« Tout est bon en elle, il n »y a rien à jeter… » chantait Brassens, et ce n’est certes pas ce que nous dirions de cette émission, qui nous a été signalée sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste par notre « ami » Patrick Baudin-Valdovinos, que nous remercions ici.
Dans une émission de 26’32, Chritian Millau (du « Guide… » et du « Dictionnaire de tout et de n’importe quoi » prend la parole une première fois à 7′, puis, coupé, la reprend à 10′ pour faire, avec humour, un éloge des Gaulois mais, aussi pour parler, dit-il, « d’un chef d’oeuvre, qui est L’Histoire de France de Jacques Bainville » et il cite un très court extrait du chapitre I, Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome (que nous mettons ici un peu plus longuement) :
« Il y a probablement des centaines de siècles que l’Homme s’est répandu sur la terre. Au-delà de 2.500 ans, les origines de la France se perdent dans les conjectures et dans la nuit. Une vaste période ténébreuse précède notre histoire. Déjà, sur le sol de notre pays, des migrations et des conquêtes s’étaient succédé, jusqu’au moment où les Gaëls et Gaulois devinrent les maîtres, chassant les occupants qu’ils avaient trouvés ou se mêlant à eux. Ces occupants étaient les Ligures et les Ibères, bruns et de stature moyenne, qui constituent encore le fond de la population française. La tradition des druides enseignait qu’une partie des Gaulois était indigène, l’autre venue du Nord et d’outre-Rhin, car le Rhin a toujours paru la limite des Gaules. Ainsi, la fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C’est mieux qu’une race. C’est une nation.
Unique en Europe, la conformation de la France se prêtait à tous les échanges de courants, ceux du sang, ceux des idées. La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi. Il y avait, avant la conquête romaine, de prodigieuses différences entre la colonie grecque de Marseille et les Cimbres d’entre Seine et Loire ou les Belges d’entre Meuse et Seine. D’autres éléments, au cours des siècles, se sont ajoutés en grand nombre à ceux-là. Le mélange s’est formé peu à peu, ne laissant qu’une heureuse diversité. De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie.
On dit communément que, dans cette contrée fertile, sur ce territoire si bien dessiné, il devait y avoir un grand peuple. On prend l’effet pour la cause. Nous sommes habitués à voir à cet endroit de la carte un État dont l’unité et la solidité sont presque sans exemple. Cet État ne s’est pas fait tout seul. Il ne s’est pas fait sans peine. Il s’est fait de, main d’homme. Plusieurs fois, il s’est écroulé mais il a été rebâti. La combinaison France nous paraît naturelle. Il y a eu, il aurait pu y avoir bien d’autres combinaisons…. »
Après, il y a tout et n’importe quoi (surtout de la part de Malek Boutih, dont le minable dénigrement de la France sous l’Occupation, dûe à la défaite de la République, ne mérite mêm pas qu’on y réponde…), même un bel éloge des Romains et de César – qui, pour lui, « a inventé la France… » -par Jean-François Kahn…
1. Pour ceux qui n’ont pas encore découvert ce chef d’oeuvre qu’est L’Histoire de France, laissez-vous convaincre par France info, qui présente ainsi – en 2’19 » – « ce petit bijou »…
2. Et pour ceux qui n’ont pas encore découvert non plus Jacques Bainville, ou le connaissent mal, ou peu : qu’ils consultent notre Album Maîtres et témoins…(II) : Jacques Bainville. (163 photos, pour le moment…)
Setadire sur Trump : une victoire qui passe…
“Ce qui m’amuse ce sont les Français qui n’ont jamais mis un pied au E.U. et…”