1. Suite à la réponse de Champsaur à Michel Corcelles, Thierry – que nous remercions – a envoyé le « commentaire « suivant :
A ce sujet, je ne saurais trop conseiller à ceux qui s’intéressent à la transition énergétique de visiter le site de la Société Géologique de France et particulièrement la rubrique Forum Transition Energétique et son “dossier technique”. On y lira des avis de professionnels des sciences de la Terre, gens qui sont concernés par le sujet à double titre: comme usagers et comme techniciens.
On notera aussi que les géologues prennent en compte aussi de nombreuses autres sources d’énergie.
Il en ressort, à mon avis, que c’est la volonté politique qui est la clef de ces questions et non la technique ou la science.
Bien à vous,
Thierry
Écrit par : Thierry | vendredi, 12 juillet 2013
2. Le même jour, dans Le Figaro (quotidien) Fabrice Nodé-Langlois publiait l’article suivant, dont la conclusion est, de toute évidence, frappée au coin du bon sens : gaz de schiste.jpg
Le débat continue…
Et donc si le débat continue profitons en.
Dans certains commentaires après le papier de Champsaur, il a été évoqué, pour la critiquer avec virulence, la course effrénée à la consommation qui nécessiterait une course non moins effrénée à la recherche de sources d’énergie. L’objection est juste mais ce n’est nullement la question posée. L’humanité est confrontée à des données jamais vue dans l’Histoire : 3 milliards d’habitants en 1960, 7 milliards aujourd’hui, 9 en 2050 ; nourris comment ? voir le rapport annuel Cyclope de Chalmin sur les matières premières ; accès à l’eau potable pour 2 milliards d’habitants ? Répondre à la fourniture d’énergie est un sujet crucial.
Nous savons tous que «science sans conscience n’est que ruine de l’âme». Ce ne peut être une raison pour bloquer toute recherche au sens très large. Nous reviennent :
1. Le fameux tableau commandé par le bon Roi Louis XVIII en mémoire de son frère martyr, qui recevait le capitaine de vaisseau La Pérouse, à la veille de s’embarquer pour une aventure à haut risque, un voyage autour du monde d’où il ne reviendra pas. Louis XVI ne montrait il pas un esprit audacieux, curieux de tout ? Le goût pour un peu de science est noble, doit être protégé et encouragé, un parmi d’autres des antidotes contre l’obscurantisme.
2. Le brillant vulgarisateur Pierre Rousseau a rassemblé dans un ouvrage «Histoire des techniques» (chez Fayard), l’évolution des technologies, en commençant à l’époque du silex taillé jusqu’à l’épée d’Agamemnon.
Les chercheurs et les industriels n’ont pas attendu les écolos pour protéger l’environnement. Nous avons sous les yeux ce que peuvent être les dérives de savants fous avec les demandes de recherches sur l’embryon humain. Il s’agit d’une véritable ignominie qui provoque très peu de débats. Nihilisme et culture de mort en marche …
En ce qui concerne les recherches pour de nouvelles énergies, l’ INRA a rendu les armes de la bataille des OMG en détruisant ses dossiers sur des expériences réalisées sur des peupliers à bois modifié qui faisaient l’objet de recherches fondamentales afin d’examiner la possibilité de les utiliser comme biocarburant. Ils s’inscrivaient dans la logique de < transition d'énergie > sans aucun risque environnemental ou sanitaire; cela, uniquement pour céder à la pression du lobby des » écologistes ». Ce gouvernement de pacotille ne fonctionne que par sa soumission aux minorités, sans se soucier du Bien Commun.