Voir notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, « Guerres de Géants »… , et plus particulièrement les documents de la partie 2 : « …et pour la liberté de l’homme intérieur ». pour plus de « détails » (!) sur les atrocités commises en Vendée, notamment l’Oradour 150 ans avant Oradour que fut la monstruosité des Lucs-sur-Boulogne…
1er Août 1793 : jour funeste ! Devoir d’oubli ou devoir de Mémoire ?….
Franchement, on préférerait parler d’autre(s) chose(s)…. Et ce n’est bien sûr certainement pas par une espèce de fascination morbide, malsaine, pour cette page noire de notre Histoire que nous revenons là-dessus. Nous préférerions vraiment la tourner définitivement, cette page, et qu’elle reste enfouie dans un oubli total dont, vu sa laideur, nul ne viendrait la tirer…..
Oui mais voilà : avec cinq autres dates (1) de la même année 1793, cette date funeste du 1er Août fonde le régime qui nous gouverne aujourd’hui. Elle est l’une de celles qui sont à la base de ce système dont parle Boutang lorqu’il évoque cette « désolante pourriture » d’une société qui « n’a que des banques pour cathédrales » et dont il n’y a au sens propre « rien à conserver » …
Nous sommes donc bien obligés de remonter à la source – aux sources… -, à l’origine de ces maux que nous combattons aujourd’hui, si nous voulons re-fonder en permanence notre Royalisme et notre opposition au Régime républicain idéologique.
Car pourquoi continuer à s’opposer, deux siècles après qu’elle ait eu lieu, à une Révolution qui s’est passée si loin de nous maintenant ? Si ce n’est parce que nous ne pouvons toujours pas accepter – et nous ne le pourrons jamais – ses bases et ses fondements qui s’appellent Totalitarisme, Génocide et, dans un domaine un peu différent, état d’esprit haineux et xénophobe (« l’Autrichienne », « …Qu’un sang impur… ») préfigurant l’une des sources du Racisme moderne ?
(1) : 1. 21 Janvier 1793 : assassinat de Louis XVI, acte fondateur des Totalitarismes modernes.
2. 1er Août 1793 : première loi de Carnot organisant le Génocide Vendéen, premier Génocide des Temps modernes.
3. 1er Octobre 1793: deuxième loi de Carnot….
4. 16 Octobre 1793 : assassinat de Marie-Antoinette ; on trouve dans les torrents de haine et d’hystérie planifiés et orchestrés contre « l’Autrichienne » une xénophobie exacerbée qui peut être considéréee comme l’une des sources lointaines du Racisme moderne.
5. A ces quatre dates doit être ajoutée celle du 3 juillet 1793, le début de la terrifiante descente aux enfers du petit Dauphin, Louis-Charles duc de Normandie, âgé à ce jour de huit ans et quatre mois. Arraché à sa mère, il va être lentement et méthodiquement détruit, son massacre prenant la forme d’un long et douloureux enfermement, au secret dans une chambre obscure, sans hygiène, sans soins et sans visites, souffrant de gale et de tuberculose; pour ne s’achever que le 8 juin 1795: il a alors 10 ans et trois mois. Le message est très clair: plus rien ne « tient » devant l’Etat, plus rien n’est sacré, plus rien n’est au-dessus de la folie des hommes, pas même l’évidente innocence d’un petit enfant, par définition -pourrait on dire- forcément exempt de tout crime: et c’est bien le Totalitarisme…..
Voilà pourquoi cinq fois par an, à chacun de ces cinq jours de si triste anniversaire, nous ne pourrons faire autrement que d’évoquer, à côté de l’actualité du jour, cette sorte d’actualité intemporelle, qui ne passe pas, qui nous gouverne encore aujourd’hui, et dont nous subissons encore aujourd’hui les effets néfastes, désastreux et destructeurs. La Révolution-fait est achevée depuis bien longtemps; mais la Révolution-Idée est malheureusement toujours à l’œuvre en France. Dénoncer ses fondements, ses bases mêmes, est le service le plus urgent, le service premier qu’il convient de rendre à la France, à côté des autres et en parallèle avec eux, si l’on veut œuvrer pleinement et sérieusement, et d’une façon essentielle, à ce combat de simple survie de notre Nation qu’évoquait Jacques Bainville lorsqu’il disait : « Pour des Renaissances il est encore de la foi »…..
