Grande offensive homophile le 25 mai, veille de la grande « Manif pour tous » : un Premier ministre qui tance les partis politiques appelant à manifester, un ministre de l’Intérieur qui demande aux manifestants à ne pas amener leurs enfants, une Frigide Barjot qui prétend, à grand renfort de micros, avoir reçu des menaces de mort, un sondage commandé à point nommé pour faire croire que les Français ne veulent plus voir de telles manifestations, des télés, radios et journaux dénonçant à l’unisson cette opération « d’extrême droite » ringarde, rétrograde, homophobe et déplacée. Et sur la grande chaîne du service public, FR2, le député Franck Riester, l’un des deux seuls députés UMP à avoir voté le mariage pour tous, était invité à dire le bien fondé de cette loi et le caractère naturel de l’homosexualité dans les deux grandes émissions de la soirée sur la chaîne : Le grand cabaret et On n’est pas couché. Dans cette dernière émission, comme par hasard, 100% des personnes présentes sur le plateau comme dans le public, lequel s’exprimait par applaudissements, se déclaraient favorables à la Loi Taubira et, bien entendu, défavorables à la manifestation. Rien ne manquait à la curée !
Et pourtant les sondages ont montré qu’une majorité de Français refuse cette « avancée sociétale ». Et pourtant, ils étaient, cette fois encore, des centaines de milliers, malgré la promulgation de la loi, à venir exprimer leur colère. Mais pour la république de gauche ces manifestations-là ne méritent que le mépris et l’artillerie lourde de ses médias aux ordres.
Nous sommes entrés dans l’ère du mépris et nos doctrinaires socialistes reprennent la même voie que ceux de 1789 et 1905 :
les « libres-penseurs » (sic), les esprits forts qui, naturellement, ont la science infuse, détiennent la vérité- alors qu’ils reprochent à ceux qui ont la foi, ceux qui savent ce qu’est la condition humaine avec tout ce que cela signifie véritablement comme modestie, ces esprits forts, dis-je, ont pour eux la raison (sic) de ceux qui ne savent pas grand’chose. Ignorance crasse ! Et le mépris qu’ils expriment à l’encontre d’une grande partie du peuple manifeste leur impuissance à véritablement gouverner.
Il en est de cette loi comme de celles concernant l’avortement et la suppression de la peine de mort, des lobbies bien organisés, bénéficiant de complicités au plus haut niveau , imposent leur volonté contre nature, en se gardant bien de demander l’avis des électeurs.
Soyons positifs François HOLLANDE et Christiane TAUBIRA ont BIEN mérité qu’une loge porte leur nom. C’est ça le bienfait de la république.
Cette loi a également permis à l’avant-garde du Pays Réel ( depuis le temps que nous attendions sa réaction, au Pay Réel. Nous finissions même par douter de sa survivance. Joie dans nos coeurs !)… Cette loi, donc, a permis de constater à la jeunesse de France, celle des paroisses et des provinces, combien la démocratie manipulait l’opinion. La jeunesse saura s’en souvenir. C’est toute une génération « printemps français » que cette loi a marqué à vie.
Je ne peux m’empecher de vous mettre en ligne le texte de Leclerc, sur Radio Notre-Dame, du lendemain de la Manifestation du 26 mai.
Il y a différents angles de vue possibles pour observer les événements, et ceux que nous avons vécus ces jours derniers sont susceptibles de plusieurs lectures. J’en retiens une qui me fascine. C’est celle de la manipulation éhontée dont l’opinion a été l’objet sur le thème de la violence. Pendant plusieurs jours, mais surtout vendredi et samedi, cela s’est traduit par un martelage assourdissant, notamment sur les chaînes d’information continue. Il n’était question que de manifestation à haut risque. L’obsession s’est maintenue jusqu’à dimanche, à tel point que l’on pouvait regarder, sur les écrans de télévision, des cortèges tout à fait pacifiques mais sous-titrés d’une pastille nous expliquant que tout cela s’inscrivait toujours dans un climat tendu. Pardonnez moi, mais comme bourrage de crâne, c’était assez réussi.
