On connaissait les « désirs d’avenir » de Ségolène; Harlem aurait-il des « désirs » lui aussi ? Des « désirs d’étoiles » ? Jaunes ?…
En fait, Désir est indigné : « le pauvre homme ! », comme dit Molière, dans Le Tartuffe, ou l’Imposteur…
On a envie de lui dire, en l’absence de Georges Marchais qui n’est plus là pour « meubler » les écrans : « dés-indignez-vous, mon pauvre, et cessez donc de donner des leçons de morale, vous qui êtes condamné ! »
Mais, au fait, pourquoi Désir-le-condamné, secrétaire d’un Parti qui compte tant de condamnés, est-il indigné ?
Parce qu’il a peur. Et, peur de quoi ? Tout simplement de perdre les élections, les unes après les autres, et, donc, de perdre le pouvoir.
L’exclusion de fait d’une partie des Français, fruit d’une entente entre une gauche cynique et la droite la plus bête du monde, a peu à peu permis, jusqu’ici au PS, minoritaire, de tout diriger, un « échelon » après l’autre, et ce depuis des décennies. L’un des meilleurs (!) exemples étant Michel Vauzelles, président socialiste de la Région Provence Alpes Côte d’Azur, Région qui a presque partout voté à droite à plus des deux tiers, mais se retrouve dirigée par un ultra minoritaire, dont l’un des propos grandioses restera qu’il est fier de diriger une grande région musulmane ! (sic)… C’est beau, la démocratie façon Harlem !…
Mais voilà, ce « système » craque de toutes parts, et il semble bien prêt de voler en éclat. Et, si c’est le cas, comme tout semble l’indiquer, « adieu veau, vache, cochon, couvée… » pour le PS et sa nomenklatura de privilégiés, qui profite bien douillettement dudit Système, du bon « fromage »…
En témoigne, par exemple, la position « inacceptable » et « indigne » – dit-il – de Jean-François Copé et François Fillon ! Ceux-ci, à ses yeux, « préparent les esprits à des alliances locales avec l’extrême droite », ce qui est « une dérive grave pour le pays » !
Harlem, donc, prend peur, et il n’est pas le seul. Alors, il fait ce qu’il sait le mieux faire : stigmatiser, discriminer, eh oui !… Il espère que la vieille menace marchera encore, qu’il pourra encore tétaniser ceux qui veulent bien se laisser tétaniser, et il crie, le malhonnête, « Au loup! ». Le loup étant, en l’occurrence, devenue louve, puisqu’il s’agit maintenant de la fille du père…
Le tort d’Harlem-le-condamné, est d’abord, évidemment, de dire n’importe quoi; il est, ensuite, de ne pas être franc : s’il pense qu’il y a des « sous-français » (ceux qui votent FN); s’il est « discriminant » et « stigmatisant » pour une partie de la population française qui paie ses impôts et jouit de ses droits civiques, mais, qu’il le dise carrément ! S’il est « politiquement raciste » et qu’il exclut de la communauté nationale 30%, 40%, 50% de la population, voire plus, selon les endroits, mais, qu’il assume ses convictions, qu’il le dise franchement, qu’il le proclame bien haut et bien fort : je veux l’étoile jaune pour les français qui votent « Front national » !…
On ne peut exclure 25% des Français de l’effort national sous prétexte qu’ils votent communiste, disait – en son temps – le précédent comte de Paris. Il avait raison. Comme ont raison ceux qui disent, aujourd’hui, qu’on ne peut exclure 20%, 30%, 40% de Français, et parfois plus, selon les régions, sous prétexte qu’ils votent Front national.
Mais n’allez pas dire cela à Harlem/Jean-Philippe : il risquerait de nous faire un infarctus !
Depuis mai 68, le parti socialiste a tourné le dos à a classe ouvrière. Quelques années plus tard, l’échec du gouvernement Mauroy, puis la nomination de Laurent Fabius au poste de premier ministre, accrédite la conversion des socialistes au discours de la rigueur.
Le prolétariat est remplacé par une nouvelle icône dont s’est emparé SOS Racisme et son représentant Harlem Désir, avec « Touche pas à mon pote » : celle de l’immigré, qui correspond mieux aux valeurs auxquelles les intellectuels de gauche peuvent
se raccrocher, c’est à dire une certaine forme d’internationalisme.
Quant au prolétaire français, il est devenu encombrant et on a tout fait pour s’en débarrasser en le caricaturant par exemple comme le fait le dessinateur Cabu au travers du « beauf ». Le « beauf « , incarne le pauvre type sans idée, qui vote à droite, majoritairement pour le FN, potentiellement raciste et anti-progressste.
La pseudo « intelligentsia » française du XXIème siècle à retrouvé les accents de ses devanciers du XIXème, quand Edmond de Goncourt, Leconte de Lisle et consorts vitupéraient contre la commune de Paris en déversant des tombereaux d’injures sur le prolétariat , cette « race nuisible » et « pilier de brasserie » avec ça.
C’est la permanence de « l’esprit Versaillais » .
Mais il monte de ce peuple qu’on méprise, une vague d’amertume et de dégoût qui peut se transformer en colère. Lénine disait que les révolutions se produisent quand à la base on ne veut plus, et qu’a la tête on ne peut plus. On en est peut-être pas très loin.
L’opinion du sombre crétin de Solférino n’a aucun intérêt, pas même dans son propre parti.
C’est lui faire beaucoup d’honneur que de le citer.
Parlant d’astres,avec Harlem,il faudrait plutôt faire référence à la lune.S’il fallait faire porter une lune jaune à tous les petits crétins agressifs qui veulent ignorer ce qu’est la vraie France,la France réelle, nous manquerions de tissu !
Je trouve excellentes les réflexions de Thulé et suis, bien-sûr, d’accord avec Catoneo.
Harlem Désir n’a d’intérêt, d’ailleurs très relatif, que comme typique témoin de la nullité du système socialiste. Mais je n’ai pas l’impression qu’il y ait encore besoin d’en rapporter les preuves …
Consacrer à cet inexistant même une faible part de notre attention est donc peine et temps perdus car dans le système politique français son importance est égale à zéro.
Tout à fait d’accord avec les commentaires, en particulier, celui de Thulé. Ce M. Désir est le bouffon de service ou plutôt l’idiot de village. Ces personnages jouent un rôle important dans la comédie humaine. Sans eux, on finirait, au mieux, par bâillier, et, au pire, dans la sinistrose. Certes, ils profèrent parfois des vérités premières, mais le plus souvent des âneries sans conséquences, heureusement. Quant à l’autre pitre, ce M. Vauzelle bien connu dans ma région, il est directement sorti d’une pièce de la commedia dell’arte. Carlo Goldoni, son plus brillant représentant, se régalerait en voyant dandiner ce faux dévot aussi boursouflé qu’ affété.