Encore un « accident du travail » ! Mais que fait Dame Taubira !…
Voilà la réponse des réalités aux utopies : quand, « d’en haut », un Sytème fou parce qu’idéologique fait des folies, tout en les niant, « d’en bas » vient la réponse, à laquelle il fallait s’attendre : les gens, voyant que la sécurité des biens et des personnes n’est plus assurée par l’Etat, l’assurent eux-même.
En théorie pure, nous l’avons déjà dit, ce n’est pas normal, car il y a une Police et une Justice pour cela, et on ne doit pas se faire justice soi-même. Mais nous avons dit aussi que la vie n’était pas uniquement une « théorie pure » : le Système a failli, les « petits », ceux « d’en bas » voient très bien, au quotidien, qu’ils sont livrés, abandonnés à cette racaille qui croît et prospère, au détriment du corps social. On aura (on a déjà…) les conséquences. Comme disait le perroquet de Bainville : « Ca finira mal… »
Il y a eu Marignane, Nice, maintenant Marseille : très bientôt, partout en France, l’exaspération est telle qu’il y aura de plus en plus de « bijoutier de Nice » et de » buraliste de Marseille »; bientôt, il y en aura un par jour, puis un par demi-journée, puis un par heure… et « ça va sauter », tout simplement parce que les gens n’en peuvent plus. Pas besoin d’avoir fait centrale ou Polytechnique pour comprendre cela…
Olivier Mazerolles, dans La Provence de ce matin, nous a ressorti le couplet habituel des partisans du Système : « manque de moyens ». La bonne blague ! « Je me marre » disait Coluche, au niveau duquel se met Olivier Mazerolles lorsqu’il tient un propos pareil, qui n’est plus de la politique mais de la clownerie…
Le Système a échoué, il échoue à maintenir la paix civile, à assurer le premier de ses devoirs (la protection des biens et d espersonnes), et c’est tout. Le reste, M. Mazerolles n’est que littérature (et très mauvaise) ou aveuglement…
A Marseille, quand les buralistes ont la cote auprès des voyous. il faut envisager de prendre des cours de tir pour éviter des erreurs d’aiguillage.Ils étaient trois pour attaquer ce lundi un buraliste. Ce dernier, sensibilisé au problème pour avoir subi une agression récemment, n’a pas attendu que les forces de police arrivent pour régler le problème et laisser les voyous s’enfuir. Ce buraliste se tenait sur ses gardes étant donné qu’entre juillet et août 15 débitants de tabac ont subi des agressions dans ce département.
Il s’est défendu et l’un des trois voyous cagoulés et armés a été blessé à la jambe par un fusil à pompe chargé de gomme et non pas de cartouches classiques. Rien de méchant. Les deux autres ont pris la fuite.
Cela vient de se passer à Marseille dans le 12ème et la population du quartier approuve totalement cette situation d’auto-défense. Consulté ce lundi, le président du Syndicat des buralistes des Bouches-du-Rhône vient de demander une aide pour que les débitants de tabac puissent s’équiper d’ADN chimique. Ce système, qui a fait ses preuves outre-manche, a permis de baisser le nombre d’agressions de 90 %. Une affichette indique sur la vitrine que le magasin en est équipé et en cas d’agression, une vapeur contenant une trace d’ADN se diffuse dans le commerce. Cette signature unique pour chaque établissement reste visible pendant une durée de 6 mois sur les personnes. Les douches et le lavage des vêtements ne permettront pas aux malfrats de supprimer cette tentative d’agression. Une question : pourquoi n’a-t-on pas encore pensé à équiper en France les commerces à risque et autres lieux de tentation ?
Pour respecter la procédure “normale”, le buraliste a été placé en garde à vue dans les locaux de la division criminelle et de répression du banditisme de la police judiciaire marseillaise, puis relâché, preuve étant faite de légitime défense. Comme il n’y a pas mort d’homme, ce buraliste n’aura pas à porter un bracelet électronique comme le bijoutier de Nice, soutenu par plus d’un million de personnes sur facebook.
Dans ce climat de peur et de colère, le président de la Confédération des buralistes, Pascal Montredon, vient de demander un rendez-vous de toute urgence à Manuel Valls, ministre de l’Intérieur afin de mettre en place des « solutions concrètes, face à la hausse permanente de l’insécurité ». M. Montredon précise qu’avec 341 attaques de buralistes en France, dont « 43 rien qu’à Marseille » entre janvier et juin 2013, il est temps d’envisager de nouvelles solutions.
L’auto-défense est donc remise sur la sellette de l’actualité. A noter que le délinquant (dont les jours ne sont pas mis en danger) est – à 17 ans – déjà récidiviste. L’application du système anglais pourrait résoudre ce problème si les moyens sont donnés aux commerçants à risque. Cela coûterait moins cher aux contribuables qu’un policier devant chaque vitrine.
Et pourquoi ne pas mettre systématiquement au travail (d’intérêt général) tous les récidivistes pour leur apprendre ce qu’est la vie d’un citoyen lambda en leur faisant repeindre les murs des prisons, par exemple !