Dans les collèges, nos enfants subissent chaque jour un peu plus la pression de la morale bien pensante soixante-huitarde. Non plus seulement celle de professeurs d’histoire ou de philosophie qui prennent leur estrade pour une tribune politique, mais celle de l’omniprésente pensée progressiste qui inonde tous les rouages de nos institutions pour distiller ses messages culpabilisants sur le racisme, la xénophobie, l’homophobie, l’islamophobie, le colonialisme, l’esclavagisme, la repentance, le multiculturalisme, le sexisme, le Sida et autres heures-sombres-de-notre-histoire dont les jeunes générations se doivent de porter la croix en rémission des péchés de leurs parents. Et nous n’avons pas encore vu arriver les cours de « morale laïque » que nous promet le sieur Peillon !
Mais si l’on fichait la paix à nos enfants ? Si on leur parlait de la grandeur passée de leur pays, de sa beauté et de ses richesses, de sa culture ancestrale, de ses racines chrétiennes, du beau, du vrai et du bon ? Non, il semble que l’on ait décidé d’en faire des frustrés, des coupables honteux, des repentis suicidaires et des aigris prématurés.
Comment peut-on s’étonner des ravages de la drogue ou du nombre de suicides chez des jeunes auxquels on ne donne plus aucune vision positive et saine de la vie, aucun idéal collectif fort et motivant ? Au fait, le changement, c’est quand ?
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