Les noyades de Nantes, organisées par Carrier :
« Le nombre des brigands est incalculable… La guillotine étant trop lente, et attendu qu’on dépense de la poudre et des balles en les fusillant, on a pris le parti d’en mettre un certain nombre dans de grands bateaux, de les conduire au milieu de la rivière, et là, on coule le bateau à fond. Cette opération se fait continuellement… »
La définition du Génocide selon le Petit Robert est la suivante: « destruction méthodique d’un groupe ethnique, et par extension : extermination d’un groupe important de personnes en peu de temps ».
Cette définition correspond parfaitement aux actions menées par la Convention à partir du premier août 1793. A ceux qui ne manqueront pas de rétorquer que la population de la Vendée militaire ne constituait pas à proprement parler un groupe ethnique, signalons que l’adjudant général Hector Legros considérait que « le pays que nous appelons Vendée est formé de la presque totalité de la Vendée, de la moitié des Deux Sèvres et de Maine et Loire et d’une grande partie de la Loire Inférieure ».
Deux lois furent préparées par Lazare Carnot et votées par la Convention en préparation du Génocide Vendéen: celle du 1er Août 1793 (que nous signalons aujourd’hui) :
« Anéantissement de tous les biens…la Vendée doit être un cimetière national… »
et celle du 1er Octobre 1793 (sur laquelle nous reviendrons ce jour-là) :
« Extermination totale des habitants… »
Le point de départ du génocide est le décret du 1er août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac (ci-contre), après un discours incendiaire:
« …ici, le Comité, d’après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leur récoltes et à les combattre autant par des ouvriers et des pionniers que par des soldats. C’est dans les plaies gangreneuses que la médecine porte le fer et le feu, c’est à Mortagne, à Cholet, à Chemillé que la médecine politique doit employer les mêmes moyens et les mêmes remèdes.
L’humanité ne se plaindra pas; les vieillards, les femmes et les enfants seront traités avec les égards exigés par la nature. L’humanité ne se plaindra pas; c’est faire son bien que d’extirper le mal; c’est être bienfaisant pour la patrie que de punir les rebelles. Qui pourrait demander grâce pour des parricides. …
Nous vous proposons de décréter les mesures que le comité a prises contre les rebelles de la Vendée; et c’est ainsi que l’autorité nationale, sanctionnant de violentes mesures militaires portera l’effroi dans les repaires de brigands et dans les demeures des royalistes… »
Le décret du premier août 1793 relatif aux mesures à prendre contre les rebelles de la Vendée stipulait dans son article 1er que « Le ministre de la guerre donnera sur le champ les ordres nécessaires pour que la garnison de Mayence soit transportée en poste dans la Vendée…
En voici quelques « articles » :
-Article VI : « il sera envoyé par le ministre de la guerre des matières combustibles de toute espèce pour incendier les bois, les taillis et les genêts« .
–Article VII : « les forêts seront abattues; les repaires des repaires des rebelles seront détruits; les récoltes seront coupées par les compagnies d’ouvriers, pour être portées sur les derrières de l’armée et les bestiaux seront saisis. »
-Article VIII : « les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l’intérieur. Il sera pourvu à leur subsistance et à leur sûreté, avec tous les égards dus à l’humanité. »
-Article XIV : « les biens des rebelles de la Vendée sont déclarés appartenir à la république; il en sera distrait une portion pour indemniser les citoyens qui seront demeurés fidèles à la patrie, des pertes qu’ils auraient souffertes ».
Ce décret, malgré une déclaration de bonne conduite (« avec tous les égards dus à l’humanité »), était un véritable appel au meurtre, au vol institutionnalisé et à la déportation des non combattants, ce que l’on pourrait qualifier de nos jours d’épuration ethnique.
(à suivre: voir la note du 1er Octobre).
Charnier vendéen…
Le 29 janvier 1881 suite à l’interdiction de la pièce Thermidor de Victorien Sardou, jugée « antirépublicaine », Georges Clemenceau répond à Joseph Reinach :
« « J’approuve tout de la Révolution : j’approuve les massacres de septembre où, pour s’éclairer, la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts. J’approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne, avant d’être jetées dans la Loire, avaient à la fois l’angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée. J’approuve les horreurs de Lyon, où l’on attachait des enfants à la gueule des canons, et les égorgements de vieillards de quatre vingt dix ans et de jeunes filles à peine nubiles.
Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu’on y touche.
