L’Institut Coppet organise un séminaire le 28 juin prochain : La démocratie, pourquoi ça ne marche pas ?
Entrée libre mais inscription obligatoire sur : www.institutcoppet.org
L’Institut Coppet, présidé par Damien Theillier, est connu pour promouvoir l’école française d’économie politique. Aujourd’hui, il s’attaque à la forme moderne de la démocratie.
Say, Turgot, Bastiat. Ce sont les noms des penseurs les plus fameux de l’école française d’économie politique. Aujourd’hui méconnue en France, celle-ci connut un âge d’or au XIXe siècle, portée par une revue : Le journal des économistes.
C’est à l’étranger que les idées de l’école française d’économie politique se sont le plus propagées. En Autriche, où Ludwig Von Mises et Friedrich Von Hayek se sont appuyés sur ses travaux et aux Etats-Unis, chez les libertariens – à ne pas confondre avec liberal ou libertaire – qui s’enracinent dans cette tradition de pensée.
L’école française d’économie politique, appelée aussi libéralisme classique, s’appuie sur un postulat : la propriété privée est le socle de l’ordre social et politique. Le champ de compétence de l’Etat doit donc, selon ce principe, se limiter aux fonctions régaliennes.
Les mythes de la démocratie
La question de l’Etat est au centre des préoccupations des économistes politiques. Sous quelle forme est-il le plus efficace ? Quel système politique garanti le mieux les libertés individuelles ? En France, comme ailleurs, la réponse est évidente : la démocratie, bien sûr ! Et si ce n’était pas le cas ? Et si la démocratie était même incompatible avec la liberté ? C’est la question que pose un ouvrage, édité et traduit par l’Institut Coppet, intitulé Dépasser la démocratie (140 p., 9,50 euros). Ecrit à quatre mains par deux auteurs hollandais, Franck Karsten et Karel Beckman, le livre passe au crible 13 mythes de la démocratie moderne, de la valeur du vote à la négation de toute autre alternative politique, de sa prétendue neutralité au régime de paix et de prospérité qui lui serait consubstantiel. Les auteurs arrivent à une conclusion sans appel : la démocratie, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, ne fonctionne pas. Un constat difficile à réfuter.
Un hymne à l’ultralibéralisme, au libertarisme, au
communautarisme et à l’individualisme. NON MERCI
PAS DE DEMOCRATIE = L’ANARCHIE OU LA DICTATURE
CQFD, BELLE DEMONSTRATION en effet.
LE REGIME EXCLUSIF DES PARTIS, ET NON LA DEMOCRATIE,
nous conduit sans doute au clientèlisme, au néo-despotisme,
à l’absence de continuité dans la vie publique.
L’ELECTION DU CHEF DE L’ETAT ET NON LA REPUBLIQUE EN
TANT QUE BIEN COMMUN nous conduit sans doute au pouvoir
personnel, au manque de cohésion nationale…
Ce ne sont pas la démocratie ou la république qui posent
problème, mais ce que l’on y met dedans. Même si la
monarchie parlementaire doit être repensée, cela reste
encore le régime le plus équilibré possible.