Soyons sérieux, parlons franc, et disons les choses comme elles sont, et non comme le ministre nous les « vend »…
La « réforme » (réformette est plus juste…) de Vincent Peillon « n’ajoutera pas une heure de cours, mais des activités périscolaires. Au lieu de renforcer les savoirs fondamentaux si nécesaires » (Clotilde Hamon). Et, pour Jean- Rémi Girard, du syndicat SNALC (Syndicat National des Lycées et Collèges), « Les élèves passeront plus de temps à l’école sans gagner une seule heure de cours ! ».
Le Snalc a demandé – en vain… – un retour aux 26 heures de cours, comme avant la suppression des cours le samedi matin, et constate : « …il n’y a pas de retour à la semaine de quatre jours et demi, c’est un tour de passe-passe… ».
Clotilde Hamon a fait le calcul : trois heures de cours en plus le mercredi matin, trois heures de cours en moins dans la semaine, remplacés par des « activités périscolaires » : en clair, comme dans un bon vieux système totalitaire, l’Etat « s’occupera » de vos enfants, rien de tel pour les façonner à sa guise, et à leur insu…
Or, poursuit Clotilde Hamon – interprète en ceci de l’immense majorité des parents d’élèves et des citoyens de bon sens… – « les élève sont besoin de plus d’heures de cours dans les disciplines fondamentales au primaire, avec des méthodes pédagogiques efficaces » (par exemple, pour l’apprentissage de la lecture, la fameuse méthode syllabique Boscher, et non la catastrophique « méthode globale », ou le non moins catastrophique « mix » des deux (dans le jargon des technocrates du Ministère…).
Du reste, ces fameuses « activités périscolaires » ont été organisées en catastrophe : deux tranches de 15h à 16h30, le mardi et le vendredi, pour tous, du nord au sud (centralisme oblige). Les besoins en « formateurs » (!) sont donc concentrés au même moment pour tout le monde !… En pratique, les journées allégées laisseront les enfants, certes, « dans » l’école, mais la majeure partie des activités proposées ressemblera à des « bouche-trous » (danse, dessin, multimédias, et même « jeux de société », ateliers de tri sélectif (re « ! ») et, ô Vincent Peillon !, activités « autour du vivre ensemble et de la citoyenneté pour s’interroger sur les préjugés, les clichés filles/garçons » : quand on vous le disait, que l’Etat (le Système, la République idéologique) allait « s’occuper » de vos enfants, pour façonner leur esprit à son gré, comme dans tout régime totalitaire qui se respecte…
A l’échelle nationale, on s’en doute, il s’agit bien là d’une « usine à gaz ». « Administrativement, c’est sous contrôle », affirme pourtant, sans rire, l’adjointe au Maire de Paris chargée de la vie scolaire, Colombe Brossel. A la base (professeurs et Chefs d’établissements) on voit d’un très mauvais oeil la transformation de l’école en « centre aéré » (parlons clair…) deux jours par semaine, à partir de 15 heures, alors que tant d’heures manquent pour les disciplines fondamentales…
Terminons ce rapide tour d’horizon en écoutant le toujours excellent Franck Ferrand : un peu – beaucoup – de bon sens, ouf, on respire…
Peillon est un forcené d’un laïcisme maçonnique. il détruit le système scolaire et, une fois je l’ai entendu à la radio, il parlait comme un imam salafiste. alors???