par Louis-Joseph Delanglade
Un certain M. Tin demande à l’Etat français (à travers la Caisse des dépôts et consignations) de reverser à Haïti seize milliards d’euros indûment perçus pour l’affranchissement des esclaves… il y a deux siècles ! On pourrait penser que mieux vaut en rire, d’autant que M. Hollande, soulignant « l’impossible réparation » des traites négrières, affirme que « le seul choix possible, le plus digne, le plus grand, c’est la mémoire, la vigilance et la transmission ». Autrement dit : vous demandez trop peu, nous vous proposons de battre notre coulpe pour l’éternité…
Mais la démarche de M. Tin n’est pas une plaisanterie. M. Tin est français et parle au nom du CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France). On comprend bien, par là, quelles sont ses motivations profondes. Pourtant, le but du CRAN, dont on sait déjà qu’il sera débouté, serait d’alimenter un prétendu débat. Quel débat ? Sur ce genre de sujet, il ne peut pas y en avoir : à l’image de ce qui se passait en Union Soviétique, la cause est jugée d’avance, M. Tin ayant, pour lui, tous les bien-pensants et bobos-gauchards des médias et de la politique – les mêmes qui hurleraient au racisme si d’aventure un CRAB (« B » pour « Blanches ») faisait son apparition…
Un M. Bicep, député au Parlement de Strasbourg (E.E.L.V.), Antillais comme M. Tin, cherche, quant à lui, à faire adopter un texte instaurant une journée européenne reconnaissant les victimes de la colonisation et de l’esclavage. C’est dans les Balkans et en Grèce qu’on va être contents : on pourrait, sur fonds européens, organiser des manifestations commémorant les crimes perpétrés par les Turcs : colonialisme multiséculaire avec razzias d’hommes (réduits en esclavage) de femmes (destinées aux harems) et d’enfants (pour en faire des janissaires).
MM. Tin et Bicep sont des nombrilistes : obsédés par leurs origines africaines, ils n’ont pas compris que c’est toute l’Histoire de toute l’humanité qui peut faire l’objet de leur grille de lecture. Ainsi, à l’instar de M. Zemmour qui propose plaisamment de réclamer à la Ville de Rome des réparations pour le traitement inhumain et humiliant infligé à notre Vercingétorix pré-national, on pourrait s’indigner des pieds bandés des Chinoises ou des sacrifices humains chez les Aztèques. On pourrait, plus sérieusement, envisager des actions en justice pour les victimes du génocide vendéen, de la Grande Famine dans l’Irlande du XIXe siècle et, plus près de nous, des goulags staliniens. Mais surtout, on ne saurait ignorer que les plus grands responsables de la traite négrière sont les tribus arabo-berbères musulmanes pour lesquelles celle-ci a toujours été une activité lucrative et davantage encore les roitelets africains eux-mêmes qui ont vendu leurs prétendus « frères ».
On mesure maintenant quelle boîte de Pandore Mme Taubira a réussi à faire ouvrir, il y a déjà douze ans, avec sa loi qui désigne l’esclavage et la traite comme « crimes contre l’humanité ». Outre que cette dernière notion reste discutable, les lois dites « mémorielles » constituent une faute politique car elles ne peuvent que conforter les divers groupes de pression dans leurs démarches sectaires. Mme Taubira elle-même ne vient-elle pas de souhaiter une « politique foncière » en faveur des descendants d’esclaves ?
Gageons que, dans le même esprit, le CRAN aurait déjà exigé, s’il avait existé, l’interdiction de l’album Tintin aux Antilles. •
Exploitant la bêtise des Blancs, leur sentiment de culpabilité et leur ignorance de l’histoire, les Noirs pressentent qu’ils sont sur un filon dont il convient d’extraire la substantifique moelle. Malheureusement pour eux leurs demandes fantaisistes tombent à contretemps: les Blancs sont fauchés ! Il va de soi qu’ils pourraient formuler les mêmes exigences avec encore davantage de pertinence aux arabo-berbères dont certains continuent le trafic d’esclaves. Eux, au moins, ils sont plein aux as ! Mais là les Noirs ont terriblement peur, car ils ont affaire aux Musulmans. Et que penser des roitelets et autres chefs coutumiers africains qui vendaient les esclaves aux négriers ? Leur demandera-t-on réparation ?
C’est par référence à « l’idéologie des droits de l’homme » qu’agissent Madame Taubira, Monsieur Tin etc.
Il existe et il a existé, une pluralité de cultures et ces cultures répondent différemment aux aspirations qui s’y expriment. Certaines de ces réponses ont été apportées à une époque donnée et peuvent nous paraître aujourd’hui contestables.
Encore faut-il admettre aussi qu’une société ne peut évoluer dans un sens que nous jugeons préférable qu’à partir des réalités culturelles et des pratiques sociales qui sont les siennes à un certain moment.
Madame Taubira, Monsieur Tin devraient alors reconnaître, qu’il n’existe pas d’instance surplombante, qui permettrait de hiérarchiser, de trancher ces contradictions dans le temps
Qu’en sera t-il des métis: personnes ayant à la fois des racines blanches et noires.La partie noire qui est en eux va t-elle demander des dommages et intérêts à l’autre partie.
N’oublions pas NON PLUS comme indiqué dans l’article de Louis Joseph DELANGLADE, l’esclavage des Blancs : Français,Italiens,Espagnols, emmenés en esclavage par les Barbaresques.
Il faudra l’intervention de Charles X pour y mettre fin.