C’est dans La Provence de ce mercredi 4 septembre : Gauck a Oradour.jpg. Avec, à côté du compte-rendu, le court texte de Mazerolles, qui condamne Clemenceau, mais oublie les Colonnes infernales, tout à fait comparables à la « Das Reich », qui ont génocidé les Vendéens.
Un début d’Alzheimer, ou une cécité volontaire, parcequ’idéologique ?…
On verra dans notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, « Guerres de Géants »… la photo « Quand Oradour-sur-Glane était en Vendée » … qui montre les ressemblances troublantes entre le crime contre l’humanité – donc imprescriptible – d’Oradour et le crime contre l’humanité – imprescriptible lui aussi – des Lucs sur Boulogne…
Depuis le 28 février 1794, les victimes des Lucs attendent, non la vengeance, non des réparations ou des indemnisations, mais la simple Justice. Et la fin du mémoricide… Eux et l’ensemble de la Vendée, car la sauvagerie des Lucs n’est guère exceptionnelle durant l’épisode des Colonnes infernales : de janvier à mai 1794, d’autres villages connurent un sort semblable….
Oui, mais voilà : si le nazisme dans son ensemble fut jugé, et condamné, à Nuremberg, « la Révolution de 1789 » n’a jamais été jugée ni condamnée, et le Système – notre République idéologique – instituée en 1875 mais fondée sur les principes de cette Révolution – n’a jamais reconnu les crimes de ses pères et principes fondateurs…
Moyennant quoi, aujourd’hui, le président héritier de Carnot et de la Convention génocidaires s’apprête à aller, tout seul comme un grand, « punir » un président de pays lointain qui aurait maltraité ses ennemis ! On croit rêver, mais on ne rêve pas : Ubu devient Kafka… et un Système héritier des tortionnaires et de la Terreur; un Système qui a inventé, planifié et exécuté le premier génocide de l’époque contemporaine, ce Système – son Président actuel… – s’en-va-t-en-guerre au nom de la Vertu, et des choses qui ne se font pas, des choses inadmissibles, des choses qu’on ne peut tolérer, et patati et patata, et surtout du grand n’importe quoi… !
On vit décidément une époque épatante !
La condamnation sélective a ceci de confortable qu’elle permet de remettre en cause les actes sans remettre en cause les principes qui les ont précédés : si le cas du nazisme permet de condamner les deux, la république ne peut se permettre de faire la même chose avec le génocide vendéen… Elle remettrait en cause le principe initiateur, c’est à dire elle-même.
(A Lys de France) C’est tout à fait cela, et vous avez parfaitement raison. Mais, nous, nous ne devons pas nous priver de la moindre occasion – comme aujourd’hui – de mettre le Système en accusation, et en porte à faux, quand l’occasion se présente de le montrer sous son vrai visage…
La République, certes, mais laquelle ?
La 1ère, disons-le et ce qui a suivi.
La III ème République fondée sur « les principes de la
Révolution », qu’a-t-elle de commun avec la 1ère, avec un
régime totalitaire tel qu’il a pu exister pendant la Terreur ?
Les dits « principes de la Révolution » qui mériteraient une
explication de texte mais que l’on peut deviner se retrouvent
aussi dans la monarchie constitutionnelle de 1791 et les
Chartes de 1815 et 1830, sans aboutir au régime de Terreur
de la 1ère République ? Ni à la République, en tant que forme
institutionnelle ?
De quoi parle-t-on ? Etre clair pour se faire entendre, c’est
déjà faire preuve de pédagogie.