Si le décès d’un jeune militant d’extrême gauche lors de la bagarre de la gare St Lazare avec des militants d’extrême droite est éminemment déplorable, il n’en demeure pas moins que la façon dont la classe politico-médiatique a commenté cette triste affaire ne l’est pas moins.
Ainsi, quelques heures après, Anne Hidalgo s’empressait de récupérer la situation en termes hypocrites et venimeux, affichant sa solidarité avec un jeune « de gauche » assassiné par « l’extrême droite », cette expression permettant d’amalgamer indistinctement tout ce qui n’est pas de la gauche ou de la droite molle, depuis les skinheads jusqu’aux opposants au mariage homo en passant par le FN et les associations royalistes. Et comme lors de l’affaire de Carpentras, la presse unanime et les politiciens, Président de la République en tête, montaient aux créneaux, demandaient l’interdiction de plusieurs mouvements y compris le Printemps français. Le PC accusait le FN d’inciter à la haine et des commentateurs se posaient benoîtement la question de l’interdiction de ce parti. Bien entendu, dans toutes les grandes villes, des manifestations réunissaient les « forces de progrès ».
On peut se demander pourquoi une telle mobilisation ne s’est jamais produite lors de l’assassinat de jeunes militaires, de policiers ou encore de jeunes filles françaises. Car toute violence est condamnable, d’où qu’elle vienne et une vie de droite ou apolitique vaut une vie de gauche. Pourquoi une telle hystérie anti-nationaliste à l’occasion d’un lamentable fait divers qui, s’il avait eu pour victime un jeune d’extrême droite ne se serait pas vu accorder plus de vingt secondes dans un unique JT ? La réponse, vous la connaissez : une pensée et des sentiments hémiplégiques, une idéologie totalitaire et intolérante répandue comme un lisier malodorant dans tout le champ politique et social français avec la complicité d’une presse dont l’intellect s’est bloqué en mai 1968.
Pourquoi ?
Pour les raisons que vous énoncez mais aussi parce que toute la classe politique, et plus particulièrement ce gouvernement de zozos, a peur.
Peur de la lame de fond qui s’est levée avec la Manif pour tous et nombre de mouvements satellites, mais aussi de la montée du FN et autres partis « d’extrême droite », outre nombre d’associations proches, qu’ils soit républicains ou royalistes.
La contestation est partout et les politiques ont peur.
Le FN fait jeu égal avec le PS et l’UMP dans les intentions de vote aux européennes. On pense ce que l’on veut de ces élections mais les faits sont là.
Je partage le point de vue de Rosette de Lyon, les Gauches ont besoin de martyrs pour se maintenir et progresser.Les manifestations contre le mariage contre nature, commencent à inquiéter les révolutionnaires affichés ou rampants.
Le slogan pour demain les concernant, pourrait être: Bon débarras mon pote!
N’oublions pas que, pour une grande partie de nos concitoyens, le journal télévisé est la seule source d’information.
Dans cette affaire, le spectacle, lamentable, des journaleux montant aux créneaux, est significatif : tout cela fait partie d’une « sensibilisation » des masses aux dangers que « pourrait » représenter l’extrême drouaaate.
Les 150.000.000 de morts, dus à l’idéologie communiste, ne représentent rien à coté de la mort d’un provocateur antifa.
Français vous avez la mémoire courte…