite libérale démocratique (celle que la gauche, entre deux insultes, reconnaît quand même comme républicaine) pratique le même sport à peu près au même rythme.
Ces deux faces d’une même médaille utilisent la règle du jeu électoral convenue, où comme dans « Qui veut gagner des millions » sort, tous les cinq ans, un heureux gagnant.
Mensonge, corruption… Mais rappelons-nous : cela a commencé dès la Révolution ! Tandis que Danton s’enrichissait, comme de nombreux « citoyens décideurs » avec la récupération des « fermes générales » et le pillage des biens de l’Église, que 60 départements sur 84, malencontreusement consultés, souhaitaient le maintien de la monarchie, qu’on écrasait dans le sang les révoltes populaires qui éclataient partout en France, on fondait la République une et indivisible, déjà dans le mépris du peuple que l’on séduisait par le mensonge ou soumettait par la terreur.
Comment se peut-il que, née ainsi, la République produise de bons fruits ? Jusqu’alors, la République tenait sa légitimité de la défense de la Nation, cette mission régalienne qu’elle eut l’intelligence d’hériter de la monarchie capétienne, non sans la déformer et faire du nationalisme une caricature belliciste.
Mais ses abandons successifs de souveraineté pour dissoudre la patrie dans l’Union européenne, elle-même antichambre du mondialisme anglo-saxon, lui fait perdre son reste de légitimité, la rendant de plus en plus étrangère à la France réelle. La loi Taubira, qui s’inscrit dans ce planning mondialiste et qui vise à transformer nos peuples de France en une foule anonyme de clones asexués, complétant en cela le projet de métissage obligatoire défendu par Sarkozy, devrait achever de nous convaincre que la République, non seulement n’est pas la France, mais encore qu’elle met en danger notre patrie, laquelle, tout compte fait, ne se portait pas si mal sous la monarchie !
En effet, j’ai entendu ce matin, et c’était très bien; le journaliste – et le reportage… – n’était pas hostile; Perceval a parlé « juste », c’est un bon point pour nos idées…
C’est une évidence que je ne cesse de clamer depuis 1968…
De quelle évidence s’agit-il ?
du bon boulot M. Perceval