Je défends que, sur un théâtre qui dépend de l’Etat, un dramaturge illustre vienne, après plus de cent ans révolus, prononcer une parole de pitié qui serait un outrage aux mânes augustes de Robespierre et de Marat ».
Comment peut on être aussi bête pour écrire le mot génocide alors que en aucun cas c’en est un ? Les vendéens sont vraiment grave avec leur délires
Tiens, un négationiste égaré.
Si c’est le mot « génocide » qui vous gène, on peut le remplacer par « massacre de masse », « populicide », « crime contre l’humanité », « extermination de masse » etc.
Le calvaire de Louis XVII ne s’est pas arrêté le 8 juin 1795, mais le 10 août 1845 à Delft. Et il continue dans ses descendants, qui n’ont cessé jusqu’à aujourd’hui de demander justice, entre autres par l’annulation d’un acte de décès mensonger et criminel. Au lieu de reconnaître leur faute, les criminels ont encore récidivé avec l’horrible déposition de cœur à saint Denys. Or en 2004, après plus de 200 ans, des centaines d’enquêtes approfondies, les procès et le travail énorme accompli par les fidèles de Louis XVII, le crime est encore plus grave qu’en 1795.
Les propose « survivantistes » d’Olivier tombent comme des cheveux sur la soupe.
L’affrontement sémantique sur le populicide était plus prometteur.
@tridactyle
C’est éventuellement l’honneur de notre site de laisser passer ce genre de provocation, à la seule condition qu’elle ne reste pas sans réponse. Et votre seule excuse est une ignorance crasse.
André Frossard avait ainsi défini le crime contre l’Humanité «Il y a crime contre l’humanité quand on tue quelqu’un du seul fait qu’il est né».
On comprend que la folie de Clémenceau gêne certains.
Le cas de la Vendée est exemplaire en ce qu’il fut le premier et la matrice des assassinats industriels suivant dans l’Histoire. Et aussi parce qu’accompagné de l’acte indispensable de tuer la mémoire.
L’essentiel de ce qu’il faut savoir est bien rassemblé dans la page suivante, lien
http://www.francisrichard.net/article-vendee-du-genocide-au-memoricide-de-reynald-seycher-89460076.html
Complétons le billet avec la prose de psychopathes des conventionnels tueurs, qui ont donné leur nom à des lycées ou ont leur statue érigée sur des places publiques.
« La République se régénère sur un monceau de cadavres » écrit Saint-Just
« Il convient de faire de la Vendée un grand cimetière national, afin de purger entièrement le sol de la liberté de cette race maudite. » Général TURREAU.
« Je n’ai point fait de prisonniers. Les soldats de la liberté étaient trop indignés par l’audace de cette horde d’esclaves qui ont osé les déranger de leur dîner. » Général MIESKOWSKI.
« Le comité a pris des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle des vendéens. » BARERE.
« C’est par principe d’humanité que je purge la terre de la Liberté de ces monstres » CARRIER
« Il n’y a plus de Vendée ! Citoyens républicains, elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais de Savenay, suivant les ordres que vous m’avez donnés. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes qui au moins pour celles là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé… Les routes sont semées de cadavres. Il y en a tant que sur plusieurs points, ils font des pyramides. » Général François WESTERMANN. »
c’est quand même reconfortant de savoir que ce Westerman fut guillotiné lui aussi …(si je ne me trompe pas)
ce qui l’est moins est d’avoir fondé une nation sur des saloperies pareilles .
Aujourd’hui on tue la famille la morale le bon sens et une descendante d’esclaves va entrainer des femmes à l’esclavage du ventre , à vendre leurs enfants …pour un soi disant progrès , une soi disant égalité…et que dire de la théorie du genre qui va être enseignée à l’école , dans toutes les ecoles puisque l’école libre doit suivre les programmes de l’école publique .
c’est bien triste .
Le gros problème est que la république ne sait pas faire face à son Histoire et reconnaître ses crimes , l’abcès n’est pas purgé et certains de mes ancêtres massacrés parce qu’ils s’appelaient Leroy ne seront jamais oubliés. Les guerres civiles sont les pires , tout comme la guerre de sécession aux U.S toujours dans les esprits et ce ne sont pas les différents partis politiques introduits par la république qui vont réunir les Français et leur donner une seule âme.
Ce peuple de géants comme on a dit et l’a reconnu Bonaparte force l’admiration .