Les catastrophes ferroviaires de Brétigny-sur-Orge et de Saint Jacques de Compostelle nous ont montré ce qui, hélas, distingue aujourd’hui la France et l’Espagne. Et j’en ai eu honte.
D’un côté, des charognards venus dépouiller les cadavres, des « jeunes » caillassant policiers et pompiers et « empruntant », comme dirait la presse française, son portable à un médecin.
De l’autre, des centaines de personnes accourant, avec couvertures et bouteilles d’eau, pour porter secours aux victimes et, en pleine nuit, des files interminables de volontaires venant donner leur sang pour les blessés.
Eh bien, j’ose prétendre que le type de régime d’un pays n’est pas pour rien dans les comportements de son peuple. Les Espagnols, les Anglais, les Belges, pour ne citer qu’eux, ont conservé des ressorts collectifs et solidaires, un patriotisme que beaucoup de nos concitoyens ont perdus sous l’effet d’une culture du dénigrement national, de l’individualisme et de l’assistanat mais aussi de la peur panique des « élites » de discriminer les « minorités visibles », et bientôt électrices, en faisant référence aux valeurs héréditaires de notre nation.
J’ai envié les Anglais devant l’enthousiame populaire et quasi unanime soulevé tant par le Jubilé de la reine Elisabeth que par la naissance du petit George VII, car c’est dans ces occasions que l’on mesure à quel point une famille royale crée le ciment d’un peuple et reflète ses valeurs. Et j’ai imaginé notre pauvre pays coupé en deux réagissant à l’improbable présentation sur le perron de l’Elysée d’un rejeton républicain de Normal Ier et de la Première concubine de France… Mais laissons là les cauchemars et, décidément oui : Vive le Roi !
OUI, Vive le ROI, au fait si les Français ne réagissent pas?? qui sera Président de la République en 2022 ou 2027??????
Je reste optimiste, une réaction se dessine pour défendre la civilisation, pourvu qu’elle ne soit pas récupérée par les « marchands des urnes »