C’est Bernard Pivot qui a proposé, récemment, le terme « cahuzaquer » : va, donc, pour cahuzaquer, et – puisqu’on y est, pourquoi pas ?… – pour un dérivé possible : « cahuzacage » !
Au rythme où vont les choses, de révélations sur les mensonges, en nouveaux mensonges sur les anciens, on se demande où tout cela va s’arrêter, mais on est sûr d’une chose : « la bande des quatre », Cahuzac/Moscovici/Ayrault/Holllande est mal barrée…
Parler de cafouillage est, maintenant, beaucoup trop faible, vu le tapage médiatique et le tangage induit de l’attelage…
Dérapage ou déraillage sont déjà plus adaptés, vu l’enfumage durable auquel s’est livré la bande, prélude possible à un naufrage en bonne et dûe forme; le premier limogeage (du dit Cahuzac) ne suffira peut-être pas, et c’est peut-être l’hivernage – on n’ira pas jusqu’à appeler au lynchage… – qui attend tout l’équipage…
De toutes façons, il n’y a qu’a attendre : la presse, dans ses nouvelles pages, fera certainement, de révélations, grand étalage…
Le principe même d’une commission d’enquête à l’AN est pervers, car elle se téléscope avec une information ouverte chez les Juges Van Ruymbeke et Le Loir. Aucun des points clé du cursus de ce monsieur Cahuzac ne peut être abordé sans des enquêtes approfondies, car tout découle d’un énorme conflit d’intérêt: passer du cabinet du Ministre de la Santé à la création d’une société de conseil en pharmacie, au profit des mêmes entreprises qui font le siège du ministère pour des décisions aussi cruciales que le prix de vente des médicaments et le taux de remboursement par la Sécu. Comme le dit le billet, le meilleur est à venir …
Cela nous aura au moins permis de revoir l’indépendantiste guyanaise dans son rôle de harpie lien http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/taubira-son-passe-que-les-medias-taisent/
Elle garde les sceaux ?
Quant à De Courson, sa seule préoccupation est de saturer les media avec un énorme mensonge, faire croire qu’il était opposé à l’arbitrage dans le dossier Tapie – CL, alors qu’il a soutenu la procédure.
Courson n’est pas à la hauteur. Il est en plus déloyal à se répandre dans la presse avant que les conclusions de la commission n’aient été remises à l’Assemblée nationale par M. Claeys.
Sa direction des auditions est drosophilesque et cahotique. Mais il passe à la télé et il en est si content !
Gardons-nous de trop rêver ; n’oublions pas que tout ce beau monde – politiques et journalistes – se tient par la barbichette car ils ont tous quelque chose à cacher ; tous se soutiennent ; et ce n’est pas pour rien que tous – ou presque – sont des « frères »… et cela, s’est imparable.