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, avait abondamment contribué à la psychose en recommandant aux familles de ne pas venir avec leurs enfants. Mais il y avait aussi tout un discours sous-jacent qui suggérait ― lorsque ça n’était pas carrément affirmé parfois ― que la Manif pour tous était en train de se radicaliser, en se livrant à des leaders extrémistes. Tout cela était évidemment fantaisiste. Mais comment lutter contre une propagande de cet acabit, alors qu’il n’y avait aucune contre-partie pour remettre les choses en place. Il a fallu beaucoup de temps pour que certaines évidences soient rappelées, la première étant que toutes les démonstrations des adversaires de la loi Taubira s’étaient déroulées dans le calme, exception faite des incidents de l’Étoile et des Champs Élysées du 24 mars, qui se rapportaient à des raisons très spécifiques. Rien qui ressemble en tout cas à l’émeute du Trocadéro et aux scènes de pillage qui suivent trop de manifestations de rue.
Je retiens de cela que nous sommes engagés dans une formidable bataille de communication, où l’adversaire a souvent l’avantage, parce qu’il dispose de toute une complicité idéologique dans beaucoup de médias et que ceux-ci, en plus, s’abandonnent souvent à une contagion mimétique qui joue sur des ressorts psychologiques. Il n’y a pas que les arguments rationnels qui pèsent dans un tel domaine, il y a toute une orchestration qui joue sur les affects. D’où la nécessité d’une contre-offensive efficace pour ne pas laisser l’avantage à ceux qui manient les armes de la guerre psychologique.
La bataille de communication évoquée par Gérard Leclerc convoque des professionnels pour s’y livrer. L’amateurisme éclairé, souvent bénévole et toujours sympathique n’y suffit plus.
Quels sont les vecteurs actuels efficaces, hors presse écrite ? En faire le tour devrait donner des idées, mais se posera presque immédiatement la question « fric ».
Pour évaluer le niveau financier il faut connaître le montant des tours de table nécessaires à la construction de sites : c’est du 5 millions d’euros au départ ! Inutile de parler des heures des méchants désinformateurs…
La bataille de la communication est commencé via les réseaux sociaux. La preuve par les militaires.
Garder un oeil sur les militaires français, lancer des opérations de renseignements ou mobiliser l’opinion : un document jette les bases de la stratégie de l’armée française sur les réseaux sociaux.
C’est un document sur lequel est apposée la signature du Vice-amiral de Tarlé, directeur du très officiel Centre Interarmées de concepts, de doctrines et d’expérimentations, en date du 19 avril dernier.
Un document de 23 pages qui présente de façon assez détaillée ce qui pourrait bien devenir la nouvelle stratégie de l’armée française sur les réseaux sociaux. S’exprimer de plus en plus souvent sur Facebook, Twitter, Instagram ou Linkedin, un paradoxe à surmonter pour la Grande Muette en mal de communication ? Pas tant que ça. Car pour les auteurs du rapport, la présence de l’armée sur les réseaux dépasse la simple question de la com’. Il ne s’agit pas seulement de soigner son image auprès du grand public, mais aussi de contrôler ce que les militaires français pourraient y écrire s’ils oubliaient un peu trop les consignes de sécurité. Ou d’utiliser ce nouveau terrain pour déployer des stratégies qu’elle utilise déjà : déstabilisation, renseignement, mobilisation des opinions publiques…
La guerre, la vraie, à travers les réseaux sociaux ? L’idée pourrait sans doute faire sourire les plus rétifs à Facebook et Twitter, si d’autres forces armées n’avaient déjà ouvert ce front. C’est par exemple le cas de Tsahal, l’armée israélienne, qui annoncé l’une de ses dernières offensives via son compte Twitter avant de « bombarder » le web de vidéos sur Youtube, de contenus à partager sur Facebook et de photos sur Instagram ces derniers mois.
Les partis politiques d’extrême-gauche ont anticipé la méthode de propagande que vous citez et il n’est nul besoin de police des expressions car la doctrine y est unitaire et partagée.
Pour ce qui nous concerne(rait), le mouvement royaliste se heurte au foisonnement de doctrines toutes plus adoubées les unes que les autres, à l’absence de chef produisant du matériau dialectique et reconnu par tous. Et manque toujours quelques supports lourds sur lesquels appuyer un débat contingent.